AUXERRE TV - Mot-clé - ducsLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T04:41:06+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearUne exceptionnelle exposition sur les ducs de Bourgogne à la BnFurn:md5:93aea44e3317bd055598bab806c89aae2012-03-12T16:47:00+01:002012-03-14T10:16:18+01:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEBnFbourgogneducsenluminuresexpositionflamandslivresmanuscritsminiaturesquintschnerbtahrirtoison-d orétat-bourguignon<h3><span style="font-size: 18px;">La Bibliothèque nationale de France expose les manuscrits des ducs de Bourgogne jusqu'au 10 juin. Un site internet permet de zoomer sur les manuscrits et les ouvrages rares sont présentés dans une application iPad<br /></span></h3> <p><img alt="" style="width: 673px; height: 271px;" src="http://www.auxerretv.com/content/public/bobli.jpg" /></p>
<p><a target="_blank" href="http://expositions.bnf.fr/flamands/livres/armorial/index.htm"><strong><span style="font-size: 21px;"><span style="color: rgb(153, 51, 0);">Pour consulter et feuilletter el Grand Amorial de la Toison d'Or, cliquez ICI</span></span></strong></a></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Les Ducs de Bourgogne, qui étaient en rivalité avec le roi de France, ont mis les livres au service de leur ambition politique. Les précieux manuscrits de la librairie de Bourgogne servaient d’outils de propagande à la gloire de la lignée ducale. A l'époque, aucune autre bibliothèque princière au nord des Alpes n'égalait celle des Bourguignons. <br />
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Les ducs ont fait travailler les meilleurs artistes flamands qui ont donné à l'enluminure toutes les qualités des peintures primitives flamandes. La mort de Charles le Téméraire en 1477 mit fin au rêve bourguigno</span><span style="font-size: 18px;">n.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Ces ouvrages rares ont été numérisés et sont présentés dans </span><span style="font-size: 18px;"><a target="_blank" href="http://itunes.apple.com/fr/app/enluminures-flamandes-la-cour/id501800441?mt=8"><strong><font color="#0080ff">une application iPad</font></strong></a><strong><font color="#0080ff">.</font></strong> Celle-ci est un véritable bonheur pour ceux qui ne peuvent se rendre à Paris. Mais, personne n'est oublié, car la BnF propose aussi </span><span style="font-size: 18px;"><a target="_blank" href="http://expositions.bnf.fr/flamands/index.htm"><strong><font color="#0000ff">un site internet consacré à l’exposition</font></strong></a><strong><font color="#0000ff">.</font></strong> Les visiteurs, bien calés dans leurs fauteuils, peuvent ainsi découvrir les manuscrits richement enluminés, qui étaient les fleurons des bibliothèques des princes du XVe siècle.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Découvrir le contexte ce cette histoire de lettres à travers une introduction audiovisuelle, zoomer sur les images en haute définition, écouter le commentaire sonore de chaque peinture : l’application propose un nouvel angle pour approcher les manuscrits.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le département des Estampes de la BnF lance également un blog, Ad vivum, afin de présenter les collections de manière plus pédagogique et interactive. Les articles sont rédigés par les six membres du département qui complètent selon leurs connaissances, l’actuatilté ou les recherches sur les estampes. Les amateurs ou spécialistes pourront par la suite prendre la parole en ligne. Ce blog a en effet pour objectif de sensibiliser et atteindre un nouveau public. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">En attendant de pouvoir découvrir les originaux à la BnF, retrouvez le <a target="_blank" href="http://expositions.bnf.fr/flamands/index.htm"><span style="color: rgb(0, 0, 255);">site </span></a>de l’institution et l’application sur l<a target="_blank" href="http://itunes.apple.com/fr/app/enluminures-flamandes-la-cour/id501800441?mt=8"><span style="color: rgb(0, 0, 255);">’AppStore.</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">Cette belle exposition est intitulée "<em>Miniatures flamandes 1404 – 1482 ".</em><br />
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<p><a target="_blank" href="http://expositions.bnf.fr/flamands/visite/telecharger/ipad01.pdf"><span style="font-size: 21px;"><strong><span style="color: rgb(153, 51, 0);"><em>Texte de l'introduction audiovisuelle</em></span></strong></span></a></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;"><img alt="" style="width: 730px; height: 507px;" src="http://www.auxerretv.com/content/public/toison.jpg" /></span></span></p>
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<p><span style="font-size: 36px;"><strong>L'Etat bourguignon</strong></span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;"><br />
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<p><em><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">par Bertrand Schnerb. Texte intégral dans le catalogue de l'exposition.</span></span></em><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;"><br />
