AUXERRE TV - Mot-clé - meurtreLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T05:03:29+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearTraumatisme et deuil au centre d'hébergement pour migrants à Auxerre après le crimeurn:md5:2515d911a2f9ce059799e78fbc5ab4572018-11-24T09:15:00+01:002018-11-24T20:23:00+01:00Pierre-Jules GAYESOCIETEauxerrecentre d hébergement de migrantscoaliacollectif de soutien aux migrantsmathilde iturraldemeurtreplaintevideo<h2>La communauté composée de migrants d'origines très diverses, est profondément choquée, après le meurtre d'un des leurs, lundi soir. L'association des Afghans de France dépose une plainte contre Coallia l'organisme gestionnaire et la police pour délit de non assistance à personne en danger, ce qui déclenche une nouvelle enquête. Quatre pensionnaires Afghans ont été convoqués, vendredi après-midi, au commissariat pour être entendus dans le cadre de l'enquête judiciaire. Le meurtrier est écroué</h2> <p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 30px;"><strong>U</strong></span><span style="font-size: 18px;">n homme de 25 ans, Afghan demandeur d'asile est décédé des suites de ses blessures, après avoir été frappé à l'arme blanche, lundi 19 novembre, vers 21h30, à Auxerre. Un suspect Nigérian, âgé de 19 ans, a été interpellé et placé en garde à vue puis incarcéré. Les deux hommes, respectivement résidaient au foyer Coallia.</span> </p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/batiment coa.jpg" alt="" width="640" height="358" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Le bâtiment de Coalia, un centre d'hébergement des migrants rue Mermoz à Auxerre où s'est déroulé le drame, au premier étage à droite (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><span style="font-size: 30px;"><strong>Q</strong></span><span style="font-size: 18px;">uatre migrants afghans ont été convoqués par la police à Auxerre, vendredi après-midi, dans le cadre de l'enquête judiciaire du meurtre d'un afghan, lundi 19 novembre 2018 dans le centre d'hébergement Coalia rue Mermoz.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">D'autres pensionnaires se sont rassemblés et rendus au commissariat avec l'intention de déposer plainte pour non assistance de personne en danger. <br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Certains autres ont choisi de rester sur place. Ils nous ont expliqué ce qui s'était passé et ce qu'ils dénoncent.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">L'association des Afghans de France a déposé plainte contre Coalia et la police qui selon elle n'aurait pas fait ce qu'il fallait quand il le fallait. La communauté est choquée, traumatisée par ce drame qui s'est déroulé sous leurs yeux. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Mathilde Iturralde, membre du collectif de soutien aux migrants, qui dispense des cours de Français rive droite et rend souvent visite aux pensionnaires de Coalia avec d'autres membres par hunamité et pour les aider à rédiger leurs papiers, répond à nos questions.</span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><iframe src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x6xq7rk" allowfullscreen="" allow="autoplay" width="700" height="480" frameborder="0"></iframe></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/x6xq7rk.jpg" alt="" width="550" height="412" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Mathilde Iturralde est éponienne, membre du collectif de soutien aux migrants dans l'Yonne. Cette ancienne professeure des écoles, oeuvre de longue date de différentes manières (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 30px;">Une communauté meurtrie avec un sentiment d'injustice</span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 30px;"><strong>C</strong></span><span style="font-size: 18px;">ertains ont voulu parler, rassemblés, vendredi après-midi, dans la cour devant le Coallia; centre d'hébergement social d'Auxerre rue Mermoz, la Résidence Jean-Mermoz. </span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">Pendant que beaucoup d'autres se sont rendus au commissariat. </span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">Ces témoignages, sensibles, précis, humbles, se recoupent, tous, sans exception. </span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">Que disent-ils en substance ?</span></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- Le jeune Nigérian de 19 ans arrivé voilà deux mois posait problème par son comportement agressif révélant</span><span style="font-size: 18px;"> des troubles psychologiques. Il s'en prenait aux pensionnaires, les menaçant, dont un de mort, et les agressant verbalement. Ces faits ont été rapportés à plusieurs reprises au service social de Coallia. Sans résultat.<br />
</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- Lundi après-midi 19 novembre, le jeune Nigérian a blessé à l'arme blanche deux pensionnaires dont l'un a du être soigné à l'hôpital. La police a été alertée aussitôt qui est intervenue sur place dans l'immeuble. Le jeune Nigérian n'a ni été emmené ni isolé dans le bâtiment composé de petites chambres d'hébergement comprenant quatre lits (deux lits superposés) par chambre, une cuisine pour 16 pensionnaires, deux douches et un wc, souvent en panne.<br />
