AUXERRE TV - Mot-clé - fouronnesLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-28T11:50:10+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearLe massacre du 25 août 1944 commémoré dans les bois à Fouronnesurn:md5:57999d35edd9529d597a82c9c626ba282018-08-26T17:38:00+02:002018-08-26T21:29:13+02:00Pierre-Jules GAYERESISTANCE25 août 1944devoir de mémoiredix fiusillésfouronnesinauguration d une nouvelle stèlemartyrs de la résistancemassacre de fouronnesroute de fontenay-sous-Fouronnessecrétaire d étatvideo<h2>Une nouvelle stèle a été inaugurée, samedi, sur la route qui mène de Fouronnes à Fontenay-sous-Fouronnes en pays Forterre. Dix noms de martyrs de la Résistance y sont gravés, lâchement abattus au lendemain de la libération d'Auxerre</h2> <p> </p>
<p style="text-align: center;"><img width="640" height="362" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou1(6).jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong> C'est dans la bruine et sous la pluie fine qu'a été inaugurée la nouvelle stèle dédiée aux martyrs de Fouronnes, une cérémonie orchestrée par le capitaine Daniel Dufour (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <iframe width="700" height="480" frameborder="0" allow="autoplay" allowfullscreen="" src="http://www.auxerretv.com//www.dailymotion.com/embed/video/x6sn3mg"></iframe></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><span style="font-size: 30px;"><strong>U</strong></span><span style="font-size: 18px;">ne route étroite et sinueuse entre Fouronnes et Fontenay-sous-Fouronnes. Qui serpente entre plateaux de Forterre et forêt domaniale.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">On roule et soudain les charmilles qui forment un tunnel vert. En cet été torride, ce jour, le ciel s'est obscurci et a ouvert çi et là les vannes, la pluie tombait comme des larmes retenues.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Les voitures bordent la route en longueur d'un seul côté. Les gendarmes bloquent. Il faut descendre et cheminer à pied. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">À Fouronnes en venant de Courson-les-Carrières, un panneau au milieu de la chaussée indique "Route barrée". La déviation envoie à droite sur le plateau par une route gravillonnée, longue comme un jour sans pain direction Mailly-le-Château. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Après une boucle et une incursion dans la forêt domaniale à perte de vue, Fontenay-sous-Fouronnes apparaît vaguement en bas. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Ici, la route barrée est ouverte aux participants de la cérémonie d'inauguration de la stèle dédiée aux dix martyrs de la Résistance abattus comme des lapins dans une colonne allemande sur cette route. Leur chef était parti à Auxerre négocier la reddition avec le commandement américain. Lui aussi on lui a tiré dans le dos.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">On marche, seul, vers l'attroupement diffus que l'on perçoit dans la bruine au loin un peu plus haut. Les parapluies sont sortis. Une voix nazillarde perce le silence des bois, étouffée par la densité des arbres. Personne ne bouge, la haie des porte-drapeaux ne bronche pas. Devant en rang, les officiels autorités civiles et militaires, le secrétaire d'État auprès des ministres de l'Europe et des Affaires Étrangères, la sénatrice, le député, le maire de Fouronnes, le président de la Communauté de communes, le conseiller départemental, et puis le député du sud dans la foule, invité à avancer au premier rang.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La fanfare Coursonnaise, obsurcie, comme dissimulée sur les franges du maquis, est positionnée en surplomb dans le bois, au-dessus de la stèle. Un halo pénètre et les idées divaguent se faufilant dans le temps oublié d'un été 44 pas comme les autres. On regarde bien; non ce ne sont pas des armes que portent les musiciens, mais des instruments de musique. Le chant des partisans fera frissonner les échines. On les voit soudain dans la brume les dix martyrs marcher les mains sur la tête en queue de colonne sur cette route au milieu de la forêt. Et puis les tirs qui fusent, des corps qui tombent d'autres qui tentent de s'enfuir dans les bois. Et sont fauchés dans le mouvement.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Les discours ne sont pas de mise sinon comme des incantations devant l'absurde pour une génération qui n'a pas connu la guerre, des prières non exaucées car la tragédie a bien eu lieu. Pourtant, chaque intervenant, la sénatrice Dominique Vérien, le député Guillaume Larrivé, le Secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoine, Thomas Monarchi-Comte retraçant de manière crue le déroulement des faits (*) ; réussit à mettre le doigt sur le sens de l'histoire dans l'Histoire. On ne peut pas revenir en arrière. Voilà pourquoi le devoir de mémoire s'impose.<br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">C'est dans un grand silence que prit fin la cérémonie ou plus exactement, le recueil devant le souvenir sur les lieux mêmes de la tragédie. </span></p>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 18px;"><em>Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?</em></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><em>Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place. <br />
