AUXERRE TV - Mot-clé - culture du raisinLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-28T08:41:19+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearLa dégénérescence du vignoble bourguignon... vrai ou faux ?urn:md5:4787ebc53a43df21322b773d904831eb2013-10-09T11:01:00+02:002013-10-10T09:18:10+02:00Pierre-Jules GAYEECONOMIEchamplitteculture biologiqueculture du raisingreffagemarcottagemoinespascal henriotphilippe pacaletpépins de raisinrémy mongetvendangesvidéovignoblevirés<h2>Selon le viticulteur Beaunois Philippe Pacalet, le vignoble français est affaibli par l'utilisation répétée des mêmes souches. La généralisation du greffage doit être remplacée, plaide l'ancien responsable du domaine Prieuré-Roch, à Vosne-Romanée</h2> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les maladies, l'appauvrissement de la vigne proviennent de l'oubli de techniques ancestrales, selon Philippe Pacalet.<br />
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Ce spécialiste, lui-même viticulteur, prône le retour des pratiques des moines qui ont introduit la culture du raisin en Bourgogne.<br />
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A l'époque, les religieux semaient des pépins de raisin, puis sélectionnaient les plants qui étaient alors multipliés par fécondation.<br />
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Depuis la Révolution, cette pratique a disparu... et, désormais, on utilise la technique dite du marcottage.<br />
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On enterre des sarments d'une souche afin de les faire raciner. Un problème d'après Philippe Pacalet, puisque l'on utilise toujours les mêmes souches.<br />
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Issues constamment du "<em>même sang",</em> la vigne serait donc dégénérée. Il faudrait donc, selon lui, revenir à la semence des pépins de raisin.<br />
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Cette théorie fait débat, soutenue par les uns, jugée peu crédible par les autres. Pour <strong>Philippe Pacalet</strong> la question de la santé du vignoble mérite d’être posée.<br />
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Lundi, les vendanges ont débuté chez <strong>Pascal Henriot</strong> vigneron à Champlitte. Le domaine compte 6 hectares en culture biologique, plantés en chardonnay, pinot gris, gamay et pinot noir. La récolte s’effectue à la main. Pascal Henriot précise: "<em> La quantité n'est pas là, on ne fera pas même une demi-récolte car le printemps a été froid, mais c'est mûre, la qualité est là.</em>"</span></p>
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<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="500" align="absMiddle" height="375" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Photo Rémy.jpg" /><br />
</span><span style="font-size: 14px;"><strong>Pascal Henriot en vendange. Photo Rémy Monget pour Auxerre TV (D.R.)</strong></span></p>
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Lorsqu’on lui pose la question de l’appauvrissement de la vigne par la technique du dite du marcottage, Pascal Henriot répond : <em>"Si certaines maladies sont présentes il faut se poser des questions.</em>" Il est favorable à la pratique qui consiste à semer des pépins de raisin, puis à sélectionner les plants qui sont alors multipliés par fécondation pour éviter les maladies."<em> Je compte mettre en pratique cette technique dès cette année</em>." conclut-il.<br />
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 21px;"><strong> <a href="http://remydelavingeanne.blog.lemonde.fr/">Rémy MONGET</a></strong></span></p>
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