AUXERRE TV - Mot-clé - brasserie de vézelayLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T15:31:01+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearLa Brasserie de Vézelay a cumulé les aides publiques au-delà de la normeurn:md5:46803b35e3e5e5215ee128513c2454fe2016-04-07T11:08:00+02:002016-04-13T13:47:26+02:00Pierre-Jules GAYEECONOMIEaides publiquesbrasserie de vézelayconcurrence fausséeconseil régional de bourgognedépassement d aidesminimissubventionsyonne équipement<h2>Le cumul des aides perçues par la Brasserie de Vézelay, de 2011 à 2014, est de l'ordre de 390 000 euros. Une somme qui dépasse de loin le plafond toléré de 200 000 euros sur une période de trois ans. Comment expliquer ce qui apparaît comme un passe-droit illégal. La différence devra être restituée au conseil régional de Bourgogne le généreux donateur à l'entrepreneur chasseur de prime qui n'a pas tenu ses objectifs et emploie trois personnes dont lui-même</h2> <p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img width="640" height="355" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra7(1).jpg" /></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><strong>La Brasserie de Vézelay un bâtiment construit par la SEM Yonne Équipement et loué par un bail de 20 ans à l'exploitant de la brasserie. Ce dernier, en conflit avec la SEM, ne payait plus ses loyers et a été expulsé par un jugement du tribunal de grande instance d'Auxerre en mai 2015. Placé en observation par le tribunal de commerce en juillet 2015 (2 x 6 mois et 6 mois de plus si le procureur le décide en juillet 2016), il attaque la SEM Yonne Équipement en justice (DR)</strong></span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>L</strong></span><span style="font-size: 18px;">e conflit opposant, depuis deux ans, la Brasserie de Vézelay à la SEM (société d'économie mixte) l'Yonne Équipement, a pris une <a target="_blank" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/03/24/La-SEM-Yonne-%C3%89quipement-opte-pour-la-mise-en-bi%C3%A8re"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">dimension spectaculaire</span></a>, qui semble bien dépasser les lois classiques du genre. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'entreprise du sud de l'Yonne qui a obtenu des aides diverses à hauteur de 390 000 euros, en demande davantage auprès de l'organisme qui lui a permis de s'installer en lui édifiant un bâtiment adossé à un bail de 10 ans avec promesse de vente au bout de 6 ans.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'affaire étant désormais dans les mains de la justice, <em>AUXERRE TV</em> a enquêté sur les systèmes d'aides divers aux entreprises start-up et leurs conséquences, dont les modalités d'application sont au coeur du conflit.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> "<em>J'ai demandé que toutes les aides soient données à l'entrepreneur ...</em>" a écrit François Patriat, à l'époque président du conseil régional de Bourgogne. Pour sûr qu'il en a donné, ça oui.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Nous avons ainsi pénétré dans un univers insoupçonné dans une économie dite libérale où les lois du marché et de la libre concurrence sont censées régner. AUXERRE TV s'est concentré sur la réalité des chiffres. Et non sur les déclarations des uns et des autres. Comment avons-nous procédé ?<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le dirigeant de l'entreprise sait auprès de qui il a contractualisé subventions et aides diverses et combien il a obtenu. On le retrouve dans le plan de financement initial. Pour ce qui est des subventions et aides attribuées par le conseil régional de Bourgogne ou le conseil départemental de l'Yonne - compétents jusqu'en 2017 selon le postulat de la loi NoTRE - on peut aisément les trouver grâce à un travail de fourmi, dans les délibérations votées et portées à la connaissance du public.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">C'est plus compliqué pour les organismes qui sont au coeur de la gestion d'entreprise comme par exemple les prêts accordés par la BPI (banque publique d'investissement), les dégrèvements sociaux et / ou fiscaux accordés par le Fisc, les crédits d'impôts etc.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les conclusions sont édifiantes.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 30px;">Le plafond légal des aides crevé</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La Brasserie de Vézelay a déposé 8 dossiers de demande d'aides entre 2011 et 2014 au <a target="_blank" href="https://eco.e-bourgogne.fr/"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">conseil régional de Bourgogne.</span></a><br />
<br />
Deux prêts d'honneur. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'un auprès du réseau "<em>Bourgogne Entreprendre</em>" en 2011, pour une somme de 25 000 euros sur 5 ans à 0 %.<br />
Modalité d'attribution (critères et mode de calcul qui permettent de calculer le montant) : justification d'un prêt bancaire de 200 000 euros et 20 000 euros d'apport personnel.<br />
Et l'autre auprès de <em>APH 89 dispositif d'aide à la création </em>(<em>Yonne Active Création</em> qui détient les fonds pour le conseil régional et le conseil départemental) en 2011 : 23 000 euros sur 5 ans.<br />
Modalité d'attribution : prêt de 500 000 euros et apport personnel de 150 000 euros.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Quatre aides financières ont en outre été accordées pour le projet de la Brasserie de Vézelay.<br />
<br />
- Un <em>contrat de croissance création</em> en 2011 auprès du conseil régional de Bourgogne sous la forme d'un prêt de 100 000 euros.<br />
Modatliés : pour un capital à 100<strong> </strong></span><span style="font-size: 18px;">000 euros</span><strong><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;"> </span>,</span></strong><span style="font-size: 18px;"> un compte courant associé de 50 000 </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">euros</span>, sur 3 ans et un prêt bancaire de 400 000</span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;"> euros </span>. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> - Un <em>contrat de croissance matériel</em> en 2011 contracté avec le conseil régional de Bourgogne soit une subvention cash de 100 000 euros.<br />
Modalités : sur 508 180 euros HT de matériel pour la chaîne de production ultra-moderne.<br />
<br />
- <em>Un contrat de croissance immobilier - bâtiment industriel</em> - en 2011. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Une subvention du conseil régional de Bourgogne de 80 000 euros attribuée via Yonne Équipement.<br />
Une subvention du conseil départemental de l'Yonne de 60 000 euros attribuée via Yonne Équipement.<br />
<br />
- </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">Une subvention de 3 840 euros sur une dépense de 4 800 euros HT acquise auprès du </span><em>Conseil expert spécial</em> en 2012 du conseil régional de Bourgogne. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">- Contribution à du financement de stand sur des salons de type salon de l'agriculture (la liste est longue même si les montants sont moindres et restent à être confirmés). Un système qui fonctionne par l'entremise de la chambre de métiers, chambre d'agriculture et chambre de commerce et d'industrie qui prennent 50% des charges en mutualisant le coût des stands. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Comme qui peut le plus peut le moins, deux autres dispositifs d'aides ont été sollicités par la Brasserie de Vézelay qui n'ont pas, cette fois, abouti.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">- Aide à l'implantation du 29/11/11 : déclaré non éligible<br />
- Aide au développement économique à l'international de 2014 : demande restée sans suite.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Si l'on fait le compte, le total</span><span style="font-size: 18px;"> des aides (directes et indirectes) au sens de la définition comptable de la communauté européenne - prêts et subventions - connues à ce jour, s'élève à </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">391 840 euros, soit un dépassement de près de 200 000 euros des aides possibles légalement. Et encore s'agit-il de l'hypothèse la plus basse.</span></span> <span style="font-size: 18px;">Ce n'est pas exhaustif, d'autres types d'aides sont, peut-être, à estimer. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les comptes 2015 de la Brasserie de Vézelay annoncent un chiffre d'affaires de 650 000 euros, soit 150 000 euros de chiffre d'affaires supplémentaires. Il reste qu'il ne représente que 50 % du prévisionnel annoncé en 2011, avec une perte de 40 000 euros en 2015 et un total cumulé de pertes de 270 000 euros sur les quatre années d'existence de l'entreprise. La société n''est donc toujours pas bénéficiaire.<br />