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. <br />
Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute... </em></span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Pierre-Jules GAYE</strong></span></p>
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<p style="text-align: center;"><img width="640" height="360" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou2(6)(1).jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Devant la stèle. Thomas Monarchi-Comte, membre du Souvenir français et jeune transmetteur de valeurs, a relaté le déroulement de la tragédie, trois jeunes symbolisant la République et la France, et Thomas René petit fils de René René une des 10 victimes, enfant de l'assistance publique, mort pour la France (DR)<br />
</strong></span></p>
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<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;"><strong>__________________________ RÉCIT, Le Drame de Fouronnes<br />
</strong></span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;"><strong>par </strong></span><strong><span style="font-size: 18px;">Claude Delasselle</span></strong></p>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 30px;"><strong>L</strong></span><span style="font-size: 18px;">e 25 août 1944, lendemain de la libération d’Auxerre, un drame se déroula à Fouronnes en Forterre, petit village situé à une vingtaine de km au sud d’Auxerre, entre Courson-les-Carrières et Mailly-le-Château.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Une colonne allemande en repli, d’environ 400 hommes et fortement armée, stationnait depuis quelque temps dans un bois, sur une hauteur à 2 km de Fouronnes.</span><span style="font-size: 18px;"> Des maquisards allèrent à leur rencontre et les invitèrent à se rendre. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">À une dizaine de km de là, le docteur Henri Sillas (lieutenant « Dupont »), le chef du petit maquis « Mado » (13e compagnie FFI), récemment formé dans la région de Vermenton, patrouillait dans la région avec une partie de ses hommes. Averti de la présence de la colonne allemande à Fouronnes, il décida de s’y rendre dans l’espoir d’obtenir sa reddition. Ayant pris contact avec le capitaine Weber, qui commandait le groupe allemand, celui-ci accepta effectivement de se rendre mais exigea que ce soit seulement aux forces américaines.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Le docteur Sillas proposa alors de l’emmener à Auxerre pour négocier sa reddition et partit en fin d’après-midi en voiture en direction d’Auxerre, accompagné d’un de ses lieutenants, du capitaine Weber et de deux lieutenants allemands. Pendant ce temps, désobéissant aux ordres formels donnés auparavant par leur chef, une trentaine de membres du maquis « Mado » étaient arrivés en camions à Fouronnes et s’étaient regroupés à quelques centaines de mètres de la colonne allemande.<br class="autobr" />
Peu après le départ de la voiture des parlementaires, le lieutenant Kiesel, qui commandait la colonne allemande en l’absence de son chef, fut renseigné par une estafette sur le faible nombre et l’inexpérience manifeste des résistants restés sur place. Il harangua ses hommes, les persuada de ne pas se rendre et fit démarrer sa colonne, qui désarma sans difficulté les résistants qui n’avaient pris aucun dispositif de combat. Les prisonniers furent placés en queue de colonne, les mains sur la tête, encadrés par des soldats allemands armés et tenus en respect par une mitrailleuse placée sur le dernier camion.