AUXERRE TV - Mot-clé - librairie - CommentairesLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T15:09:21+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36Dotclear"Marchand de couleurs" - pascal rosierurn:md5:7619efd92dbe2b4e663a9f654f1b473c2015-05-26T12:41:47+02:002015-05-26T11:41:47+02:00pascal rosier<p>Cher Edouard, ton père était l’ami d’enfance de mon grand père<br />
Après le départ de mon grand père en 1961 à chaque fois que je voyais ton père Albert devant le magasin « Adam Montparnasse » avec son éternel nœud papillon. J’avais l’impression que je parlais à mon grand père, nous faisions quelques pas ensemble sur le boulevard Edgar Quinet il était c’est vrai un peu déboussolé par l’orientation que tu donnait au magasin.<br />
Dans les années 65 le magasin fut transformé sous ta gestion, on a bien sur beaucoup dit que tu a mis au point le bleu Klein, mais tu as aussi le premier distribué le « Polybethon » que formulait pour toi le sculpteur Saint Maur qui t’as fait connaître le polyester et ainsi délaissant le papier peint et la lessive tu as mis sur le marché tous les matériaux contemporains tels le polyester pour Nikki de Saint Phale, la mousse polyuréthane pour César, tu servait les plus grand peintres et sculpteurs.<br />
Jean Louis Marty animait avec brio dans les années 70 le rayon devenu « chimie de synthèse et moulage » c’était un véritable forum ou se rencontraient tout ce que la France comptait comme artistes peintres, sculpteurs, inventeurs.<br />
C’est à cette époque que la frequentation du magasin m’a permi de de rencontrer mes premiers clients, rapidement plus aucun produit n’avait de secret pour moi.<br />
Je suis même devenu ton conseil, je sélectionnai pour toi certains produits l’alginate par exemple que j’avais employé dans mes études de prothèse et que j’ai introduit dans le rayon dans les années 75.<br />
Dans les années 80, tu m’as ouvert un compte spécial me permettant de me servir gratuitement pour réaliser mon livre sur le moulage que tu as préfacé.<br />
Apres le départ de Jean louis Marty nos chemins ont divergés puis tu as cédé ton magasin,<br />
On se voyait de temps en temps dans un des bistrots du quartier.<br />
La dernière fois en 2014 c’est toi qui à réglé la note on c’est dit que la prochaine c’était mon tour<br />
Mon cher Edouard je te dois une grand partie de ma carrière professionnelle, maintenant je te doit aussi un déjeuner.<br />
Merci l’ami</p>
<p>Pascal ROSIER.</p>"Marchand de couleurs" - Françoiseurn:md5:3f138936a9edb697f35650eacdf709402015-03-08T08:55:20+01:002015-03-08T08:55:20+01:00Françoise<p>Edouard ADAM est décédé le 2 février 2015 en région parisienne.</p>Une "maison de l'écologie" à Auxerre - RAVINurn:md5:03fa34eb9362221d90ca13ae4231e68b2014-01-25T20:58:04+01:002014-01-25T20:58:04+01:00RAVIN<p>Tant mieux si ce bel espace reprend vie !</p>Jeannette Bougrad, entretien exclusif - JEANurn:md5:f67fa475c2326d38fb8957197dfc412a2013-05-30T00:21:01+02:002013-05-29T23:21:01+02:00JEAN<p>Très cher JLH, si le micro d'Auxerre TV, avait pu tirer son fil dans cette "tenue blanche" il aurait enregistré la même sincérité du témoignage de "Dame Jeannette".</p>
<p>Bien que née ailleurs, elle est une digne descendante de l'autre Jeanne, de la Jeanne laïque, dite Jeanne Hachette, qui fut quelque peu éclipsée par l'autre Jeanne la Pieuse, dite Jeanne d'Arc. Voila bien des femmes, des jeunes femmes, qui ont donné ou consacré leur vie dans un engagement sans concession. Un engagement, donc une foi et une espérance dans l'amour entre les humains, même si cette foi se heurte aux égoïsmes et aux intérêts particuliers. Cette confrontation, donne l'apparence du doute et du pessimisme, mais la foi est là, derrière, pleine et entière, inébranlable. "Dame Jeannette" semble être de cette trempe.</p>
<p>Ces Jeannes là se remarque en "temps de crise", ce ne sont pas elles les pessimistes, mais c'est le constat d'une situation dont elles donnent le diagnostic. Le constat de "Dame Jeannette" est terrible. Dans cette société actuellement en crise, les solutions ne sont pas à court terme, mais à moyen et long terme. Elle parle d'une génération perdue, mais alors perdue pour quoi et à cause de qui ? L'avenir quel qu'il soit, nous vient du passé et se construit aujourd'hui. Il n'y a pas d'avenir "ex nihilo", mais celui résultant des seules conséquences de nos actions présentes. Quid des responsables ? Mais ne sont-ce pas ceux formant la "classe dirigeante" et leurs obligés, cette caste que l'on appelle "médiatico-politique"? Cette sorte d'aristocratie, victime des mêmes consanguinités que les précédentes. Elle aussi prompte à partir pour Coblence, si l'on égratigne ses privilèges.</p>
<p>"Dame Jeannette" a raison de ne pas mettre cette crise sur le dos de la "mondialisation", qui n'est que le simple constat que la "planète est devenue un village" où tout est interconnecté. Elle qui a approché de près, cette caste dirigeante, ne semble pas en avoir été contaminée. Peut-être qu'en cherchant bien, on trouverait bien quelques circonstances où la chair a été faible. Les puissants ont des séides qui excellent dans ces travaux de dénigrements. Mais ce n'est pas la puissance en elle-même, que contesterait "Dame Jeannette", elle qui revendique une "République forte et laïque" où l'intérêt général primerait sur les intérêts particuliers. La puissance à craindre est celle des lobbies, transnationaux et apatrides. Celle d'une caste qui s'accommode du communautarisme, comme on s'accommode bien de ces populations de rats qui peuplent les égouts, dès lors qu'elles y restent et ne pénètrent pas les cuisines du pouvoir.</p>
<p>"Dame Jeannette" nous dit : "Ma République se meurt", mais ne pêche t'elle pas par excès d'espérance, cette République là n'est-elle pas déjà morte ?</p>Jeannette Bougrad, entretien exclusif - Vonetteurn:md5:b3df15cf3dfbe0b2b04fc950a3eed3512013-05-29T10:51:40+02:002013-05-29T09:51:40+02:00Vonette<p>Quel bel entretien... Une dame intelligente et claire dans ses propos et sa démarche. Qu'elle soit entendue, d'autant qu'elle parle sans imposer sa pensée: elle la dépose sans fracas, la laissant se faire accepter.</p>
<p>C'est vrai que les religions s'emparent à présent des gens les plus fragiles, leur donnant l'illusoire force de la raison et de la rectitude, les armant du refus de l'autre et de la colère "du juste"... Nous sommes en danger, et en grand besoin de laïcité.</p>