Une augmentation de capital de 200 000 euros a été nécessaire, il y a un mois, pour permettre à l'entreprise de rester en <em>plan sauvegarde</em> et lui éviter le redressement judiciaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il s'agit de la "<em>1ère start up"</em> de production de bière recapitalisée à hauteur d'environ 400 000 euros sur les 3 dernières année, par des bienfaiteurs qui semblent être des défiscalisateurs, qui sont toujours minoritaires en participation au capital. Capital de départ 114 000 euros. Ils devaient devenir majoritaires. Or il n'en est rien.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Concurrence faussée<br />
</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
Si l'on regarde l'activité créée avec ces aides, entre autres, à la Brasserie de Vézelay, on observe, aujourd'hui, un nombre d'emplois en CDI, contrat à durée indéterminée, qui s'élève à 3 salariés dont le dirigeant.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Si l'on sait que le plafond légal des aides par emploi créé, autorisé par la législation de la Communauté européenne, s'élève à 1 800 euros, force est de déduire que les aides en question ne sauraient être liées ou motivées par la création d'emploi. Car si l'on applique le ratio total des aides/emplois créés en CDI serait grosso modo de 130 000 euros par emploi créé, une somme hors de proportion. Alors quel est le critère ...?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Plusieurs règlements encadrent l'octroi des aides publiques et certains nécessitent des explications. Il est important de rappeler que c'est à l'entreprise de savoir quand elle risque de dépasser le plafond établi à ce jour à 200 000 €. (Dispositif Européen "<a target="_blank" href="https://les-aides.fr/zoom/bZ5g/l-application-de-la-regle-de-minimis.html"><em>Deminimis"</em></a>). </span><br />
<span style="font-size: 18px;">La règle de <em>minimis</em> prévoit qu'une même entreprise ne peut recevoir que 200 000 € d'aides dites de minimis sur une période de 3 exercices fiscaux. <br />
Sous le vocable aides publiques, on entend subvention, avance remboursable (prêt), crédit d'Impôt, intervention BPI etc. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Mais pourquoi un plafonnement ?<br />
<br />
L'objectif prioritaire de cette réglementation est de vérifier que les ressources publiques ne menacent pas de fausser la concurrence ce qui est un principe interdit par le traité de fonctionnement de l'Union Européenne. Le cumul des aides perçues par une entreprise doit toujours rester inférieur à 200 000 € sur une période de 3 ans. L'aide qui aboutirait au dépassement de ce plafond ne pourra pas être considérée comme autorisée et ne sera pas accordée et/ ou devrait être restituée.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Ce fut le cas pour une entreprise de Saint-Fargeau, voilà un peu plus de quinze ans. Elle a dû restituer la somme de 150 000 francs attribuées sous forme d'aides.<br />
<br />
En dehors du dirigeant de la Brasserie de Vézelay qui a sollicité ces aides en pleine conscience des montants octroyés, seule l'administration fiscale pourrait faire le bilan précis de la situation sur une période de trois exercices fiscaux. Mais cela n'est pas sûr car dans le maquis juridico-technocratique, il pourrait exister une prescription de 5 ans pour l'octroi des aides publiques sans compter les lissages, actualisations, bonifications et autres ajustements.<br />
<br />
Cela dit, il est important de rappeler que c'est à l'entreprise de savoir quand elle risque de dépasser ce plafond de 200 000 €. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>La brasserie de Vézelay, </strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>un gros coup de coeur</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
<br />
Au-delà du dossier spécifique et du coup de loupe, on est en droit de s'interroger sur la raison pour laquelle la Brasserie de Vézelay a obtenu de tels soutiens divers (aides publiques, prêts, appuis, relais etc.) dépassant les limites réglementaires européennes. Il s'agit certes d'une création d'entreprise et non d'une reprise qui n'aurait pas donné droit aux mêmes types d'aide. La Brasserie de Sens Larche (*) qui emploie 8 personnes et marche bien, a reçu les aides classiques (54 800 </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">€ sur une période de 8 ans)</span> sans commune mesure avec les sommes citées plus haut. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Elles sont 32 brasseries en Bourgogne dont 3 dans l'Yonne, 5 dans la Nièvre, 11 en Saône-et-Loire et 12 en Côte d'Or.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">C'est quasiment une filière. D'après notre enquête, le conseil régional de Bourgogne n'a pas mis en place une politique de filière dans ce domaine, qui pourrait présenter un début de justification à la situation préférentielle de la Brasserie de Vézelay.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-size: 18px;"><a target="_blank" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2015/03/21/La-Brasserie-de-V%C3%A9zelay-menac%C3%A9e-d-expulsion"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">La Brasserie de Vézelay</span></a></span></span><span style="font-size: 18px;"> semble avoir bénéficié d'un gros coup de coeur. Les qualités de persuasion de son dirigeant, ancien cadre supérieur d'un groupe multinational n'y sont sans doute pas étrangères. Non plus que le projet proprement dit. Dans une filière où la marge nette moyenne est de 70% du prix de vente pour une bière artisanale, l'eau et le houblon ne coûtant pas grand chose. Et puis il y a le site situé dans un espace territorial fiscal privilégié par la loi dans le cadre de la politique de revitalisation des territoires ruraux. Alors pourquoi la Brasserie, dans ces conditions, n'est-elle pas bénéficiaire et ne réalise que 50% du montant du chiffre d'affaires prévu ?<br />
<br />
De vraies questions cependant se posent. Quels seraient les indicateurs qui permettraient de valider la réalité des aides </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">cumulées</span> attribuées ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Y a-t-il "<em>des dispositifs exceptionnels"</em> pour les brasseries en Bourgogne dans le cadre d'une création de filière émergente car 32 acteurs sont concernés ?<br />
<br />
Qui est en mesure de valider l'équité de traitement entre ces 32 fabricants de bière de Bourgogne au regard des emplois créés, des investissements réalisés, des chiffres d'affaires et des résultats bénéficiaires obtenus ?<br />
<br />
Quels organes d'évaluation et indicateurs sont prescrits pour le respect des engagements contractés lors de l'octroi des aides publiques ?<br />
<br />
Quelles contreparties sont en droit d'attendre les financeurs publics (emploi, investissement) ?<br />
<br />