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le convoi traversa vers 19 heures le village de Fouronnes, où les soldats allemands détruisirent à la grenade les camions qui avaient amené les résistants, et continua sa route. Environ 800 mètres plus loin, sur la route menant à Fontenay-sous-Fouronnes, des coups de feu (sans doute tirés par des Allemands en tête de colonne) retentirent soudain. Aussitôt les soldats encadrant les prisonniers se précipitèrent dans les fossés tandis que la mitrailleuse commençait à tirer à bout portant sur les prisonniers. Une partie d’entre eux réussirent à s’échapper en bondissant dans les bois voisins mais beaucoup furent tués immédiatement ou blessés plus ou moins gravement. Tandis que le convoi allemand continuait sa route et disparaissait dans le tournant suivant, les rescapés et les blessés les moins atteints se cachèrent dans les bois voisins. Des habitants du village, alertés par les tirs, vinrent à la nuit tombante et, aidés par les résistants indemnes, transportèrent morts et blessés au village. Les neuf morts furent déposés dans une chapelle ardente à l’église de Fouronnes, tandis qu’une infirmière, Mme Clootens, et l’institutrice, Mme Poux, donnaient les premiers soins aux nombreux blessés. Les quatre blessés les plus graves furent transportés à l’hôpital d’Auxerre, où l’un d’eux, Henri Gaucher, décéda peu après.<br class="autobr" />
Quelques heures plus tard, le lieutenant « Dupont », de retour d’Auxerre avec les trois officiers allemands, découvrit avec stupeur le désastre survenu en son absence et qui le touchait personnellement puisqu’un des morts, André Leroussaud, était le frère de son épouse</span>.<span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Le drame de Fouronnes, survenu alors qu’une bonne partie de l’Yonne était déjà libérée, provoqua la consternation dans la population du département.</span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Les obsèques des dix morts de Fouronnes eurent lieu le 29 août à la cathédrale d’Auxerre et furent suivies par une foule imposante.<br class="autobr" />
Après la guerre, le lieutenant Kiesel et l’un de ses adjoints furent inculpés de crime de guerre par le tribunal militaire de Lyon mais bénéficièrent d’une ordonnance de non-lieu, rendue le 17 août1950, pour n’avoir pas été « formellement et suffisamment identifiés » par les témoins de cet événement. </span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">Les dix morts, dont les noms furent gravés sur le monument édifié sur les lieux du drame, sont Georges Berson, Jacques Catric, André Dussault, Henri Gaucher</span><span style="font-size: 18px;">, René Lafrance, André Leroussaud, Marius Mangin, Jacques Marc, René Martin et René René. </span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Claude Delasselle, notice <i>Le drame de Fouronnes</i></span></strong></p>
<p> </p>
<p><strong><span style="font-size: 18px;">### SOURCES</span></strong><span style="font-size: 18px;"> : Témoignages écrits de Marcel Giot, Robert Faucon et Roger Morin. Témoignages oraux de Jacques Direz, Jacques Mory, Raymond Sauvage. — Robert Bailly, <i>La Croix de Saint-André,</i> Éd. ANACR-Yonne, 1983, pages 297 à 301. CDrom La Résistance dans l’Yonne, ARORY-AERI, 2004 (Claude Delasselle, notice <i>Le drame de Fouronnes</i>).</span></p>
<p> <span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="361" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou3(7).jpg" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong> André Villiers, Guillaume Larrivé, députés, et Jean-Baptiste Lemoine, secrétaire d'État auprès des ministres de l'Europe et des Affaires Étrangères (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="369" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou(5).jpg" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>André Villiers, sans visa, oeuvre pour que le conducteur impliqué dans un accident mortel à la sortie d'Auxerre cet été, puisse récupérer son permis de conduire retiré à titre conservatoire. Il semble que le jeune homme n'est pas responsable de l'accident. Il travaille à la boulangerie de Vézelay et est très pénalisé sans voiture. Double peine (Dr)<br />
</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="360" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou4(5).jpg" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Au fond à droite à côté du ministre, le maire de Fouronnes, Luc Jacquet (DR)<br />
</span></strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 18px;"><img width="974" height="549" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou8(1).jpg" alt="" /></span></strong></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>La fanfare du Coursonnais en surplomb dans le bois (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="361" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou7(1).jpg" alt="" /></span></strong></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Un moment d'émotion étreint la sénatrice</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="358" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fou9(1).jpg" /><br />
</span></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Devant la stèle : M. Bonnefond en avant plan, Mme Vérien, MM. Larrivé, Jacquet, Lemoine ... Villiers à l'avant plan<br />
