AUXERRE TV - Mot-clé - fontaineLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T15:52:42+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearOh capitaine mon capitaineurn:md5:6dd0cde294b1a60673566f103bb75f9b2016-06-01T10:55:00+02:002016-06-03T09:02:24+02:00Pierre-Jules GAYEARQUEBUSADEaguilarajaauxerreberthiercotretfontainegragnichoutondjimercatopuygreniersecksefil<h2>Le mercato du football professionnel débute le 9 juin mais déjà, ça bouge et des hommes s'effacent qui ont compté dans l'imaginaire et les coeurs des supporters</h2> <p> </p>
<p><span style="font-size: 30px;"><strong>D</strong></span><span style="font-size: 18px;">epuis la fin du championnat de Ligue 1 et 2, on est dans le brouillard, le précipice à portée. Ça grenouille en coulisses et dans les back offices mais on ne voit rien.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La transparence est pour plus tard.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Mais des informations sortent.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Vannuchi dont le contrat arrivait à terme, ne sera plus l'entraîneur de l'AJA. Un communiqué sec style arrêté, sur le site de l'AJA, l'a annoncé, en ce triste dimanche dernier.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Un Roumain lui succède, ancien attaquant buteur de Nantes, Moldovan. Il a séduit le président Guy Cotret.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Notons que ce dernier a dérogé à la règle du jeu qu'il s'était imposé : le calendrier suivrait le rythme du passage à la DNCG le gendarme financier. Il a donc du être très séduit, même qu'il a défini la manière de jouer, pressing haut, équipe bloc, football offensif. <br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Si, tirant la leçon de la saison dernière, Cotret avoue jouer le maintien la saison prochaine, Moldovan, lui, a clairement annoncé que l'objectif était de monter en Ligue 1. Allez savoir.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Ainsi passent les hommes, les joueurs qui ont fait rêver, espérer et qui ont diverti en fin de semaine parfois difficile à vivre. On ne verra plus Puygrenier, Sefil, Fontaine, Gragnic, Seck, Berthier, et sans doute Hountondji, Aguilar, Guirassy, d'autres ...<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">On ne reverra plus Jean-Luc Vannuchi, le gentleman du foot et du stade Abbé-Deschamps, qui s'était enraciné dans le terroir. Il doit entraîner le Gaz d'Ajaccio, succédant à Thierry Laurey qui a trouvé un accord avec Strasbourg promu en Ligue 2.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Partis tous sans adieux ni au-revoir. Il est vrai qu'on en reverra dans les équipes adverses. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Ainsi va la vie des pros et de l'univers foot complètement déshumanisé.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Et ce Cotret, qui tel Sisyphe roule sa pierre qui dégringole systématiquement, et tente, chaque année, de reconstruire de fond en comble une équipe pour monter en Ligue 1 qui est davantage un impératif économique que sportif.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Or il faut du temps beaucoup de temps, au moins trois, quatre ans, pour avoir une équipe qui puisse être vraiment performante.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Alors bonne chance, bonne chance à tous.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Reste un pincement de coeur et comme un malaise diffus et persistant. <br />
</span></p>
<p><em><span style="font-size: 18px;">Oh capitaine, mon capitaine</span></em><span style="font-size: 18px;">... merci Puyg. Merci à tous les partants évanouis dans la nature, pas noyés on l'espère. On sait qu'ils n'étaient pas que des pros mercenaires baroudeurs de passage sans âme. Ce sont aussi des hommes qui étaient attachés au maillot bleu. Et peut-être à Auxerre, à la région ainsi que leurs familles.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Merci Puyg. Tu as beaucoup donné, l'exemple surtout. Tu mérites de figurer, ton effigie, dans le salon des légendes et des trophées de l'AJA. Dans la mémoire du club, à jamais.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">En attendant, après des vacances reconstituantes, sache que tu as de belles années devant toi car tu peux encore beaucoup donner.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Et salut coach, à bientôt. Adieu aux larmes.<br />
</span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 21px;"><strong>P-J. G.</strong></span></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2016/06/01/Oh-capitaine-mon-capitaine#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/7755Baby (gaucher) et Fontaine (défenseur) ultimes recrues de l'AJAurn:md5:d9d8db110557e2dc3530f5130b2f55ec2014-09-02T00:36:00+02:002014-09-01T23:36:23+02:00Pierre-Jules GAYEAJAajaauxerrebabychateaurouxfontainetours<h2>Guy Cotret a fait ce qu'il avait dit : recruter un gaucher de couloir et un défenseur</h2> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> L'AJ Auxerre a officialisé l'arrivée de deux nouvelles recrues. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le club, qui cherchait un joueur capable d'évoluer à la fois comme ailier gauche et latéral gauche, a trouvé son bonheur en la personne d'Amara Baby (25 ans), qui arrive de Châteaurou</span><span style="font-size: 18px;">x. Il a signé un contrat de deux ans et a foulé, lundi la pelouse du terrain d'entraînement de l'AJA.