Quelle conséquence en cas de dépassement du plafond légal qui fausse la concurrence bourguignonne et combien ont obtenu les autres brasseries ?<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le dirigeant du Vézelienne pourra pas se placer en victime sur ce sujet.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 21px;"><strong>Pierre-Jules GAYE</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;">(avec S.D.)</span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">__________________</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">(*) <em>La brasserie de Sens Larcher</em> a bénéficié d’un prêt Yonne Active à le reprise de l’entreprise en 2005, ceci à hauteur de 20 000 €. Par ailleurs, le conseil général de l’Yonne lui a prêté en 2007 15 500 € dans le cadre d’un investissement sur la chaine d’embouteillage, et pour finir, la brasserie de Sens Larcher a bénéficié d’un prêt / contrat de développement à l’Artisanat du conseil régional, ceci pour 18 900 € en 2013, pour l’acquisition d’un nouveau fermenteur. Le cumul de ces prêts (54 400 </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">€ au total sur une période de 8 ans)</span> n’a pas grand-chose à voir avec les sommes évoqués dans l’article.</span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong><img width="640" height="358" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra5(2)(1).jpg" /></strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Différentes qualités de bière bio (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong><img width="640" height="315" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra6(1).jpg" /></strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>La brasserie de Vézelay est située à Saint-Père-sous-Vézelay (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong><img width="640" height="360" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/chaine.jpg" /></strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Une chaîne de production ultra-moderne que peuvent envier nombre de vignerons (DR)</strong></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/04/07/La-Brasserie-de-V%C3%A9zelay-a-cumul%C3%A9-les-aides-publiques-au-del%C3%A0-de-la-norme2#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/7610La cabale totale dans l'Yonne qui se tire une balle dans le piedurn:md5:52a448937e124b94568c2af4dde97a502016-03-29T13:30:00+02:002016-03-31T15:08:22+02:00Pierre-Jules GAYEPOLITIQUEactionsandré villiersauxerrebrasserie de vézelaycession d actionsconseil départementaldénonciationenquête judiciairefrançosi patriatmichel pisaniperquisitionpréfetrepreneursyonne développementyonne équipement<h2>On voudrait tuer Yonne Équipement, outil d'aménagement économique du territoire objectivement performant depuis 20 ans, qu'on ne s'y prendrait pas autrement. À qui donc pourrait bien profiter le crime ... Yonne Équipement est, depuis un an, l'objet de contrôles et d'une enquête judiciaire au moment où 52% de ses actions doivent être cédées avant le 31 décembre, réforme territoriale oblige. Qui a intérêt à paupériser la valeur des actions avant cession ? Évaluée à 28 euros par André Villiers le vendeur forcé et à 12,15 ou 20 euros par d'autres</h2> <p> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="554" height="415" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/934730_1679892995604054_546737235317265008_n.jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong><span class="fbPhotosPhotoCaption" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption"><span class="hasCaption">Pose des plateaux en cours chez Yonne Laser à Monéteau Bientôt, le bâtiment sera hors d’eau, hors d’air (DR)</span></span></strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>L</strong></span><span style="font-size: 18px;">e parquet d'Auxerre a ouvert une enquête préliminaire (1) pour déterminer si la SEM (société d'économie mixte) Yonne Équipement (2), bras armé </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">en matière de développement économique </span>du conseil départemental avec l'association Yonne Développement créée en 1989 sous la présidence de Jean Chamant ,ne détournait pas des fonds publics dans l'exercice de sa gestion. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le champ du détournement supputé est bien délimité : les subventions (</span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">conseil régional (80 000 euros) et du conseil départemental (60 000 euros) </span> destinées à la construction du batiment dont le locataire est la <a target="_blank" href="http://www.brasseriedevezelay.com/fr/accueil/"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">brasserie créée à Saint-Père-sous-Vézelay</span></a>, en 2012.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Une perquisition en bonne et dûe forme a eu lieu le lundi 2 mars, toute la journée, dans les locaux du siège de Yonne Équipement menée par la brigade financière de la police judiciaire d'Auxerre. On notera que personne n'a été mis en garde à vue. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'enquête est donc en cours et il faut attendre les conclusions. Soit l'ouverture d'une information judiciaire sous l'autorité du juge si le dossier est consistant, soit un classement sans suite s'il est vide.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'information a fait d'autant plus de buzz dans le landerneau qu'est mise en cause une véritable institution et un phare dans le paysage économique du département. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'actionnaire principal de la SEM Yonne Équipement est le conseil départemental de l'Yonne à hauteur de 52 %. Les actionnaires minoritaires sont des banques, des communautés de communes etc (3).</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'information est diffusée dans un contexte particulier où le conseil départemental de l'Yonne est visé et dont l'image est dégradée par plusieurs affaires, des erreurs de gestion et défaut de contrôle des satellites Domanys premier bailleur social de l'Yonne (32 millions de déficit), l'EPCC (conservatoire de musique) 25 millions de déficit et les Arts Vivants également déficitaires dans une proportion nettement moindre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La capacité humaine à faire des amalgames et à généraliser étant sans limite - et nous avons tous tendance à le faire si nous n'y prenons pas garde - la tentation est évidente de mettre tout ce monde, souvent sans savoir qui en-dehors des élus qui ont bon dos, dans le même sac. <em>Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ... (Francis Bacon).</em><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Dénonciations</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Et bien justement, si l'on prend soin d'examiner les choses d'un peu plus près et en détail, c'est sur des "dénonciations" (un fameux article 40), que le parquet d'Auxerre a été alerté. La brasserie de Vézelay fait de la bonne bière mais est en conflit avec Yonne Équipement depuis au moins deux ans. Elle ne paye plus ses loyers pour l'utilisation du bâtiment industriel construit par Yonne Équipement et qui est l'objet d'un bail (Yonne Équipement est bailleur mais ne fait pas de crédit-bail), car le propriétaire conteste les clauses du contrat.</span><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La brasserie de Vézelay a ainsi vu le propriétaire du bâtiment, Yonne Équipement, opérateur du conseil général, <a target="_blank" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2015/03/21/La-Brasserie-de-V%C3%A9zelay-menac%C3%A9e-d-expulsion"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">brandir le spectre de l'expulsion </span></a>au mois de mars 2015.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le conflit a pris, au fil du temps, des proportions telles que le locataire de la brasserie, le dos au mur et sûr de son bon droit, a décidé d'attaquer. Avant que le préfet de l'Yonne tente une médiation. En vain.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="277" height="277" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/logoYE-1(2).png" /><img width="267" height="267" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/logoYD(1).png" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La brasserie a été condamnée à payer un lourd passif de loyers et à quitter les lieux par jugement en référé au mois de juin 2015, du tribunal de grande instance d'Auxerre et le bail commercial qui le liait a été rompu. </span><span style="font-size: 18px;">Une procédure de sauvegarde est en cours et le gérant Marc Neyret, qui bénéficie de soutiens placés, toujours persuadé de son bon droit en dépit du jugement du tribunal, mène un combat perpétuel contre Yonne Équipement à différents niveaux. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La SEM Yonne Équipement a subi en 2015, un contrôle de l'Urssaf et un contrôle fiscal portant sur les dernières années. Or il n'y a eu ni redressement fiscal, ni la moindre remarque négative. En une année donc, il y aurait eu des irrégularités comptables ou spéculations de trésorerie concenant la somme de 80 000 euros servie par le conseil régional lors de la création, en juillet 2012, de la Brasserie bio de Saint-Père-sous-Vézelay ?<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il faut savoir que la subvention ne passe pas tout droit des caisses des conseils régional et départemental dans les poches du propriétaire de la Brasserie. Il y a des procédures et des règles de comptabilité publique à respecter. Heureusement d'ailleurs car il s'agit aussi de l'argent du contribuable.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Sur le fond, la subvention n 'est pas dans la trésorerie de Yonne Équipement car elle est inscrite dans le plan de financement du projet immobilier de la Brasserie de Vézelay et inscrite au passif de son bilan. Elle vient en déduction du montant de l'investissement et il y contractualisation des prêts pour le différentiel. Cette subvention vient payer directement les fournisseurs. Ce n est pas un actif. </span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Qui a intérêt à mettre </strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Yonne Équipement en difficulté ?<br />