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Au début du XVe siècle, le destin du comté de Flandre était lié, depuis deux décennies déjà, à celui de l’ensemble territorial en voie de constitution, sous l’égide des ducs de Bourgogne, de la Maison de Valois. L’origine de cette situation historique est le mariage, célébré à Gand en juin 1369, de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne et frère du roi de France Charles V, avec Marguerite de Male, fille unique du comte de Flandre Louis de Male. Dans l’immédiat, ce mariage avait surtout apporté de belles espérances au duc de Bourgogne. Sa femme, en effet, était l’héritière désignée de cinq comtés : du sud au nord, le comté de Nevers, le comté de Bourgogne (la Franche-Comté), le comté de Rethel, le comté d’Artois et le comté de Flandre.<br />
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Dans ce bel héritage, le comté de Flandre était sans conteste l’élément le plus intéressant : non seulement le domaine comtal y rapportait des ressources considérables au prince, mais l’ensemble du pays était riche, tant en raison de son terroir agricole que parce que les villes y étaient le cadre d’une activité de production et d’un commerce dynamique. Bruges, par exemple, avec ses avant-ports de L’Écluse et de Damme, était alors, en importance, l’un des tout premiers centres du grand commerce international ; des colonies de marchands étrangers, italiens, allemands, ibériques, y étaient fixées. Le chroniqueur Jean Froissart écrivait : « de dix-sept royaumes chrétiens les avoirs et les marchandises arrivent à L’Écluse en Flandre, et toutes ont leur délivrance ou à Damme ou à Bruges ». Tirant des revenus importants de prélèvements variés, impôts directs, péages, taxes indirectes sur l’activité économique de ses sujets flamands, le comte de Flandre pouvait être considéré comme l’un des princes les plus prospères du royaume de France.<br />
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Révoltes et guerre civile en Flandre</strong><br />
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<p><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">Le gouvernement de cette principauté nécessitait de grandes précautions, car il fallait compter avec la volonté des grandes villes et notamment de Gand, de Bruges et d’Ypres, les trois « Membres de Flandre » dont les députés étaient les interlocuteurs privilégiés du pouvoir princier. Pendant des années, Philippe le Hardi, en tant que gendre du comte Louis de Male, avait appris à connaître le comté, sa richesse, son particularisme et ses périls. <br />
Avant même son avènement, à partir de 1379, le pays fut secoué par une guerre civile, dont le point de départ avait été la révolte de Gand. Les événements eurent des répercussions durables sur la vie politique, la vie sociale et la vie économique. Le duc de Bourgogne, soucieux d’aider le comte de Flandre, son beau-père, et de protéger l’héritage de sa femme, était intervenu successivement comme modérateur, puis comme partisan de la manière forte. Toutefois, la guerre de Flandre durait toujours lorsqu’à la mort du comte Louis de Male (janvier 1384), Philippe le Hardi et Marguerite de Male, en héritant du comté, durent assumer la lourde tâche de trouver une issue au conflit. Le recours aux armes ayant mené les belligérants dans une impasse, seule la voie de la négociation s’ouvrait à eux. Aussi, en décembre 1385, le nouveau comte et la nouvelle comtesse de Flandre conclurent avec les Gantois révoltés la Paix de Tournai. Ce traité fut le point de départ d’une longue période au cours de laquelle le pouvoir princier dut respecter les privilèges de la ville de Gand et s’efforça d’entretenir de bonnes relations avec les différentes catégories de sa population. <br />
La fin de la guerre civile permit au prince de prendre pleinement en main le gouvernement du comté de Flandre et d’inaugurer une politique de reconstruction active qui se marqua par de nombreuses mesures favorables aux villes, au commerce et aux campagnes. Des concessions furent faites aux marchands étrangers dont l’activité avait souffert de la guerre civile et, à moyen terme, la restauration des échanges à long rayon d’action dont la Flandre était l’une des plaques tournantes, fut assurée.<br />
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<strong>Des réformes institutionnelles</strong><br />
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<p><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">L’accession de la Maison de Bourgogne au comté de Flandre se marqua par l’adoption de réformes institutionnelles. La clef de voûte du gouvernement fut, à partir de 1385, le « chancelier de monseigneur le duc de Bourgogne », dont le modèle était une institution flamande. Par ailleurs, les instances administratives, judiciaires et financières déjà existantes furent profondément réorganisées. En 1386 avait été créée, pour le comté de Flandre, une chambre du conseil et des comptes qui fut installée à Lille. Cette institution donna naissance à une Chambre des comptes, fixée à Lille, et à un Conseil de Flandre, cour de justice comtale qui siégea d’abord à Lille avant d’être transférée, à la demande des sujets flamands du prince, d’abord, en 1405, à Audenarde, puis, en 1407, à Gand. Tels furent les principaux organes du gouvernement bourguignon en Flandre où le pouvoir, au niveau local, était représenté par les baillis comtaux, dont l’existence était antérieure à l’accession de la Maison de Bourgogne.<br />