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Willy Boly a signé à Braga, dimanche : en compensation, l'AJA a recruté le défenseur du Tours, Thomas Fontaine (23 ans).</span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2014/09/02/Baby-%28gaucher%29-et-Fontaine-%28d%C3%A9fenseur%29-ultimes-recrues-de-l-AJA2#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/5928Baby (gaucher) et Fontaine (défenseur) ultimes recrues de l'AJAurn:md5:70b77ddbfd8dffd5f710c27dad5615052014-09-02T00:36:00+02:002014-09-03T00:03:31+02:00Pierre-Jules GAYEAJAajaauxerrebabychateaurouxfontainetours<h2>Guy Cotret a fait ce qu'il avait dit : recruter un gaucher de couloir et un défenseur... Il en a rajouté deux de plus, sous forme de prêt</h2> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> L'AJ Auxerre a officialisé l'arrivée de deux nouvelles recrues. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le club, qui cherchait un joueur capable d'évoluer à la fois comme ailier gauche et latéral gauche, a trouvé son bonheur en la personne d'Amara Baby (25 ans), qui arrive de Châteaurou</span><span style="font-size: 18px;">x. Il a signé un contrat de deux ans et a foulé, lundi la pelouse du terrain d'entraînement de l'AJA.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Willy Boly a signé à Braga, dimanche : en compensation, l'AJA a recruté le défenseur du Tours, Thomas Fontaine (23 ans).</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Deux autres joueurs rejoignent l'AJA sous forme de prêt.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong><span style="font-size: 18px;">Les quatre dernières recrues</span></strong></u></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Amara Baby (Châteauroux) : milieu offensif (25 ans)<br />
Thomas Fontaine (Tours F.C.) : défenseur central (23 ans)<br />
Yannis Mbombo (Standard de Liège - prêt) : attaquant (20 ans)<br />
Rémi Mulumba (F.C. Lorient - prêt) : milieu défensif (25 ans)</span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2014/09/02/Baby-%28gaucher%29-et-Fontaine-%28d%C3%A9fenseur%29-ultimes-recrues-de-l-AJA#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/5927Max-Pol Fouchet, un socialiste sentimental (1913-1980)urn:md5:25020f25ec0f28cfe2fd5333e93675462013-02-19T18:57:00+01:002013-02-21T18:06:45+01:00Pierre-Jules GAYEFIGURESalgériearagoneluardfontainefouchetlibertéprémonitionroysuzanne dejaertélévisionvidéosvézelayzervos<h3>« Je suis allé au socialisme, dans mon adolescence, par un mouvement sentimental. Le cœur me conduisait, non une doctrine, assurément pas le marxisme, que j’ignorais alors. C’était à Alger, j’avais dix-sept ans, et je constatais des faits inacceptables : la situation des masses musulmanes, le mépris à leur égard, l’inégalité sociale, les menaces de la guerre, etc. ce n’étaient pas des fantasmes, mais des réalités, contre lesquelles je voulais lutter » </h3> <p style="text-align: justify;"><img width="230" height="307" align="left" src="http://www.auxerretv.com/content/public/MPF2.JPG" alt="" /><span style="font-size: 18px;">Né sous le signe du Calvados, dont il eut les lèvres bénies lors de son baptême normand sur le voilier <em><strong>Liberté</strong></em>, mort sous le signe du Bourgogne à <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Vézelay</strong></span> dont il choisit la douceur pour la fin de sa vie. Et, toujours amoureux de la liberté, sa tombe dans le petit cimetière (*) au pied de la basilique porte une petite phrase qui déborde vers le monde : <span style="color: rgb(0, 0, 255);"><em>Il aima la liberté</em></span>, et est orientée de telle sorte que ses visiteurs aient le regard caressé par la splendeur du paysage. Il avait découvert ce berceau où s’étendre pour l’éternité en 1958 et s’était laissé envoûter par la simple et majestueuse beauté de l’histoire et la nature.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
Un normand, fils d’un armateur, Paul-Hubert Fouchet qui, lors de la première guerre mondiale, ambulancier en première ligne à Verdun, s’était proposé d’aller rechercher les blessés agonisants, encourant le risque des nappes de gaz. Il en était revenu les poumons brûlés, ce qui lui fit chercher, en 1923, la clémence d’autres cieux en Algérie. Il mourra alors que son fils n’a que 16 ans, tandis que dans la cour des enfants chantent une ronde…</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
<img width="219" height="318" align="left" src="http://www.auxerretv.com/content/public/MPF(1).jpg" alt="" />La douleur du jeune-homme le déchire… l’injustice de la mort précoce de son père le rongeait, et il avait rêvé de vengeance contre les Allemands. Son père alors l’avait mis en garde : <em>Il me parla comme dans un souffle. </em> « Mon petit, dit-il, mon petit, tu es encore si jeune, je te comprends, mais ce n’est pas ce qu’il te faudra faire… les peuples, les pauvres peuples, vois-tu sont tous des victimes. Tous… Jure-moi plutôt de lutter contre ceux qui les conduisent à la mort… ». <em>Il se tut, sans doute pour reprendre forces, puis il ajouta: </em> «jure-moi aussi de tendre la main aux Allemands, par-dessus ma tombe ». (<a href="http://www.maxpolfouchet.com/index.php/Max-Pol_Fouchet/L_appel_de_la_liberte/Au_Nom_du_Pere.html">source ici</a>)</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