</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Yonne Équipement est propriétaire du bâtiment de la Brasserie. Les banques sont propriétaires des machines par le truchement de prêts. Les aides publiques et un investisseur privé, financent les pertes d'exploitation de la société depuis 4 ans.</span> <span style="font-size: 18px;">Force est de constater que le business plan ambitieux</span><span style="font-size: 18px;"> n'a pas tenu ses promesses. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">Les comptes 2015 de la Brasserie de Vézelay annoncent 150 K€ de chiffre d'affaires en plus (le CA global est de 650 ko). Il reste qu'il ne représente que 50 % du prévisionnel annoncé en 2011, avec des pertes à 40 K€. La société n''est donc toujours pas bénéficiaire.<br />
Une augmentation de capital de 200 K€ a été nécessaire, il y a un mois, pour permettre à l'entreprise de rester en <em>plan sauvegarde</em> et lui éviter le redressement judiciaire.</span> </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Dossier sensible et difficile à vivre pour André Villiers, président du conseil départemental mais aussi dans son canton dont il est issu, où il a été maire à Vézelay.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">On comprend mal ce dossier, ce conflit. D'un pur point de vue financier et comptable, les choses paraissent limpides. Pourquoi ces acharnements et aussi longtemps qui semblent s'auto-alimenter ? Comment se fait-il que la récréation n'a pas pu être sifflée ? Pourquoi des politiques dont François Patriat, ancien président de région, se sont-ils mêlés de l'affaire, en tentant d'influencer le cours des choses ? <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Qui a intérêt à mette Yonne Équipement en difficulté, aujourd'hui ? Pourquoi ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Un fleuron convoité</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Yonne Équipement est un fleuron. En 20 ans dans l'Yonne, Yonne Équipement représente 77 millions d'investissement sur 120 000 m2 créés et 5 000 emplois effectiffs. Jamais la SEM n'a reçu </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">du conseil départemental de l'Yonne, aucune</span> subvention de fonctionnement mais des aides dites de droit commun dont peuvent bénéficier tous les investisseurs immobiliers. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le Sénonais Gilles Groneau, homme de qualité, qui a conçu le concept de Yonne Équipement au début des années 90, adossé à l'association Yonne Développement (2), doit être consterné. Cependant l'ingeneering apparaît solide, transparent et bien flèché. Ici au contraire d'ailleurs, pas de spéculation possible. Pourquoi ? Parce que dans les contrats sont intégrées les promesses de vente. Impossible donc d'espérer une plus-value dix ans après sur les bâtiments.</span> <span style="font-size: 18px;">Un concept par ailleurs copié par d'autres départements.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Et puis il y a un autre homme, Michel Pisani, le président du conseil d'administration de Yonne Équipement. Personnage discret, homme d'ombre qui oeuvre. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">C'est lui qui, directeur général, avec Jean-Jacques Lenne (formation) </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">et avec Jean Saint-Réquier (l'ingénieur administratif)</span>, furent les piliers de la création, en 1990, de la maison de l'Entreprise à Auxerre. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Un trio qui réussit contre vents et marées à créer en France la première école d'ingénieurs par la voie de l'apprentissage, projet auquel personne ne croyait et que d'aucuns ne voulaient pas, cfr le comité d'éthique des ingénieurs qui voyait là une dévalorisation du métier, alors qu'un rapport de 1990, montrait que la France allait manquer d'ingénieurs. Ce fut une épopée et une sacrée équipe qui ne lâcha jamais. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Mais en septembre 1990, la première école d'ingénieurs par alternance de ce type en France ouvrit à Auxerre appuyée sur l'UFR, l'unité de formation et recherche, sciences et techniques. Des enseignants chercheurs et doctorants, l'UFR sciences et techniques a permis ça avec les formations bac +2. Depuis ce type d'écoles s'est multiplié sur tout le territoire national.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Alors allez-vous dire, quel rapport avec notre affaire ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Scénarios multiples</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">D'abord Michel Pisani, le président du conseil d'administration de Yonne Équipement, qui apparaît très rarement sur le devant de la scène, n'est pas un perdreau du mois d'août. Ensuite, ses compétences sont reconnues dans le temps ainsi que son éthique et sa probité dans un univers de compétition souvent cruel. Il a toujours gardé le cap quelles que soient les circonstances. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Alors à qui profite le crime ? Qui tirera les marrons du feu ? </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La cession des 52% (les 3/4 des 52% exactement) du capital de la SEM Yonne Équipement détenus par le conseil départemental doit intervenir avant la fin de l'année, comme l'impose la loi de réforme territoriale NOTRe. La loi transfère la compétence économique des départements aux régions et intercos. <a target="_blank" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/02/21/Quel-repreneur-pour-la-SEM-Yonne-%C3%89quipement"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Ils sont plusieurs candidats potentiels au rachat des 52%. </span></a></span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">Le syndicat d'électrification de l'Yonne que préside Jean-Noël Loury (qui a dit non lors de l'AG du 26 février), la puissante SEM 92 qui veut étendre sa zone d'influence dans le cadre d'un rapprochement de l'Yonne avec l'Ile-de-France, les intercommunalités (Avallon, Sens et Auxerre, Migennes sont déjà actionnaires) associées à la compétence du développement économique, et enfin, la région Bourgogne France-Comté.<br />
</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">Comment dans ces conditions, le concept et l'identité de Yonne Équipement pourra-t-elle être préservée si elle tombe entre les mains d'un acteur subalterne au territoire limité ? On pourrait théoriquement envisager la création d'une nouvelle SEM à géométrie choisie (selon quels critères?) mais c'est long la création d'une SEM, plusieurs années parfois. On peut tout imaginer, c'est bien là le problème et la confusion d'autant que les inconnues sont réelles. </span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">1/ Que va conclure l'enquête préliminaire de la justice ? Quelles en seront les conséquences ?</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">2/ </span></span><span style="font-size: 18px;">Pour le moment, personne ne connaît le devenir de l'agence Yonne développement qui est une association. Laquelle est le navire amiral du bras armé du département pour le développement économique dans l'Yonne. Lié consubstantiellement à Yonne Équipement, bref indissociable en principe.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">On pourrait logiquement imaginer dans une perspective départementale que le couple Yonne Développement-Yonne Équipement soit porté par les deux structures les plus importantes de l'Yonne, à savoir les PETR du grand Sénonais et du grand Auxerrois voire pourquoi pas les PETR de Puisaye et du grand Avallonnais qui n'existe plus juridiquement, mais qui pourrait renaître. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Cette logique de territoire fait cependant long feu sur le plan à la fois conceptuel et concret. Le Pays de Treigny-Perreuse est entrain de créer une structure spécifique pour le développement économique (cultures bios destinées à alimenter notamment les cantines scolaires entre autres) qui bénéficiera de subventions européennes, alors qu'existent un PETR de Puisaye et deux communautés de communes avec la Forterre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> En somme tout le monde peut prétendre à la compétence en matière de développement économique et accéder aux tuyauteries des mannes de subventions européennes, d'État et régionales, ... sauf les conseils départementaux.<br />