Au sommet de cet appareil de pouvoir, se trouvait le prince, entouré de son conseil, lorsqu’il séjournait en Flandre dans les principales villes de résidence qu’étaient Bruges, Gand et Lille. Sa présence, cependant, était relativement rare et ses sujets, à de nombreuses reprises, la réclamèrent ou, au moins, celle d’un membre de sa famille : son épouse ou son fils aîné. Pour répondre à cette revendication, Jean sans Peur, durant son principat, fit résider son fils Philippe, comte de Charolais, futur duc Philippe le Bon, à Gand où il reçut une partie de son éducation avant d’être investi, très tôt, par son père, d’une lieutenance pour gouverner la Flandre à sa place.<br />
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</span></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/03/08/Une-exposition-sur-les-ducs-de-Bourgogne-%C3%A0-la-BnF#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/2470Les Pleurants sont à New-Yorkurn:md5:659065e3dd8694b7a666a45cb463bae72010-03-16T10:52:00+01:002010-03-16T11:06:06+01:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEbourgogneclunydallasducsjeansanspeurlosangelesmetropolitanminneapolismuseumnew-yorkpleurantsrichmondsaint-louissanfransiscotombeaux<h2 style="font-weight: normal;">Les 39 statuettes des "Pleurants" des tombeaux des Ducs de Bourgogne à Dijon sont en tournée aux Etats-Unis. Actuellement exposés au célèbre Metropolitan Museum de New-York</h2> <p>A l’occasion de l’exposition consacrée aux "Pleurants" des tombeaux des Ducs de Bourgogne qui a ouvert ses portes au Metropolitan Museum de New-York,jusqu’au 23 mai 2010, le Consul général de France, Philippe Lalliot, a organisé un dîner au Consulat en l’honneur de la mairie de Dijon et du réseau FRAME, à l’initiative de la tournée des 39 "Pleurants" dans 7 villes américaines. Ces statues médiévales d’une quarantaine de centimètres installées à Dijon depuis le XVème siècle, seront les ambassadrices de la ville aux Etats-Unis pendant deux ans, durée de la rénovation de la salle des gardes du Musée des Beaux-Arts de Dijon.</p>
<p>Les fameux<strong> </strong>pleurants du Tombeau de Jean sans Peur seront donc les ambassadeurs de Dijon et de la Bourgogne à New-York,<strong> </strong>Saint-Louis, Dallas, Minneapolis, Los<strong> </strong>Angeles, San Francisco et Richmond, avant de retraverser l’Atlantique<strong> </strong>en 2012 pour une dernière présentation à Paris, au musée de Cluny.</p>
<p>Pour les accompagner dans la Big Apple,<strong> </strong>une délégation d’artistes et de chefs bourguignons sera présente: « Ce sera une chance unique de présenter à nos amis américains le meilleur de notre culture. Seront mobilisés des artistes contemporains, comme Yan Pei Ming, des musiciens avec Thierry Caens, Daniel Fernandez, Yves<strong> </strong>Jamait ou encore Vitalic. Les meilleurs représentants de nos chefs cuisiniers étoilé<strong>s</strong> seront également du voyage. » Toutes ses manifestations ont pour objectif de<strong> </strong>promouvoir l’image de Dijon et de la Bourgogne.</p>
<p><span style="font-size: 21px;"><strong> Religieux et laïcs en états de deuil </strong></span></p>
<p><em>Les pleurants, célèbres sculptures médiévales du tombeau de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, sont au nombre de 39 statuettes de religieux et de laïcs, sculptées dans l'albâtre, admirables de finesse et d'élégance. <br />
</em></p>
<p><em>Elles traduisent tous les états du deuil et sont à juste titre reconnus comme les éléments les plus remarquables des tombeaux des Ducs de Bourgogne. Oeuvres de Jean de la Huerta, à qui Philippe Le Bon confia en 1443 la réalisation de la sépulture de ses parents, Jean sans Peur et Marguerite de Bavière, les pleurants ont toujours suscité l'admiration, même lorsque la création artistique médiévale était déconsidérée, aux XVII et XVIIIe siècles. <br />
</em></p>
<p><em>Cette exposition itinérante est aussi l’occasion pour la ville de Dijon de promouvoir sa culture aux Etats-Unis à travers une opération baptisée "Dijon Must’Art", qui met en avant des artistes, chefs cuisiniers et acteurs économiques dijonnais.</em></p>
<p><span style="font-size: 21px;"><strong>L'incroyable voyage</strong></span></p>
<h2 class="text"><span style="font-size: 12px;">Pour la première fois depuis cinq siècles, les trente-sept statuettes provenant de la sépulture de Jean sans Peur partent loin de Dijon, pour se rendre au Metropolitan Museum à New York. Les pleurants en albâtre datant du XVe siècle n'avaient jamais quitté Dijon, où la sépulture du duc de Bourgogne (mort en 1419) et de son épouse Marguerite de Bavière (morte quatre ans plus tard) est conservée au Musée des Beaux-Arts. Il a fallu dans le plus grand secret faire voyager ces statues. Des protections anti-sismiques ont été ajoutées car elles vont ensuite faire un tour des Etats-Unis.</span></h2>
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<b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcigap_les-pleurants-sont-Ã -new-york_news">Les Pleurants sont à New-York</a></b><br />
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</i></em></p>
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<b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xch9jl_dijon-et-ses-pleurants_news">DIJON ET SES PLEURANTS</a></b><br />
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