</span></strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 30px;"><strong>Le texte lu par Thomas Monarchi </strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 30px;"><strong>pour le Souvenir Français</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">### Nous sommes le 25 août 1944, sur la commune de Fourones, au lendemain de la Libération d’Auxerre.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> La terreur habituelle de la Seconde guerre mondiale continue de semer, destructions, larmes, mort et sang. La barbarie nazie va s’abattre sur un groupe de résistants du réseau « Mado » proche de Vermenton : 10 hommes, 10 maquisards vont être assassinés par un groupe de soldats allemands en retraite face à l’avancée des alliés prenant en tenaille sur les fronts ouest, est et sud les armées allemandes sur notre territoire.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Que s’est-il passé dans cette forêt entre les communes de Fouronnes et Fontenay-sous-Fouronnes, lors du retrait des troupes nazies ?</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Les documents nous renseignent sur le drame qui s’est déroulé ce 25 août 1944, et en particulier le rapport du gendarme Marcel Goux, de la brigade de gendarmerie de Coulange-la-Vineuse, venu établir son macabre rapport sur je cite : « l’odieux assassinat de Fouronnes. »</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Ce que l’histoire retient, ce sont les faits suivants : une colonne de l’armée allemande composée de 400 hommes, dont des soldats SS, bat en retraite et s’est arrêtée dans les environs de Fouronnes.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Cette présence de l’ennemi va provoquer panique et crainte parmi la population craignant des représailles. Les arrestations, les massacres des civils et de maquisards, les tortures sont dans tous les esprits. N’oublions pas les massacres avec les pendus de Tulle le 9 juin 1944 et celui du 10 juin 1944 à Oradour sur Glane.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Les Résistants du petit réseau FFI « Mado », formé dans la région de Vermenton sont informés de la présence de troupes allemandes dans les environs de Fouronnes.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Ils se rendent armés sur les lieux avec précaution. Ils sont une quarantaine face à un groupe imposant, 10 fois plus nombreux, mais aux abois. Ils espèrent obtenir leur reddition.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Le commandant allemand Weber explique au chef du groupe – le docteur Henri Silas – (connu comme le lieutenant Dupont) qu’il ne se rendra qu’aux troupes américaines qui se trouvent à Auxerre.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Un convoi est organisé pour s’y rendre et négocier cette reddition.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Sur place, la troupe allemande est sous les ordres du lieutenant Kaisen qui n’accepte pas la reddition.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Il incite ses hommes à se montrer plus déterminés face aux quelques Résistants présents, qu’il juge peu expérimentés.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> D'abord, les maquisards sont désarmés afin qu’ils n’offrent aucune opposition.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Ensuite, ils sont placés comme prisonniers avec les mains sur la tête dans les derniers rangs de la colonne, qui se déplace, encadrés par des soldats allemands et tenus en respect par une mitrailleuse placée dans le dernier camion.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Enfin, le silence des bois est déchiré par le bruit des mitrailleuses, tirant à bout portant sur les résistants présents. Voyant cela, certains tentent de s’échapper vers les bois proches, certains sont blessés dans leur fuite.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Mais d’autres ne peuvent se défendre : ils sont dix au sol : 9 fauchés sur le coup, 1 autre décédera de ses blessures quelques heures plus tard, à la Mairie de Fouronnes.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> La sinistre colonne poursuit sa route, laissant derrière elle la désolation et la mort.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Au départ des soldats, la population qui a entendu les tirs nourris des mitrailleuses, comprend qu’un drame horrible vient de se produire sur son sol. Des enfants de 11 ans comme René Jacquet à l’époque, étaient aux champs à quelques mètres du drame. Les gamins courent au village avertir la population.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Les villageois s’approchent des lieux ; découvrent l’atrocité, les morts. Ils tentent de porter secours, portent les blessés à la mairie de Fouronnes. Les témoignages parlent d’une douzaine d’hommes, mutilés par des balles explosives, qui seront évacués sur l'hôpital d'Auxerre.<br />