</span><span style="font-size: 30px;"><strong><br />
</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Vers la dissolution ?</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Yonne Équipement-Yonne-Développement apparaît comme la poule aux oeufs d'or, la structure qui marche bien et qui obtient des résultats probants. Sérieusement, quand on regarde bien, quel boulot d'aménagement du territoire en vingt ans !<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Villiers le dépossédé est un maquignon et avant tout un paysan il ne faut pas l'oublier. Il ne va pas laisser faire. Il a commencé par réduire la subvention 2016 à Yonne-Développement de 70% la ramenant à 120 000 euros (370 000 l'année dernière). Il a mis la barre de l'action de la SEM Yonne Équipement, à céder, à 27 euros. On parie qu'il ne baissera pas son prix. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Conséquence : en fin d'année, la structure s'éteint, au 1er janvier 2017, Yonne Équipement n'existe plus juridiquement. Imagninez le préfet en bon soldat de la République porte-parole de l'État, dans le rôle du médiateur d'une AMI (appel à manifestation d'intérêt, sorte d'appel d'offre) s'acharner à prendre rang en fixant les propositions dans les offres d'achat éventuelles. "<em>Monsieur le président Villiers, vous avez une offre à 18 euros, vous pourriez l'accepter...". </em>Sachant que le préfet ne peut en aucun cas imposer le prix, ce pourrait donc bien être la foire aux vaches et le dépouillement de l'outil. Dissous de facto. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Qu'en pensent </span><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">les maires auxquels on est en train de faire accepter l'idée qu'il faut sortir quelques centaines de milliers d'euros pour reprendre les actions de la structure Yonne Équipement ?<br />
</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Par delà ce qui ne sont que péripéties le bon sens et la raison ne consisteraient-ils pas à préserver ce qui marche et améliorer ce qui ne fonctionne pas ?<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 21px;"><strong> Pierre-Jules GAYE</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5"><br />
</span></span></p>
<p> _____________________________________</p>
<p><span style="font-size: 18px;">(1) L'enquête préliminaire est conduite sous l'autorité du procureur de la République. Contrairement à l'information judiciaire qui relève de l'autorité du juge d'instruction</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">(2)</span><em><span style="font-size: 18px;"> </span><span style="font-size: 18px;"> </span><span style="font-size: 18px;">Y</span></em><span style="font-size: 18px;">onne équipement est un partenaire dans le montage et le suivi des projets immobiliers d’entreprises : définition de la typologie du bâtiment, élaboration du cahier des charges, achat de la parcelle, financement et construction… Lorsque le bâtiment est achevé, signature avec l’entreprise d’un bail de location de 10 ans avec option d’achat. Le patrimoine de Yonne Équipement est aujourd’hui constitué de plus de 45 bâtiments. </span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">(3) </span><span style="font-size: 18px;">Actionnaires en % de la SEM Yonne Équipement</span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><br />
Conseil Départemental de l'Yonne 52,3%<br />
Communauté de l'Auxerrois 10,9%<br />
Yonne Développement 5,0%<br />
Caisse des Dépôts et Consignations 14,2%<br />
Dexia 0,9%<br />
Crédit Agricole Champagne - Bourgogne 0,9%<br />
Banque Populaire Bourgogne 0,8%<br />
Caisse d’Épargne Bourgogne 1,6%<br />
Bernard Krief Consulting 0,1%<br />
Chambre de Comm. Indus. de l’Yonne 0,7%<br />
Chambre de Métiers de l’Yonne 0,2%<br />
SAFIDI 1,3%<br />
Communauté de Communes Forterre-Val d'Yonne 0,2%<br />
Communauté de Communes de l’Agglomération migennoise 1,2%<br />
Communauté d'agglomération du Sénonais 2,4%<br />
Communauté de Communes Avallon-Morvan-Vauban 2,4%<br />
Ville d’Auxerre 4,8%</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">(4) </span><span style="font-size: 18px;">Les deux structures (agence de développement et SEM Yonne Équipement) ont deux objectifs différents : la 1ère s'occupe de conseiller les entreprises, de les accompagner dans leur implantation, de prospecter et de "vendre" le territoire, etc. La SEM s'occupe de construire des bâtiments industriels.</span> <em><span style="font-size: 18px;">"Comme elles sont de statuts et d'objets différents, elles ne peuvent pas fusionner </span></em><span style="font-size: 18px;">". Elles sont cependant complémentaires ainsi que leurs compétences. On ne confondra donc pas les idées et les mots : </span><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5">en l'occurence l'existence même de la structure et qui la finance</span></span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><span class="_5yl5"><img width="709" height="454" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/12321274_1680612435532110_8270049275603557803_n.jpg" /></span></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><strong><span id="fbPhotoSnowliftCaption" data-ft="{"tn":"K"}" tabindex="0" class="fbPhotosPhotoCaption"><span class="hasCaption">Fin de chantier EUROPAGRI à Tonnerre, les premières machines sont arrivées. Il ne reste plus qu’à mettre en service la chaudière à granulé. Deux personnes travaillent déjà à temps plein sur le site et une embauche est prévue pour le mois d’avril (DR)</span></span></strong></span></p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/03/29/La-cabale-totale#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/7589La SEM Yonne Équipement opte pour la mise en bièreurn:md5:b6a2d74b05f4f7b31edeb4ee505425f82016-03-24T21:31:00+01:002016-03-25T08:40:08+01:00Pierre-Jules GAYEECONOMIEbrasserie de vézelayclarisse martinconfianceconseil d administrationcontre-attaqueharcèlementmichel pisaniperquisitionprocédures judiciairesyonne équipement<h2>Après avoir été victimes du discrédit jeté par une perquisition impromptue et infamante consécutive à une dénonciation, à des attaques judiciaires avec acharnement d'un client à qui elle a permis par un portage immobilier de mettre en place son activité (<em>La Brasserie de Vézelay</em>), les administrateurs de Yonne Équipement, à l'unanimité, ont renouvelé en assemblée leur confiance à leurs dirigeants et leur ont donné mandat pour contre-attaquer. Avec le plein accord du président du conseil départemental, de l'Yonne actionnaire majoritaire, décidé à porter plainte si de besoin et à aller au bout du bout</h2> <p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="360" height="640" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/pisani.jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Michel Pisani a été plébiscité à la tête de la SEM (société d'économie mixte) Yonne Équipement, jeudi après-midi, par le conseil d'administration (DR)</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>L</strong></span><span style="font-size: 18px;">e conseil d'administration de Yonne Équipement s'est réuni, jeudi après-midi, à Auxerre. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En cette période tourmentée par la cession à venir des parts du conseil départemental de l'Yonne dans la Société d'économie mixte Yonne Équipement, un CD qui perd sa compétence économique suite à la loi NOTRe de réforme territoriale ; et les procédures judiciaires engagées contre Yonne Équipement par <em>La Brasserie de Vézelay</em> installée dans un local construit par Yonne Équipement ; l'équipe de Yonne Équipement a vécu pendant de nombreux mois des moments difficiles et incertains.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Or la confiance la plus totale, semble-t-il, a été renouvelée au président Michel Pisani ainsi qu'à la directrice générale, par les membres du conseil d'administration de la SEM (société d'économie mixte) Yonne Équipement, jeudi après-midi, réunis en assemblée générale extraordinaire.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Volonté d'engager tous les recours</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">À l'unanimité, à l'exception de la voix de Marie-Laure Capitain qui s'est abstenue, vice-présidente du conseil départemental, présidente de la commission des finances. Cherchez l'erreur. <br />