Ce fut le moteur de sa vie. En 1930, à 17 ans, il fonde la section algérienne des jeunesses socialistes. Il crée le journal politique et socialiste « <strong>NON</strong> » qui sera publié de 1932 à 1934. En 1939 il fonde une revue qu’il baptise <em><strong>Fontaine</strong></em> en hommage à<span style="color: rgb(255, 0, 0);"> Nietzsche</span> qui fait dire à Zarathoustra : « Mon âme est une fontaine jaillissante », revue de résistance intellectuelle française contre le nazisme. Elle publie des écrivains résistants à Alger et deviendra rapidement sous l’Occupation la tribune de la résistance intellectuelle française grâce à de nombreux écrivains engagés. Il est déjà ami de Camus rencontré en faculté de lettres. (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_%28revue%29">Source Wikipédia</a>). En juin 1942, à son insistance, Paul Eluard y laisse publier son poème Une seule pensée, connu sous le nom de « <span style="color: rgb(0, 0, 255);"><strong>Liberté</strong></span> ». </span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="231" height="378" align="absMiddle" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Fontaine.JPG" alt="" /></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
Parallèlement, il avait donné à sa vie la direction qu’il voulait. Il voulait être prolétaire. Il fut peintre en bâtiment, puis mousse sur un cargo qui reliait Alger au Havre. Il recherchait la mer de son origine. « La nécessité, par moments impérieuse à un point inimaginable, de sentir que le sol n’est pas stable, qu’il bouge et que je bouge avec lui, accordé ou désaccordé, qu’importe, cette nécessité est violente comme un désir sexuel. » (<a href="http://www.maxpolfouchet.com/index.php/Max-Pol_Fouchet/L_appel_du_voyage/Larret_et_le_depart.html">source ici</a>). Il attendait, disait-il, du voyage ce que Gérard de Nerval appelait « vérifier ses rêves ». Et il ne guérit jamais de la souffrance du retour : <em>Voici ma souffrance, alors que l’avion, longeant le rail du Nil, me ramène en Europe : j’ai vu, le mot est exact, l’innocence, et je remonte à chaque tour d’hélice, vers la terre des culpabilités, vers les états, les églises, les édifices où, depuis des siècles, l’homme juge l’homme, fait peser sur soi les polices temporelles et spirituelles, toutes les formes de la surveillance. Je remonte vers l’empire du verdict, où s’élève trop rarement la protestation : « je ne suis pas coupable »</em> (<a href="http://www.maxpolfouchet.com/index.php/Max-Pol_Fouchet/L_appel_du_voyage/La_souffrance_du_retour.html">source ici</a>).</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Pendant 5 ans il parcourt le monde. <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Les peuples nus</strong></span>, paru en 1953, témoigne de sa fascination pour l’Afrique noire et son mode de vie communautaire. Il chante le Mexique avec <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Terres indiennes</strong></span>, paru en 1955. L’Inde et son érotisme à la fois lourd et subtil le séduisent et il livre ses impressions en 1957 dans <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>l’Art amoureux des Indes</strong></span>. Il sort encore <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Portugal des voiles</strong></span> en 1959. Tous ces livres sont illustrés de photos qu’il a prises lui-même.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
Et puis bien sûr… Il y a l’homme de la télévision ! Voix claire et débordante de vie, pas de lecture de notes, le direct avec tous ses risques et gageures. <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Lectures pour tous</strong></span> de 1953 à 1958, une émission phare de la vie culturelle d’avant 68, <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Terre des Arts</strong></span> de 1959 à 1971, <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Italiques</strong></span> de 1971 à 1974, <span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong>Les impressionnistes</strong></span> de 1974 à 1975. A la disparition du direct il s’éloignera de la télévision.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="314" height="293" align="absMiddle" src="http://www.auxerretv.com/content/public/lamoriciere.jpg" alt="" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
L’amour… oui, aussi. Et c’est la mer qu’il aimait pourtant qui y met fin. Alger, 1941. De façon obsessive il écrit inlassablement des poèmes qui unissent amour mer et mort. (On peut les lire dans le recueil <span style="color: rgb(0, 0, 255);"><em>Demeure le secret</em></span>). Guidé par cette insistance de l’esprit, il termina par un poème décrivant la mort de <strong>Jeanne Ghirardi</strong>, son épouse depuis un an à peine. Une jolie brune souriante, professeur de lettres. Ils en sont inquiets tous les deux, ne comprenant pas. En janvier 1942 elle doit se rendre à Paris pour y retrouver Aragon et Elsa Triolet et présenter son agrégation de lettres. Elle s’embarque sur le <strong>Gouverneur-Général-Lamoricière</strong>, un vieux bateau sur lequel le mazout, trop rare, est remplacé par du charbon. Alors que le bateau s’éloigne du quai Max-Pol a une vision : les lettres Lamoricière se décomposent sous ses yeux et il lit <em>La mort ici erre</em>. Pendant la nuit une tempête se lève et le bateau qui fonctionne au charbon n’a pas la vitesse pour manœuvrer contre les vagues de 10 mètres. A 6 heures du matin… Max-Pol apprend le naufrage au large des Baléares. Il n’a même pas lu la liste des rescapés, sachant que Jeanne était morte. </span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="406" height="293" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Poème prémonitoire(1).jpg" alt="" /><span style="font-size: 21px;"><strong> </strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;">(*)<br />