Quant aux morts, ils seront portés et alignés dans l'église de cette commune. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> La stèle que nous avons devant nous, porte les noms de ceux qui furent assassinés sauvagement, les Dix maquisards, morts en martyrs face à la barbarie nazie.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> Elle porte aussi l’honneur de ceux qui osèrent dire non, qui osèrent grâce à leur abnégation défendre les valeurs profondes de la France combattante : à savoir l’honneur, la patrie et la liberté.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> La stèle des « Martyrs de la Résistance » rappelle à chacun de nous tous, pour aujourd’hui et pour demain, pour les jeunes générations, notre devoir de citoyen et de citoyenne, celui de ne jamais oublier que leur sacrifice n’a pas été vain afin de bâtir une Europe solidaire de paix, de tolérance et de fraternité.</span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="640" height="480" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/dufour.jpg" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Une cérémonie parfaitement orchestrée par le capitaine Daniel Dufour(DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong><img width="720" height="960" src="http://www.auxerretv.com/content/public/40091070_2151301188476236_8893770048921927680_n.jpg" alt="" /></strong></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2018/08/26/Le-massacre-du-25-ao%C3%BBt-1944-comm%C3%A9mor%C3%A9-%C3%A0-Fouronnes#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/9830Fouronnes : histoire d’un joli Village de Forterre et de ses habitantsurn:md5:616a4030819ad30e0f8ff210c565f62d2015-01-24T19:32:00+01:002015-02-06T09:45:24+01:00Pierre-Jules GAYEPATRIMOINEfouronneshistoire d un joli villagepersonnages célèbresrené jacquetyonne<h2>Fouronnes bénéficie d’un
joli point de vue du haut de la colline de Givry à l’altitude
de 340 mètres avec vue sur la vallée de
l’Yonne, rivière venant du Morvan, un magnifique panorama sur le Morvan et sur la Nièvre
jusqu’aux environs de la Loire</h2> <p style="text-align: justify;"> <img width="640" height="458" src="http://www.auxerretv.com/content/public/cartef.jpg" alt="" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Ce village avait 8 hameaux mais un seul reste actuellement. Vers 1850 il y avait 500 habitants environ pour 150 actuellement.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">A cette époque, comme dans toutes les campagnes ; il y avait de grandes familles ce qui obligeait un certain nombre d’enfant à aller travailler et vivre ailleurs notamment dans les villes. Beaucoup partaient en région Parisienne dans différentes professions. Une fois à la retraite certains revenaient au pays. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Pour survivre à Fouronnes les habitants devaient utiliser ce qu’ils possédaient et l’obtenaient par leur travail et leurs cultures.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Beaucoup étaient paysans (laboureurs) mais il y avait d’autres professions comme les maçons qui trouvaient la matière première sur place. La faiblesse des moyens les obligeait à utiliser intelligemment les ressources dont ils disposaient et en tiraient profits. Les maçons devaient construire des habitations, avec la pierre du sous-sol. Mais ils en tiraient aussi de la chaux qui valait bien le ciment pour renforcer ces maisons. Cette chaux était fabriquée avec la pierre du sol qui était transformée en chaux par la cuisson de ces pierres. C’était un travail très dur. Produite depuis la période Gallo-Romaine, cuite dans des fours à chaux avec le bois des forêts qui étaient vastes, elle mobilisait bûcherons et chaufourniers pour la cuisson, pendant plusieurs jours et nuits en continu.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Sur le territoire de Fouronnes il y a plus de 100 hectares de fours à chaux. Le bois était aussi le premier moyen de chauffage. Les forêts donnaient du travail aux bûcherons, charretiers, charbonniers, scieurs de long, charrons, menuisiers. Une partie de ce bois était vendue à des marchands de bois, une autre partie de ce bois était employée pour la charpente de construction, le mobilier, la fabrique de fûts qui étaient alors très employés pour le transport d’eau, de vin et également de barils de chaux exportés dans les villes et villages jusqu’à Auxerre (construction de la Cathédrale St Etienne entre autres). Cette chaux avait une grande renommée.