</span><span style="font-size: 18px;">Une autre conseillère départementale, </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">Malika Ounès, </span>présidente de Yonne Active Création, autre satellite du conseil départemental, </span><span style="font-size: 18px;">n'était pas présente.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les membres du conseil d'adminstration ont en outre affirmé la volonté fortement exprimée d'engager tous les recours et d'aller jusqu'au bout dans le dossier de la Brasserie de Vézelay.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Un signe : le Réseau Entrreprendre ne suit plus son lauréat dans la cabale (une collusion d'élus et de conflits d'intérêt) engagée contre Yonne Équipement.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En outre, les comptes 2015 de la Brasserie de Vézelay annoncent 150 K€ de chiffre d affaires. Il reste qu'il ne représente que 50 % du prévisionnel annoncé en 2011, avec des pertes à 40 K€. La société n''est donc toujours pas bénéficiaire.<br />
Une augmentation de capital de 200 K€ à été nécessaire, il y a un mois, pour permettre à l'entreprise de rester en <em>plan sauvegarde</em> et lui éviter le redressement judiciaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il sagit de la "<em>1er start up"</em> de production de bière recapitalisée à hauteur de 400 K€ en 3 ans, par des bienfaiteurs qui semblent être des déficalisateurs, qui sont toujours minoritaires en participation au captal. Capital de départ 114 K€. Ils devaient devenir majoritaires. Or il n'en est rien.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Enfin, lors de l'assemblée générale, le guide d'actionnaires pour la cession des parts sociales du conseil départemental dans la SEM a été présenté ainsi que les intentions d'acquéreurs envisagées.</span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">P-J. G.</span></strong><span style="font-size: 18px;"><br />
<br />
<br />
</span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/03/24/La-SEM-Yonne-%C3%89quipement-opte-pour-la-mise-en-bi%C3%A8re#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/7578La SEM Yonne Équipement victime d'un acharnement judiciaire de la part d'un locataireurn:md5:6c03748e960e55f0de8cff979e84f72f2016-03-12T11:43:00+01:002016-03-12T17:55:01+01:00Pierre-Jules GAYEECONOMIEbrasserie de vézelayconflit bailleur-locatairedécision judiciairesem yonne équipement<h2><span style="font-size: 18px;">Une perquisition a été menée, lundi
dernier, par les enquêteurs de la police judiciaire d’Auxerre, dans les
locaux auxerrois de la SEM (société d'économie mixte) Yonne Équipement,
dont l'actionnaire principal est le conseil départemental</span></h2> <p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Les investigations ont pour objet l’utilisation d’une subvention versée par Yonne Équipement, que préside Michel Pisani, au bénéfice de l’un de ses locataires,<a target="_blank" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2015/03/21/La-Brasserie-de-V%C3%A9zelay-menac%C3%A9e-d-expulsion"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> la brasserie de Vézelay, installée à Saint-Père.</span></a> En conflit avec la SEM de longue date et condamnée à payer un passif de loyers et à quitter les lieux par jugement du tribunal de grande instance d'Auxerre, en juillet dernier. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Une procédure de sauvegarde est en cours et le gérant Marc Neyret attaque Yonne Équipement à différents niveaux</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> COMMUNIQUÉ de PRESSE<br />
Yonne Équipement<br />
Brasserie de Vezekay</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> "La SEM – Yonne Equipement subit un acharnement judiciaire de la part d un locataire qui du fait qu’il n a pas voulu payer une franchise de loyers accordées en 2013-2014 s’est vu condamner par le Président du Tribunal de Grande instance d’Auxerre en référé au mois de juin 2015.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Il a du régler immédiatement la somme de 57 000 euros et le bail commercial qui le liait a la SEM – Yonne Equipement depuis 2012 a été dé facto rompu.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Le juge de l'exécution est intervenu pour valider la saisine des comptes après défaut de paiement durant les mois qui ont suivi l’ordonnance de justice délivrée par le Président du Tribunal de Grande instance d’Auxerre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Le spectre de l'expulsion a été brandi dès avril 2015 - dans une démarche toujours excessive - par le locataire, qui s’est placé en procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce d’Auxerre du fait des incertitudes résultants des contentieux qu’il multiplie sans succès depuis plusieurs années et qui de facto met son exploitation dans une grande précarité.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Le Président est très attentif au devenir des 3 salariés présents sur site et à ce titre à toujours souhaité conserver une certaine réserve. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> La SEM – Yonne Equipement déplore cette situation et confirme que c'est bien au locataire de prendre ses responsabilités et d'accepter les conséquences de ses postures ainsi que de réaliser son chiffre d’affaires conformément aux engagements pris en 2012 dans son prévisionnel comme le ferait tout bon chef d entreprise.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Poursuivre cet acharnement judiciaire et ce discrédit à l'endroit de l'outil public n'apportera pas de chiffre d'affaires et de solutions pour la pérennité de l entreprise, mais est-ce le sujet ? </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> En 2015, la SEM a eu un contrôle fiscal qui n’a relevé aucune irrégularité lors de la vérification comptable sur la période 2012-2015. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> A la suite d’une énième dénonciation qui a entrainé une enquête préliminaire de la justice, tous les éléments juridiques et comptables ont été remis aux enquêteurs la semaine passée afin de prouver la probité, ainsi que de bonne foi et le bien fondé des positions prises par le Conseil d’Administration de SEM – Yonne Equipement. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> "À ce jour, la gestion de la SEM – Yonne Equipement ne souffre d’aucune irrégularité et nous attendons sereinement que cela soit confirmé par ceux qui ont diligente cette enquête."</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px;">Michel PISANI, président du conseil d'administatrion de la SEM Yonne Équipement</span></strong></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/03/12/La-SEM-Yonne-%C3%89quipement-victime-d-un-acharnement-judiciaire-de-la-part-dun-locataire#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/7537La Brasserie de Vézelay menacée d'expulsionurn:md5:d80692c661eb2977d34f0f75a6f0fde22015-03-21T08:56:00+01:002015-03-26T06:46:10+01:00Pierre-Jules GAYEECONOMIEAndré Renardbière biobrasserie de vézelayDidier MichelGérard Desboisimbrogliomarc neyretmichel pisaniprocédure d expulsion en référépur maltRéseau Entreprendre Bourgognevideovézelay<h2>L'unité de production fonctionne depuis le mois de juillet 2012. Le développement des ventes de bières bio a été fulgurant. Un conflit de droit privé entre un bailleur, Yonne Équipement et son locataire, liés par un bail commercial signé en 2012, a pris des proportions énormes. Le dossier passe en justice à Auxerre, mardi 31 mars</h2> <p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://www.auxerretv.com//www.dailymotion.com/embed/video/x2kl2k3" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><u><strong> ARTICLE ACTUALISÉ, MERCREDI À 18 HEURES</strong></u></span></p>