</span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;">"... Jamais elle n'avait vu nécropole plus poétique que le vieux cimetière de Vézelay : une prairie anarchique, bordée d'arbres, avait fait pousser des stèles dans un hamonieux désordre. Le long du mur d'enceinte, dans des mausolées blancs habillés de lierre et de lichen, le public couché regardait en se reposant et, tels deux gardiens paisibles mais vigilants, Jules Roy et le couple Zervos étaient allongés à l'entrée..." </span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;">(Frédéric Lenoir, <em>La Parole Perdue</em>)</span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color: rgb(51, 51, 153);"><span style="font-size: 18px;">Max-Pol Fouchet, écrivain, journaliste, poète, photographe, homme de radio<strong>,</strong> historien de l'art, ethnologue, etc.</span></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 21px;"><strong> Suzanne DEJAER </strong></span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"> <embed width="420" height="339" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="sameDomain" bgcolor="#ffffff" quality="high" wmode="transparent" src="https://www.youtube.com/v/WH6Q7x8aqvw"></embed> </span></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="650" height="487" src="http://www.auxerretv.com/content/public/le vieux cimetière de vézelay.JPG" alt="" /> </p>
<p style="text-align: center;">Le vieux cimetière de Vézelay (photo jlhuss)</p>
<p style="text-align: center;"> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2013/02/19/Max-Pol-Fouchet%2C-un-socialiste-sentimental-%281913-1980%29#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/3886La fontaine sur les quaisurn:md5:9fe686a57926055c22d620105de03add2012-12-16T09:16:00+01:002012-12-16T09:16:19+01:00Pierre-Jules GAYELA CITEauxerrebassinsfontainepasserrellepontonsquaisréaménagement<h2> La ville d'Auxerre a dévoilé les travaux de réaménagement des quais et de la fontaine, rive gauche</h2> <p><span style="font-size: 18px;">Rive gauche, le réaménagement complet aux abords de la passerelle et la fontaine sont présentés à travers une exposition. <br />
De part et d'autre de la passerelle, deux pontons seront réaménagés, et dans l'axe de la rue Sous-Murs, quatre bassins feront le lien entre la vielle ville et la passerelle.<br />
<br />
</span><span style="font-size: 18px;">Le miroir d'eau-fontaine sera implanté au sortir de la rue Sous-Murs. La passerelle sera aménagée pour permettre des déplacements piétons sécurisés. Pistes cyclables et emplacements protégés permettront un partage agréable de l’espace public en bord d’eau. Ces espaces gagneront du terrain puisqu’ils passeront de 2 hectares à 2,8 hectares.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La rive gauche devrait retrouver son double sens de circulation d'ici 2013.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Pour en savoir plus sur les travaux des quais, suivez ce lien </span><a target="_blank" href="http://www.quais-yonne.fr/demain_projet_choisi.blog"><span style="font-size: 18px;">vers le projet des quais</span></a></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="677" height="380" src="http://www.auxerretv.com/content/public/rive_gauche_fontaine.jpg" alt="" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px;"><strong>Rive droite vue des bassins (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><img width="682" height="295" src="http://www.auxerretv.com/content/public/rive_gauche_rue_sousmurs.jpg" alt="" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px;"><strong>Rive gauche, côté Sous-Murs (DR)</strong></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/12/16/La-fontaine-sur-les-quais#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/3657La fontaine du Carré Saint-Antoineurn:md5:b56cf1cc929235dd2b8f15fa420563612012-12-11T09:32:00+01:002012-12-13T13:10:22+01:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEauxerrecarré-st-antoinechapelleseaufontainehistoiremoulinsvideoVignobleéglises<h2>Auxerre la ville aux 8 moulins, aux 17 églises ou chapelles et aux crus divers</h2> <p><span style="font-size: 18px;">Le Carré (ou la place) Saint-Antoine est à l'équerre dans la rue du Temple. La Maison-Dieu fondée vers 1200, vis à vis de l’église Saint-Regnobert, pour les Antonistes du Viennois, a donné son nom à cette rue. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Elle fut transférée postérieurement dans le quartier des Perrières. En 1467, il est dit dans un censier d’Auxerre que la Maison-Dieu de Saint-Antoine possède des maisons au bourg Saint-Mamert (Censier du Chapitre de 1467). </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le <i style="mso-bidi-font-style:normal">Carre </i>ou carrefour Saint-Antoine est le centre même de cette partie de la ville, tout à côté de la rue du Temple. </span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="480" height="640" src="http://www.auxerretv.com/content/public/stant.jpg" alt="" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px;"><strong>La fontaine du Carré Saint-Antoine (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><u><strong><span style="font-size: 18px;"><iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xvvv51"></iframe><br />