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il y avait sur le hameau, au lieu-dit « <em> les vallots »</em> une tuilerie créée par le seigneur de l’époque (dont il existe l’excavation duquel était tiré la terre pour faire les tuiles). Sur un acte des archives d’Auxerre, il est noté que le seigneur de Fouronnes a repris les tuiliers aux Chartreux de Basseville pour l’employer à sa tuilerie de Fouronnes. Il y avait aussi des potiers qui fabriquaient des pots ; récipients indispensables pour la cuisine. Les habitants de Fouronnes cultivaient du chanvre ; avec lequel les tisserands fabriquaient du tissus.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En consultant l’état civil de Fouronnes nous trouvons beaucoup de familles dont une partie des descendants se retrouvent encore au village et d’autres ; dans les environs par les différents actes de mariages. Il ne nous est pas possible de les nommer toutes mais nous pouvons évoquer quelques familles dont certains membres ont connu des destins remarquables et documentés. Nos petits villages de France sont des pépinières de gens travailleurs, intelligents et entreprenants. Même les petits hameaux aujourd’hui disparus, mais dont le lieu-dit existe encore ont été la source de familles à destinée notable. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Proches de la forêt de Fretoy existaient plusieurs petits hameaux. On retrouve par exemple dans les archives de 1675 des informations sur le nombre de famille dans ces hameaux :</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">17 feux à Darnus.( Anus)</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><img width="498" height="373" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/fouan.jpg" /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span id="spCollectionWikipedia" style="word-wrap: break-word;width:543px;padding-top:5px;display:block;" class="pWikipedia"> <span style="font-size: 18px;"><strong>Au 16è siècle, Anus avait son propre seigneur : en 1598 il s'appelait Guillaume Girard (DR)</strong></span><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">12 feux à Mare sur Yonne.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">12 feux aux Fiacre et au Prez Fauchés ( proche l’un de l’autre). Les habitants de ces lieux se nommaient Septier, Gilles d’Austin (domestique aux Fiacres), Régnault ( laboureur aux Fiacres).</span></p>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Un hameau : la Métairie des bois ( aujourd’hui disparue, mais on trouve les traces sur le terrain) située entre le hameau d’Anus et la Pinçonnerie ; fut habitée ; où plusieurs famille se sont succédées : dont des Dufours, et aussi une branche de Jacquet qui ensuite partit à la Chapelle Laurent hameau de Courson ayant une famille nombreuse ; qui se sont dispersés dans toutes les directions ( reste encore une descendance) cette branche Jacquet dont un Auguste ; qui serait né à Fouronnes en 1880, serait revenu de la Chapelle Laurent à Fouronnes ; déjà étant enfant, il venait à l’école de Fouronnes a pied. Se maria a une fille Vincent d’Etais-la-Sauvin. Ils eurent plusieurs enfants ; garçons et filles. Ils sont revenus au village de leurs ancêtres : Fouronnes . </span></h2>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Malheureusement la maman décéda : le père qui exerçait la fonction de garde des bois ne pouvant élever ses enfants, les mis à l’orphelinat Saint-Henri de Coulanges- sur-Yonne. Malgré cela ces enfants apprenaient bien à l’école et furent reçus au au certificat d’études. Premier du canton quant on suit cette famille un des garçons habitant Troyes, où il se marie, travailla à l’EDF. Ce couple a eu deux filles ont le mari d’une travailla aussi a l’EDF, chef de groupement sur la ligne à haute tension d’Auxerre de 63.000 volts. Départ de la ligne à Égriselle vers Auxerre avec un passage sous l’autoroute sous la rivière d’Yonne ensuite en surface passant sur Vallan, Gy l’Evêque, Coulanges la Vineuse, Migé, Charentenay, Fontenay, Trucy et Mailly le Château. Où se trouve un gros transformateur. Sur le parcours des passages au dessus des forêts.</span></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Pour vous démontrer que cette famille, partie du bas de l’échelle, par son travail et un savoir faire montera au haut de l’échelle sociale.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 30px;">50 feux au bourg </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">A Darnus les familles Masson et Billaudet ont émigré à Auxerre. Leurs descendants furent les créateurs de la clinique Billaudet. Leur ferme de famille fut vendue à Mr et Mme Rotté, leurs fermiers.