<p style="text-align: center;"><img width="640" height="358" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra5(2).jpg" alt="" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La Brasserie de Vézelay, située à Saint-Père, au pied de la Basilique, produit des bières bio et connaît depuis ses premiers pas en juillet 2012, un très fort développement.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">On trouve les bières de la Brasserie de Vézelay dans l'ensemble des rayons des magasins de Bourgogne. Mais aussi dans les magasins Franprix ou Metro en divers points du territoire du pays. La bière blonde, quant à elle, est présente dans l'ensemble des magasins Auchan à travers la France.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Chaque jour, les bières de la Brasserie de Vézelay séduisent de nouveaux clients, en particulier en Ile-de-France, Nord et Est. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La qualité des bières est plébiscitée par de nombreux Chefs étoilés et reconnus par les médailles obtenues chaque année au Concours Agricole. La Brasserie de Vézelay commence d'ailleurs à exporter.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
F</span><span style="font-size: 18px;">ace à ces succès, la Brasserie investit pour augmenter de 50 % sa capacité de production, car elle veut augmenter son chiffre d'affaires.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Tout irait bien si la brasserie de Vézelay n’était sous le coup d'une procédure d'expulsion en référé pour le mardi 31 mars 2015. Mardi prochain. Le propriétaire est Yonne Équipement, bras armé du conseil général. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="359" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra2.jpg" alt="" /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Marc Neyret, patron de la Brasserie de Vézelay qu'il a créée ex nihilo : l'homme ne dort plus (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Imbroglio</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Selon Marc Neyret, un différend existe depuis le début : le bâtiment de 800 m2 n'aurait pas été livré à temps et il a du prendre en charge des travaux de finition tels parquets etc.</span><span style="font-size: 18px;"> Comme il avait commandé les machines de la brasserie (un an de délai), il s'est retrouvé coincé, contraint de démarrer l'activité pour rembourser les machines. Le bail commercial au loyer de 8 200 euros par mois (estimé à 35% au-dessus du marché) a bien été signé par lui après le lancement de la production. Mais il a été contesté depuis le début, sous divers aspects. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">C'est ce bail commercial classique, d'une durée de 10 ans, qui constitue la pomme de discorde, envenimant les relations entre Yonne Équipement et le propriétaire de la Brasserie, depuis le début en 2012.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Des tentatives de transaction ont eu lieu dont une qui a fonctionné, qui minorait le loyer de 25% et suspendait le versement des loyers pendant quatre mois, la contrepartie étant l'achat du bâtiment, en 2015, par le propriétaire de la Brasserie, ce qui n'était pas prévu au départ. L'affaire s'est aggravée et le clash a eu lieu. Recours devant les tribunaux, envoi d'une facture de 50 000 euros par Yonne Équipement pour rattraper les loyers non payés etc. Yonne Équipement qui a perçu pour le projet brasserie une subvention de 140 000 euros soumise à TVA (?) que le propriétaire de la Brasserie n'a jamais perçu. </span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>"Success story"</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La Brasserie de Vézelay, certifiée Iso 2001, considérée par d'aucuns comme une <em>"Success Story</em>" lauréate de <em>Bourgogne Entreprendre</em>, médaillée plusieurs fois, qui a des contacts à l'export avec la Suède, la Finlande, le Japon, va-t-elle se retrouver en situation d'expulsion et de redressement judiciaire ?</span><span style="font-size: 18px;"> Elle a créé 4 emplois plus 2 CDD, plus 1 apprenti, plus des interimaires en saison, explique</span> <span style="font-size: 18px;">Marc Neyret qui a prévu de doubler la capacité de production, cette année, qui engendrerait 1 ou 2 emplois supplémentaires.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> "<em>L'EBE</em> (excédent brut d'exploitation Ndlr)<em> est positif</em>", affirme le chef d'entreprise</span>.<span style="font-size: 18px;"> Il reste à financer les amortissements.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Marc Neyret pointe du doigt ce qu'il considère comme une anomalie voire un dol (*3) depuis l'origine. Si Yonne Équipement a investi 800 000 euros dans le bâtiment, en les amortissant sur 20 ans, sur 15 ans, les remboursements mensuels devraient se situer autour de 4 000 euros pas mois. Loin des 8 200 qui lui sont réclamés. "<em>Leur marge est de 1,5..</em>." soutient le chef d'entreprise de Saint-Père-sous-Vézelay, sous-entendu, est-ce la vocation de Yonne Équipement de faire du profit sur le dos de ceux qu'elle aide ?<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Mardi matin, au cours d''une conférence de presse organisée dans les locaux de la Brasserie de Vézelay à Saint-Père,</span><span style="font-size: 18px;"> Gérard Desbois, président du Réseau Entreprendre Bourgogne et le directeur général du même réseau, André Renard</span><span style="font-size: 18px;">, sont venus soutenir Marc Neyret, appuyer ses demandes et exprimer leur incompréhension face au refus de dialoguer autour d'une table de Yonne Équipement. <em>"Tout ce que nous demandons c'est de pouvoir discuter ensemble et sortir de cet imbrogilo ... dans l'intérêt bien compris de tous" </em>a affirmé le président Desbois (voir la VIDEO).<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Dialogue rompu</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">François Patriat le président de la région est intervenu, André Villiers le président du conseil général qui a obtenu six mois de suspension de paiement des loyers, un administrateur de Yonne Équipement, Didier Michel, membre du réseau Entreprendre Bourgogne, le préfet de l'Yonne la semaine dernière, rien n'y a fait, impossible d'amener les parties à négocier.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Effectivement le dialogue est bien rompu et inexistant</span>.<span style="font-size: 18px;"> L'affaire est entre les mains de la justice qui doit statuer, mardi prochain, en procédure de référé.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les dirigeants de Yonne Équipement n'ont pas souhaité s'exprimer sur ce dossier (*2) qui leur empoisonne la vie depuis deux années et demi. La société d'économie mixte</span> <span style="font-size: 18px;">a vingt ans d'existence dans l'Yonne. Elle a réalisé 75 millions d'euros d'investissement, soit 55 bâtiment et construit 120 000 m2, et favorisé la création de plus de 4 000 emplois en 20 ans. Yonne Équipement est engagé dans de nombreux projets nouveaux notamment au nord de l'Yonne où ils ont réalisé la plateforme Leclerc et Senoble. Le mode opératoire est le même partout pour tout le monde. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La Brasserie de Vézelay, la plus petite réalisation à ce jour, serait le seul cas qui pose problème à propos de l'exécution d'un bail classique de droit privé. Défaut de paiement, loyers en retard qui se sont accumulés, ont amené l'organisme à adresser "un commandement de payer" au mois de janvier 2015, non suivi d'effet. 60 000 euros de retard de paiement après une année de négociations et de dialogue qui ont finalement tourné court.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Si l'on regarde sur internet les bilans de la Brasserie de Vézelay</span><span style="font-size: 18px;">, on constate un déficit annuel en 2012 et 2013. Qui correspond aux subventions du conseil régional 150 000 et 100 000 au titre de l'investissement machines.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La situation était devenue telle</span><span style="font-size: 18px;"> q</span><span style="font-size: 18px;">ue le conseil d'administration de Yonne Équipement "<em>a décidé de recouvrer par la voie légale ses créances, d'une part, afin de ne pas être taxé de </em><em>"</em>soutien abusif à une entreprise<em>"</em>, </span><em><span style="font-size: 18px;">et d'autre part, afin de remettre l'église au milieu du village", </span></em><span style="font-size: 18px;">explique une source proche du dossier.</span><em><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Repartir de zéro</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Si on a peine à imaginer un jugement d'expulsion prononcé par les juges, mardi prochain à Auxerre, l'hypothèse est cependant réelle. Si cette hypothèse se confirmait, peut-on imaginer que Yonne Équipement fera exécuter ce jugement ... ? Possiblement.