<br />
</span></strong></u></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><span style="font-size: 21px;"><strong>Quartier des Fontaines et du Temple</strong></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Ce quartier a toujours été, depuis le moyen âge, le centre du commerce. La place Charles Surugue ( autrefois des Fontaines), établie au point d’intersection de cinq grandes artères, cette place au centre de la ville, était tout indiquée pour recevoir les marchands de tous genres.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">AUXERRE existait déjà à l’époque gauloise au premier millénaire avant notre ère. Elle est posée sur les bords de l’Yonne ( <strong>du nom de la déesse romaine ICAUNA</strong>), rivière à laquelle elle doit sans doute son existance et qui a joué, tout au long des siècles, un rôle capital dans son développement. AUXERRE est une ville riche de part son passé. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">On y comptait 8 moulins : <strong>Preuilly, Batardeau, Sous Murs, Mi – L’Eau, Judas, Pertuis de la Chaîne, Brichou, Président, Brûlé, Mourlet </strong>, </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">- 17 églises ou chapelles, ( <strong>ST ETIENNE, ST PIERRE EN VALLEE, ST EUSEBE, ST GERMAIN, ST LOUP, ST MAMERT, ST PANCRACE, ST AMATRE, ST JULIEN</strong>,<strong> ST MARIENS, ST GERVAIS</strong>), </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">- de nombreux vignobles dont les crus étaient réputés : <strong>Migraines, Chaînette, Boivin, Judas,Quêtard et Clairions</strong>. Le vin de Migraines était le plus réputé et on le surnommait " </span><em><span style="font-size: 18px;">le vin des rois". </span></em></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le vin de la chaînette est toujours d’actualité et tout auxerrois qui se respecte s’enorgueillit d’avoir dans sa cave quelques bonnes bouteilles de ce cru rare et délicieux provenant de ce petit vignoble poussant en pleine ville. </span></p>
<div> </div>
<p> </p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/12/11/La-fontaine-du-Carr%C3%A9-Saint-Antoine#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/3641Quand la fontaine "s'enflamme"urn:md5:a0badc44e234812ae4c97684f33909c92012-06-22T01:58:00+02:002012-06-22T11:11:55+02:00jlhussPATRIMOINEAuxerrefeufeuilletonfontainegouaixierrePinceminsolsticeSorinStBrisvidéoVignobleYonne<h2><span style="font-size: 18px;">La fontaine "Gouaix" occupe le côté gauche de la route, à la sortie de Saint-Bris-Le-Vineux en allant vers Nitry</span></h2> <p style="text-align: justify;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fontaine st bris photos 001.jpg" alt="" /></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Elle jouxte un magnifique lavoir. Pendant les quelques jours qui encadrent le solstice d'été, l'alliance du soleil et de l'eau produisent des effets lumineux remarquables dans le fond de cette fontaine, à plus de 12 mètres de son étroite porte d'entrée. Comme si le soleil parvenu à son "apogée" annuelle voulait nous faire le clin d'oeil d'un "au revoir" avant de reprendre sa course déclinante.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Grâce à <strong>Michel PINCEMIN</strong> des Amis de l'Église et de l'Orgue de Saint-Bris le Vineux et au Maire de la commune, <strong>Jean-Marc SORIN</strong>, AUXERRE TV peut vous rendre témoin de ce spectacle peu commun et de si courte durée. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'Histoire prétend que <strong>Saint Cot</strong> trouva la mort par décapitation et que son martyr lui fut infligé en soirée aux alentours de 21 heures, un 24 juin 274. C'est le moment de l'embrasement de la fontaine.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><br />
<iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xrojni"></iframe><br />
<br />
</span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/06/22/Quand-la-fontaine-s-enflamme#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/2932Sur le chemin de lumière de l'église de Saint-Bris-le-Vineux, le feu au fond de la fontaine de Gouaixurn:md5:76bb9ab994df6167a28da122278a8a762012-06-21T18:16:00+02:002012-06-23T09:52:38+02:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEchemincoteaueglisefontainegouaixlumièrepierrePinceminPINCEMINsaint-prixsaintpuitssolsticevideo<h3>L'église de Saint-Bris-le-Vineux recèle des joyaux initiatiques méconnus. Sur le chemin de lumière qui traverse la nef au solstice d'été comme à Vézelay, manque une septième tache de lumière, ... qu'on retrouve à la fontaine "Gouaix" où la lumière renaît de ses eaux le 24 juin aux alentours de 21 heures</h3> <p><img width="486" height="624" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Capture(214)(1).jpg" alt="" /></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La lumière renaît au solstice au fond de la fontaine de Gouaix, lieu géométrique et couvert où règnent la paix et le silence, à douze mètres de profondeur. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">L'alliance de l'eau, du feu et de la pierre. Un document exceptionnel d'<strong>AUXERRETV</strong> avec la complicité de Michel Pincemin, membre de l'association<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xrojni"></iframe></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Michel Pincemin, amateur au sens propre, de l'association des Amis de l'Eglise et de l'Orgue, nous fait découvrir en cheminant les trésors et énigmes de l'église de Saint-Bris, lieu sacré d'exception</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><strong><iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xroi77"></iframe><br />
<br />
</strong></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le village de Saint Bris doit son nom au souvenir d’un martyr chrétien, Priscus, décapité au 3e siècle en forêt de Saints en Puisaye. Un seul survivant, Cotus, recueille sa tête et l’emporte en un lieu qui deviendra Saint Prix puis Saint Bris. Cotus sera décapité à son tour.<br />
Saint Germain, évêque d’Auxerre au 5e siècle, découvre la sépulture des deux saints et fait édifier une chapelle à cet endroit. L’église actuelle, construite du 12e au 15e siècle, est embellie à la Renaissance. Les vitraux du 16e siècle ont été créés par les artistes de la cathédrale d’Auxerre.<br />
La façade, dont les statues ont disparu, est très sobre avec son portail en plein cintre et ses portes sculptées. Le portail latéral nord, dit "Porte des Initiés", est remarquable par ses arcatures en accolade et ses merveilleuses figurines en bois sculpté.<br />
Le clocher du 13e siècle est une grosse tour carrée flanquée d’une tourelle octogonale dont la partie haute est richement décorée. La nef gothique, voûtée sur croisées d’ogives, est terminée par un chœur Renaissance richement orné.<br />
Le bas-côté nord est remarquable par ses nombreuses clefs de voûte, ses vitraux en grisaille et ses plafonds à caissons finement sculptés et tous différents. L’église ne possède pas de transept.</span></p>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p><span style="font-size: 30px;"><u><strong>Galerie Photos</strong></u></span></p>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 001.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="1155" src="http://www.auxerretv.com/content/public/StBrisjpg(1).jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="0" height="0" src="http://www.auxerretv.com/content/public/StBrisjpg.JPG" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 007.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 009.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 012.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 019.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 022.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 029.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 042.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 044.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 045.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 048.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 049.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="433" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 055.jpg" alt="" /></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><img width="650" height="975" src="http://www.auxerretv.com/content/public/St Bris église 072.jpg" alt="" /></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/06/21/Sur-le-chemin-de-lumi%C3%A8re-de-l-%C3%A9glise-de-Saint-Bris-le-Vineux#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/2926Le faubourg Saint-Amâtre célébrait la foire le 1er maiurn:md5:05acb312bc7c844a9f92302fbbb58a292011-11-06T10:30:00+01:002011-11-06T10:32:32+01:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEauxerrecapucinscimetièrecroixcryptefaubourgfontainemocquettequantinst-amâtreévêque<h3>Le « bourg Saint-Amatre » a reçu son nom d’un illustre évêque du Ve siècle qui y fonda un oratoire sous le vocable de Saint-Symphorien, évêque d’Autun, et où il fut inhumé. L’emplacement actuel de la maison Souplet indique celui de l’église de Saint-Amatre et du cimetière public gallo-romain</h3> <p><img alt="" style="width: 578px; height: 354px;" src="http://www.auxerretv.com/content/public/place_st_amatre.jpg" /></p>
<p><span style="font-size: 14px;">La foire du 1er mai, célèbre dans les temps anciens, et qui coïncidait avec la fête de Saint-Amatre, se tenait dans le haut du bourg, sur la route des Capucins et sur la vaste place qui sert aujourd’hui aux exécutions publiques <em>(La foire subsistait encore en 1511 (Archives de la Côte-d’Or, B.2607</em>). Le nom de calendes de mai, par corruption chalendemai ou chalandemas fut donné à la place. La porte qui y conduisait fut même appelée Porte des Calendes de mai (<em>Acte de 1237, petit Cartul. Saint-Germain).</em><br />