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Toujours à Darnus : il y eut les familles B<strong>uret et Berthier</strong> qui étaient apparentées. L’un des descendants, Mr Berthier créa un magasin d’instruments de musique rue Louis Richard et était aussi l’organiste de la Cathédrale d’Auxerre. Très connu dans notre région, il serait un ascendant de France Gall.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Une autre famille illustre d’Auxerre trouve une partie de ses origines à Fouronnes. La famille <strong>Guilliet</strong>, créatrice des usines Guilliet qui débutèrent en menuiserie rue du Temple et rue du Saulce à Auxerre. La fabrique de meubles ayant travaillé à la construction du mobilier de notre église de Fouronnes, on peut penser que c’est au cours de ces travaux que l’un des quatre frères Guilliet, Germain fit la connaissance de Mlle Marie Droin, fille d’un cultivateur de Fouronnes qu’il épousa. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En société avec les trois autres frères, il construisit les usines Guilliet situées au Boulevard Vaulabelle qui devint la plus grosse usine d’Auxerre avec un maximum d’environ 1 500 ouvriers. Elle évolua en usine avec une fonderie et fabrique de machines à bois, tours à métaux, machines de gros gabarit et de qualité encore très appréciée</span><span style="font-size: 18px;">. Cette industrie pourtant florissante subit la concurrence étrangère, moins chère mais de moins bonne qualité. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Revenons à Mare-sur-Yonne, hameau de 12 feux d’où sont originaires plusieurs familles. L’auteur a suivi ces familles et en particulier la famille Boudin, très nombreuse. Beaucoup de descendants existent encore, mais sont dispersés puisque ce hameau n’existe plus. Cette famille s’est naturellement élargie, à chaque génération, et on les retrouve à Mailly-le-Château, Merry-sur- Yonne, Fouronnes, Anus, Courson, Taingy, Ouanne, (Montifault), Lignorelles, Fontenay près Chablis, La Chapelle Vaupeltéigne où elle réside encore. Pendant plusieurs générations les garçons portaient le prénom de Pierre ce qui complique le suivi généalogique. Une autre branche descendant de Edme ou Edmée s’entendit vers Festigny, Coulanges sur Yonne, Crain et Misery. (à suivre).</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Quant aux filles qui furent nombreuses elles ont toutes trouvé un mari. Fallait-il quelles soit belles, ou disposent de bonnes qualités. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Anne épouse de François Bonnotte, sur plusieurs générations, ont résidé à Fouronnes. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Adrienne épouse de André Menetrat venant de Merry sur Yonne se sont mariés et ont habité ainsi que leurs descendants à Fouronnes jusqu’en 1830/ 1840 puis à Taingy, Vincelles, St Cyr les Colons, Poilly sur Serein et Paris. Après bien des générations, nous trouvons Michel Ménetrat à Bordeaux</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Pierre épousa Marguerite Régnault mais les descendances sont inconnues. A suivre !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Jean Boudin épousa Gabrielle Houllier et iles eurent plusieurs enfants qui ont continué la généalogie. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Louise épouse de Jean Digue eut une fille, Marguerite épouse de Edme Chalmeau de Sery et des successeurs. Ces familles y résident encore. Et d’autres de cette lignée ailleurs.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Marguerite Boudin épousa Louis Jacquet (ancêtres de l’auteur). Auparavant, </span><span style="font-size: 18px;">plusieurs générations ont vécu à Merry-sur-Yonne depuis 1600. Il est toujours habitant de Fouronnes, depuis 1680, et son mariage avec Marguerite Boudin.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Nous trouvons un Pierre Boudin né le 11 avril 1794 à Fouronnes, fils de Boudin Guillaume et de Marie Dumond. Ce Pierre Boudin fonda une vinaigrerie à Auxerre rue de Valmy dont les bâtiments sont toujours existants ensuite allèrent continuer leur métier à Gentilly , produisant du vinaigre, de la moutarde, et des cornichons en conserve. Suite à un mariage, il transmit à la famille Dagousset. Cette entreprise, suite aux partages, fut vendue à Amora- Maille.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"> Mr. Henri Dagousset est venu à Fouronnes retrouver ses racines à travers ses ancêtres, en 2010 :</span> <span style="font-size: 18px;">un docteur de Strasbourg Monsieur Bertrand Thierry De Crussol, descendant des Seigneurs d’Anus. Plusieurs générations ce sont succédées à Anus : les De Saint Quentin, ensuite Charlotte de Saint Quentin, épouse de Louis De la Ferté, ensuite Louys D’Aventigny. De cette grande famille, Charles du Mesnil-Simon, qui épousa en 1580 Marie d’Aventigny, fille de Louis d’Aventigny. Qui sont les ancêtres des De Crussol, famille très connue dans le Tonnerrois, puisque François Clouet, Antoine de Crussol époux de la Comtesse de Clermond-Tonnerre participa à la construction du château de Maulnes.</span><span style="font-size:14.0pt;