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Mais si on suit la logique en cours, </span><span style="font-size: 18px;"> celle de la genèse de l'affaire et celle de la procédure d'expulsion en référé, qui apparaît comme un cri de désespoir, compte tenu de la nature de la société, on peut y voir une voie de sortie. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le dossier qui porte sur les modalités du bail commercial</span> <span style="font-size: 18px;">serait en quelque sorte définitivement éteint en cas de jugement d'expulsion. Il aurait le mérite de remettre tout à plat et de donner libre court à la reconstruction, après avoir fait table rase en matière de droits et de devoirs de chacune des parties. Sur de nouvelles bases, négociées, avec le propriétaire entrepreneur, en remettant tout le monde (toutes les parties prenantes) y compris le conseil régiional qui croit dans l'affaire et a mis des billes.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En fait derrière de cruelles apparences, Yonne Équipement n'a ni la vocation ni intérêt à mettre au tapis un entrepreneur local fougueux fut-il, créateur d'emplois, nouveau venu chez les patrons, qui a aussi besoin d'aide et de soutien, car on ne s'improvise pas du jour au lendemain chef d'entreprise. Il y a donc de l'espoir pour que s'esquisse une solution acceptable pour tous dans l'intérêt de la jeune entreprise et ses salariés, qui disposent réellement d'une niche.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il reste à savoir ce que vont décider Marc Neyret et les responsables du réseau Entreprendre Bourgogne qui, lors de la conférence de presse</span>, <span style="font-size: 18px;">ont laissé entendre que, soit ils demanderaient un report de l'audience de mardi, pour gagner un peu de temps, soit ils déposeraient une<em> demande de sauvegarde (*1)</em></span><span style="font-size: 18px;"> ... qui pourrait paradoxalement creuser la tombe de la brasserie.</span><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La décision sera prise de commun accord avec leur avocat</span>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 21px;"><strong>Pierre-Jules GAYE</strong></span>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14px;">_________________________________________<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">(*1) </span><span style="font-size: 14px;">La procédure de sauvegarde intervient avant la constatation de la cessation des paiements. Elle a pour but de favoriser la réorganisation de l'entreprise en difficulté afin de permettre la poursuite de son activité économique, le maintien des emplois, et l'apurement de son passif. Elle aboutit, en principe, à l'élaboration d'un plan de sauvegarde de l'entreprise. Un administrateur judicaire est nommé</span><span style="font-size: 18px;">.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">(* 3) </span><span style="font-size: 14px;">Un <b>dol</b>, en droit français des contrats</span><span style="font-size: 14px;"> est une manœuvre d'un cocontractant dans le but de tromper son partenaire et provoquer chez lui une </span><span style="font-size: 14px;">erreur. Le dol est, avec l'erreur et la </span><span style="font-size: 14px;">violence, l'un des trois vices du consentement</span><span style="font-size: 14px;">. Il est sanctionné par la nullité </span><span style="font-size: 14px;">du contrat. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14px;"> </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong> (*2) Communiqué de Michel Pisani</strong></span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="107" height="159" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/pisa.jpg" /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le président de Yonne Équipement, sollicité, nous a adressé le communiqué suivant.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
</span><em><span style="font-size: 18px;">"Mon rôle de Président est d'appliquer les décisions du Conseil d'Administration de Yonne Équipement au travers du mandat qui m a été confié.<br />
</span><br />
</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 18px;">"La justice est saisie pour statuer sur un différent de droit privé entre un bailleur et son locataire liés par un bail commercial signé en 2012 et nous ne souhaitons pas nous exprimer avant l'audience du 31 mars. Nous avons souhaité qu'une décision rapide soit rendue dans le cadre d'un référé.<br />
"Toute autre communication en dehors de ce cadre ne serait que spéculations et interprétations du droit et des données financières du bail qui nous lie à ce locataire.<br />
"En portant ce dossier devant la justice, le Conseil d Administration de Yonne Equipement a souhaité que cette situation se délie dans le respect et l' intérêt des parties en présence, encadrées par le droit qui régit les relations commerciales. <br />
</span><br />
</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 18px;">"Nous souhaitons que la justice puisse faire son travail dans un climat serein, sans supputation excessive, controverse passionnelle et pression extérieure, simplement sur les faits et les engagements contractuels.<br />
"Yonne Équipement ne fera état d'aucune donnée chiffrée et/ou d'élément de droit sur la procédure qui est en cours durant cette semaine électorale.</span></em><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Michel PISANI Président de Yonne Équipement </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="355" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra7.jpg" alt="" /><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>La drèche pour les vaches</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Fondée en 2012, au pied de la colline de Vézelay au sein du parc naturel du Morvan par Marc Neyret, la Brasserie de Vézelay produit aujourd’hui des bières bio «<em>made in France</em>».<br />
La brasserie s’est d’emblée parfaitement intégrée au paysage et à la vie économique de la région : le bardage du site de production est composé de bois du Parc du Morvan. 7 emplois ont été créés et d’autres sont prévus en fonction du développement de l’activité.<br />
Ce développement fait l’objet d’une attention particulière. En effet, la production est respectueuse de son environnement.<br />
<br />
La brasserie utilise l’eau de source qui alimente le village et nos eaux usées sont retraitées par notre système dédié. La drèche, résidus du malt, est donné à Alain, notre voisin éleveur, pour nourrir ses vaches.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 30px;">Des bières pur malt et bio</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les bières sont exclusivement pur malt et bio sont élaborées selon des méthodes traditionnelles qui respectent une norme de qualité bavaroise très stricte édictée en 1516 : le « Reinheitsgebot », ou loi de pureté.<br />
Selon cet édit la bière ne doit contenir que du malt, du houblon et de l'eau. A l'époque, on ne connaissait, en effet, pas l'existence des levures qui fermentent naturellement la bière.<br />
Ainsi les bières ne contiennent ni sucres ajoutés, ni additifs de quelque sorte que ce soit.<br />
De fermentation haute, non filtrées, non pasteurisées, elles conservent tous les arômes du malt et du houblon.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong>15 hectolitres par jour</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'entreprise dispose d’une capacité journalière de production de 15 hectolitres soit 3 000 bouteilles de 50 cl. Afin de produire les meilleures bières possibles l'entreprise travaille avec une société familiale bavaroise qui fabrique des brasseries depuis près de 350 ans. <br />
<br />
La collaboration avec </span><a href="http://www.indslevbryggeri.dk/" target="_blank"><span style="font-size: 18px;">Indslev Bryggeri</span></a><span style="font-size: 18px;"> (Danemark) et en particulier avec Stefan Peter Stadler (médaille d’or de la meilleure bière Européenne en 2011) permet de proposer des produits d’excellence.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="315" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bra6.jpg" alt="" /></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2015/03/21/La-Brasserie-de-V%C3%A9zelay-menac%C3%A9e-d-expulsion#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/6498