La croix qui s’élevait sur la place conserva ce même nom jusqu’au commencement du XVIIe siècle. L'historien abbé Lebeuf dit dans la "Prise d’Auxerre" ( p. 44) : <em>"Il y existe un gros chapiteau roman renverse qui a servi de piédestal à une croix</em>". Ce chapiteau supporte actuellement une statue de Saint-Amatre</span>.</p>
<p>Le quartier faubourg Saint-Amâtre est situé au sud de la ville et à la porte du Temple. Il a vu, depuis un demi siècle, modifier beaucoup sa physionomie. La population s’y est portée; des établissements de commerce s’y sont élevés. La route de Clamecy, qui était autrefois bordée de jardins, l’est maintenant de maisons.<br />
Le «<em> bourg Saint-Amatre »</em> a reçu son nom d’un illustre évêque du Ve siècle qui y fonda un oratoire sous le vocable de Saint-Symphorien, évêque d’Autun, et où il fut inhumé. <span style="background-color: Yellow;">L’emplacement actuel de la maison Souplet indique celui de l’église de Saint-Amatre et du cimetière public gallo-romain.</span><br />
Il n’est pas rare de trouver, quand on fouille à une certaine profondeur dans les alentours de cette maison, des cercueils de pierre des premiers siècles chrétiens. Maximilien Quantin en a recueilli lui-même deux composés de portions d’une pierre qui portait une inscription romaine et qui avait été sciée pour cet usage.<br />
<br />
Lebeuf rapporte qu’on trouva au dernier siècle dans ce cimetière, proche l’église, un gros bloc de pierre, reste d’un criobole, portant cette inscription :<br />
<em>Pro salvte Dominorvm<br />
Dedicavit Modesto et Probo cos. <br />
</em><br />
Cette pierre avait servi de cercueil comme les morceaux dont je parlais tout-à-l’heure (Conservée au Musée d’Auxerre, n° XXII).<br />
La date du consulat de Modestus et de Probus fait remonter l’âge de ce monument à l’an 228 de notre ère. Ce n’est pas le seul morceau d’antiquité qu’on ait trouvé sur ce point.<br />
Le cimetière de Saint-Amatre était, selon les légendaires un lieu saint. Les premiers évêques d’Auxerre y furent inhumés. C’est dans le cimetière Saint-Amatre que Mamertin, prêtre païen, venu des pays de Puisaye auprès de saint Germain, s’arrêta, en arrivant à Auxerre, et eut, en dormant, cette vision miraculeuse racontée par Constance, où figuraient les cinq premiers évêques Auxerrois sortis de leurs tombeaux et célébrant l’office divin. Les solitaires s’y retiraient et y vivaient dans des oratoires. Saint Urse, l’un d’eux, était célèbre au commencement du VIe siècle ; il arrêta, par ses prières, un incendie qui dévorait la ville.<br />
Le Chapitre d’Auxerre allait souvent en procession dans l’église Saint-Amatre dont le clergé ne paraît pas avoir été monastique avant le XIe siècle.<br />
<br />
L’église, aujourd’hui détruite, avait, en 1791, 63 pieds de longueur; la nef, avec ses bas-côtés, 33 pieds de largeur, et le chœur 18 pieds. Elle avait été reconstruite dans les temps modernes. Le clocher était ruiné. La crypte dans laquelle on descendait par la nef, à droite, avait 24 pieds de long sur 18 de large. Elle subsiste encore en partie et date du XIIe siècle. Le corps de saint Amatre y reposa depuis l’an 860 et y resta jusqu’au XIe siècle, époque de sa translation dans la cathédrale.<br />
Il y a encore un tombeau de pierre encastré dans le mur, et qu’on suppose être celui d’un saint personnage. Derrière l’église existait la chapelle élevée en l’honneur de saint Didier, évêque de Langres, au VIle siècle; ce n’était plus qu’un pressoir en 1790 ; les paroissiens l’échangèrent alors avec le prieur contre un ornement complet qu’il avait fait faire pour la fabrique.</p>
<p><img width="395" height="293" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/crypte_st_amatre.JPG" /></p>
<p><strong>La crypte Saint-Amâtre située dans la cave d'une maison particulière la maison Souplet, là où était l'église autrefois et le cimetière Saint-Amâtre, à ne pas confondre avec l'actuel </strong>(DR)<br />
<br />
Le faubourg Saint-Amatre se divise en deux parties : 1° la rue en face de la porte du Temple qui conduit au cimetière actuel dit des Capucins et qui est aussi la route impériale n0 65 ; 2° la rue qui, en sortant de la porte du Temple, détourne à gauche et mène à la route de Clamecy. Des rues latérales relient ces deux parties principales.<br />
N’oublions pas une petite chapelle de Saint-Sébastien élevée dans le faubourg Saint-Amatre, lors d’une peste du XVIIe siècle.<br />
Les protestants eurent leur prêche, dans ce faubourg, d’après l’édit de janvier 1561.</p>
<p>Pendant le moyen-âge la physionomie du bourg de Saint-Amatre a bien changé. La construction du mur d’enceinte au XIIe siècle a fait cesser peu à peu l’usage d’enterrer dans la partie du cimetière de Saint-Amatre laissée en dehors, et bientôt chaque paroisse eut son propre cimetière. On établit sur la douve des fossés de la ville un chemin pour conduire de la porte du Temple à la porte Chantepinot. Plus tard, le cimetière extérieur, abandonné, devint un champ cultivé. La promenade actuelle du Temple, la route, les jardins voisins, tout cela n’était que des cultures aux XVe et XVIe siècles.</p>
<p><img width="163" height="399" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/st_amatre.JPG" /></p>
<p><strong>La croix qui s’élevait sur la place conserva ce même nom jusqu’au commencement du XVIIe siècle. Lebeuf dit dans la "Prise d’Auxerre" ( p. 44) : "<em>Il y existe un gros chapiteau roman renverse qui a servi de piédestal à une croix"</em>. Ce chapiteau supporte actuellement une statue de Saint-Amatre.</strong><br />