line-height:115%;font-family:"Times New Roman""> <br />
</span></p>
<p style="text-align:justify" class="MsoNormal"><span style="font-size:16.0pt;
line-height:115%;font-family:"Times New Roman"">Françoise Boudin épousa<span style="mso-spacerun:yes"> </span>Nicolas Gillet ???</span></p>
<p style="text-align:justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18px;">Estiennette Boudin épousa Laurent Debretagne dont quelques descendants se trouvent dans notre région</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">D’autres branches s’étendirent : à Mailly-le-Château, Fontenay, Lucy-sur-Yonne, Auxerre et Paris. </span><span style="mso-spacerun:yes"> </span></p>
<p style="text-align:justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18px;">En 1824 naquit Pierre Elie Gilet, décédé à Clamecy le 2 avril 1899, ancien instituteur, qui fut maire de Clamecy, inspecteur primaire honoraire. Toute sa vie a servi l’instruction primaire. Il fut l’époux de Marie- Jeanne Ménetrat, décédée en 1857 qui repose au cimetière de Fouronnes. </span></p>
<p style="text-align:justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18px;">Il faut se rendre compte que tous ces cas cités méritent toute notre sollicitude pour leurs conditions de vie qui ne furent sans doute pas facile à ces époques et qui à force d’intelligence et de travail ont participé au développement de ces villages.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Ces gens intelligents et travailleurs prouvent qu’il y a encore des gens de bonne foi. Il peut y avoir d’autres cas méritoires dont nous n’avons pas connaissance.</span><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"> **</span><span style="font-size: 18px;">*</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">En complément à ce récit, quelques mots sur le hameau d’Anus qui s’est écrit de différentes façons dans le patois local. Au cours de mes recherches, j’ai trouvé aux archives Nationales un document où ce hameau portait le nom de ARNUS ou D’ARNUZ en écriture latin gothique, genre cartulaire (je regrette de n’avoir fait une photo ou photocopie de ce document). </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Comme beaucoup de villages dont les noms ont été déformés, les enfants devinrent la risée des autres villages. Ces conséquences ont également déjà coûté très cher aux finances de la commune parce que les panneaux métalliques de ce hameau sont régulièrement volés.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il y a une raison qui a certainement un rapport avec ce nom : au Moyen âge il y avait à Fouronnes un chemin d’Auxerre à Vézelay ; un chemin, dit le chemin des pélerins du temps des croisades. Les gens de Fouronnes se rendant à Auxerre qui utilisaient ce chemin arrivaient en cette ville par la rue Darnus et le moulin Darnus sur le ru de Vallan. Il y a très certainement là l’origine du nom de ce hameau qui fut malheureusement déformé avec le temps. Il serait temps que l’administration rétablisse cette dénomination.<br />
</span></p>
<p style="text-align:justify" class="MsoNormal"><span style="font-size:14.0pt;
line-height:115%;font-family:"Times New Roman""> </span><span style="font-size:14.0pt;
line-height:115%;font-family:"Times New Roman""><span style="mso-spacerun:yes"> </span></span></p>
<p style="text-align:justify;tab-stops:268.5pt" class="MsoNormal"><span style="font-size:14.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman""><span style="mso-tab-count:1"> </span></span><span style="font-size: 21px;"><strong><span style="line-height: 115%; font-family: "Times New Roman";"> René JACQUET</span></strong></span></p>
<p style="text-align:justify;tab-stops:268.5pt" class="MsoNormal"> </p>
<p style="text-align:justify;tab-stops:268.5pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 21px;"><strong><span style="line-height: 115%; font-family: "Times New Roman";"><img width="640" height="303" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/ja(2).jpg" /></span></strong></span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><strong>René </strong></span><span style="font-size: 18px;"><strong>Jacquet, 81 ans, auteur chercheur de Fouronnes : sa famille et celle des Soisson sont souchées jusqu'au 17ème siècle, issues de Savigny-en-Terre Plaine</strong></span></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2015/01/24/Fouronnes-%3A-histoire-d%E2%80%99un-joli-Village-de-Forterre-et-de-ses-habitants#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/6360