<br />
Une autre partie du bourg, qui était au-dessous du Prieuré, avait le nom de champ du Lendit ou de l’indict, parce qu’il était désigné ou indiqué, indict, pour servir à la foire de la Tannerie ou de la Pelleterie (On l’appelait au XIIe siècle la foire de Tanneto) que Lebeuf rapporte avoir été transférée par le comte Guillaume III, en 1166, auprès du château.<br />
On l’appelait aussi le Champ de l’Orme Billon à cause d’un arbre de cette espèce qui s’élevait en cet endroit.</p>
<p>La fontaine de Saint-Amatre doit aussi venir à son tour au rang des objets intéressants de ce bourg primitif d’Auxerre. Placée au fond de la vallée, au milieu des prés, non loin du moulin Durand, elle alimente encore d’eau les habitants du quartier qui, bien que fort éloignés, étaient, avant l’établis­sement des fontaines actuelles, fort heureux d’y venir puiser à une source saine et limpide. Saint Amatre lui a donné son nom, sans doute parce qu’il la purifia des traditions païennes qu’elle avait conservées. Peu éloignée du temple d’Apollon, elle devait nécessairement servir aux prêtres de ce dieu.<br />
Il y avait auprès, en 1253, un clos et un filandrerium ou filoir appartenant à un nommé Simon, de Saint-Amatre.<br />
L’évêque d’Auxerre, P. de Cros (1350), allant à Avignon, fut reçu au faubourg Saint-Amatre, dans la prairie proche la fontaine, où il harangua le peuple et le clergé.</p>
<p>Le bassin de la fontaine, fort large et profond, est aujourd’hui construit en pierres de taille qui n’ont rien d’antique. Cependant les traditions superstitieuses ne l’ont pas aban­donné. Les anciens racontent qu’il y a au fond une pierre énorme scellant un orifice sous lequel passe un bras de mer; que sur cette pierre sont écrits ces mots: Qui m’ôtera périra! et que si jamais on l’enlève, le faubourg sera inondé. Aussi n’a-t-on jamais pu la soulever malgré les plus grands efforts!</p>
<p>Le prieur de Saint-Amatre jouissait des droits censuels dans le bourg. Son terrier parle de la grande rue allant à Vallan, de la rue d’En-Bas allant au même lieu, de la rue d’Auxerre à la Croix-des-Mars ou rue d’En-Haut, appelée aussi rue des Capucins ; de la rue montant de l’église à la Croix-d’En-Haut; de la rue descendant de la rue d’En-Bas aux Saulces de l’Orme-Billon; enfin, de la rue de la Mouchette ou de la Mouquotte, du nom d’une chapelle. On connaît la grande rue de Saint-Amatre dès 1339. Celle du Four-l’Evêque et une rue, dite rue Neuve, existaient aussi à cette date, suivant le Livre des rentes de l’Hôtel-Dieu. Mais où est la rue devant l’orme des Belles-Filles qui existait en 1440 ?</p>
<p>C’est dans une maison du faubourg Saint-Amatre que le pieux Henri Bargedé, juge criminel à Auxerre, a composé une Histoire d’Auxerre en 2 vol. in-f°, résumée des grands ou­vrages de D. Viole et de Dom Cottron, et un volume sur le Martyrologe auxerrois. Ces manuscrits sont à la Bibliothèque de la ville.</p>
<p>Les Capucins qui furent établis à l’extrémité du faubourg Saint-Amatre, sur la route impériale n0 65, ne datent que de 1606. Parmi les six premiers frères, on remarque le fameux frère Ange du Bouchage, connu dans le monde sous le nom de Henri, duc de Joyeuse. Ces religieux, dont la pauvreté était proverbiale, portaient une robe de laine grossière et de couleur fauve; la barbe longue et les pieds nus dans leurs sandales. Il leur était défendu de se coiffer de chapeaux. Leur capuchon carré, auquel ils doivent leur nom, leur attira, dans l’origine, de grandes tribulations.<br />
Les Auxerrois accueillirent les Capucins avec empressement, et ils n’eurent qu’à s’en louer dans les maladies contagieuses du XVIIe siècle.<br />
L’église du couvent, démolie en 1844, n’offrait rien de remarquable. — Voyez plan de l’ancien couvent en 1750, Alm. de l’Yonne, 1860; et Notice sur le couvent, par A. Lechat, Ann. de 1842.</p>
<p>Le Cimetière dit des Capucins a reçu son nom de l’emplacement qu’il occupe. Il ne date que de 1790. Des accroissements successifs et des améliorations lui ont donné un aspect régulier et décent. Il renferme quelques tombeaux remarquables. Dans un de ses compartiments, appelé le cime­tière Dunand, existe une chapelle monumentale fort massive qui rappelle le legs généreux que fit de ce terrain et d’une somme de 40.000 francs, Mlle Thérèse Dunand, en 1832. La construction de la chapelle n’eut lieu qu’en 1840.</p>
<p>En face, et sur le plateau dit de la Mocquette, a été creusé le réservoir des fontaines de Vallan qui contient 6.282 hecto­litres d’eau. L’établissement de ce réservoir en 1852 fut l’objet d’une cérémonie solennelle et d’une fête organisées par M. Martineau des Chesnez, alors maire de la ville, qui avait réussi à mener à bien le grand projet de conduite des eaux de Vallan (Voyez Relation de la cérémonie, le 7 novembre 1852, Auxerre, 1852, in-8°).</p>
<p><strong>Ces informations sont basées sur l'ouvrage que Maximilien Quantin a écrit vers 1850 et qui traite pour l'essentiel du centre ville historique. </strong>(Extrait de auxerre.historique.free.fr)</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/11/06/Le-faubourg-Saint-Am%C3%A2tre-c%C3%A9l%C3%A9brait-la-foire-le-1er-mai#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/2025