</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- Plus tard dans la soirée, aux alentours de 21h30, une bagarre a éclaté et le drame s'est produit devant des témoins. Le jeune Nigérian a poignardé un Afghan venu lui parler. La scène mortelle s'est produite au premier étage à l'entrée au sommet des escaliers. Après avoir débuté dans une chambre.</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- L'Afghan âgé de 25 ans, père de famille de trois enfants demeurés en Afghanistan, </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">de retour du travail,</span> était allé voir le Nigérian, après les blessures de l'après-midi reçues par deux de ses compatriotes. La discussion a mal tourné et une bagarre a éclaté jusqu'à ce que le Nigérian sorte un couteau de cuisine et frappe son vis-à-vis.</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- La victime a été transportée à l'extérieur du bâtiment devant l'entrée. Elle gisait sur le sol sans couverture et est restée là, inexplicablement, sans soins, jusqu'à l'arrivée d'une ambulance quarante minutes plus tard. La police aussitôt prévenue d'un meurtre était sur place et a réussi rapidement à arrêter le jeune Nigérian qui s'était enfui pour se réfugier derrière le bâtiment.</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- Certains pensionnaires n'imaginaient pas la gravité de la situation de la victime car le sang ne coulait pas et personne ne s'occupait de lui, gisant au sol. Et aucune information n'a été donnée par le service social jusqu'au lendemain matin à 11 heures. La seule consigne donnée fut "</span></em><span style="font-size: 18px;">cool ce soir</span><em><span style="font-size: 18px;">".</span></em></p>
<p><em> </em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- La réunion de fin de matinée du lendemain, mardi, constitua un choc. L'annonce du décès de</span><span style="font-size: 18px;"> <span class="c-legende">Hejran Lalbaz a traumatisé les membres de la communauté. La victime avait fui les talibans et l'État islamique. Il avait obtenu il n'y a pas longtemps ses papiers et trouvé un emploi, voilà peu. Il était apprécié et estimé. </span></span></em> </p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;"><span class="c-legende">- Depuis, les pensionnaires affirment ne pas avoir reçu d'informations. C'est le black out. Certains ont appris que le jeune Nigérian avait été incarcéré (</span></span><span style="font-size: 18px;">Ndlr : </span></em><span style="font-size: 18px;">il a été mis en examen pour homicide volontaire et violences aggravées par un juge d'instruction d'Auxerre, et placé sous mandat de dép</span><em><span style="font-size: 18px;">ô</span></em><span style="font-size: 18px;">t</span><em><span style="font-size: 18px;">).</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- Un pensionnaire migrant pointe les conditions de vie. Ils se marchent sur les pieds compte tenu de la concentration d'humains sur de petits espaces sans salle commune sinon une petite cuisine. La diversité des cultures, les barrières des langues, la longue attente... - un Soudanais est resté trois ans dans la Résidence Mermoz avant d'être expulsé de France -, la promiscuité, ne favorisent pas le vivre en commun. Sans travail en attendant les papiers qui passent par des déplacements à Paris ou Dijon à l'Ofpra (</span></em><span style="font-size: 18px;">Office français de protection des réfugiés et apatrides)</span><em><span style="font-size: 18px;"> pour interviews et paperasse administrative, ils sont désoeuvrés et ont du mal à vivre avec une allocation de 6 euros par jour. </span></em></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- À quoi sert une service social si ce n'est pas pour s'occuper de l'humain et prendre soin des gens ? Pourquoi la victime est-elle restée allongée sur le sol devant l'entrée du bâtiment sans que personne ne s'en occupe jusqu'à l'arrivée d'une ambulance longtemps plus tard ...? Peut-être aurait-elle pu être sauvée ... </span></em><span style="font-size: 18px;">(</span><em><span style="font-size: 18px;"> </span></em><span style="font-size: 18px;">la victime est décédée vers 3 heures du matin, mardi à l'hôpital d'Auxerre).</span></p>
<p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 18px;">- La communauté Afghane souhaite rapatrier la dépouille. Il leur a été dit que cela n'était pas possible compte tenu de lenqûête judiciaire en cours.</span></em></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;">Au-delà de ces témoignages, on n'ose imaginer que c'est la manque de respect de la vie de ces hommes et femmes qui apparaît.</span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;"> </span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Recueilli par Pierre-Jules GAYE</strong></span></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18px;"><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/coalia lits.jpg" alt="" width="854" height="640" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Une chambre du centre d'hébergement Coalia rue Mermoz à Auxerre. 4 migrants par chambre et une cuisine pour 16 migrants. Pas de salle à manger ni de salle commune (DR)</span></strong></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2018/11/24/Traumatisme-et-deuil-au-centre-d-h%C3%A9bergement-pour-migrants-%C3%A0-Auxerre-apr%C3%A8s-le-crime#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/10063Le suspect du meurtre de l'institutrice retraitée de Charmoy arrêté près de Cahorsurn:md5:c5931ee29bae570c150967e42cc24b0c2011-11-18T18:30:00+01:002011-11-19T12:37:55+01:00Pierre-Jules GAYESOCIETEassassinatforêt-d otheinstitutricemaraultmeurtrevillechétiveétranglée<h3>Les enquêteurs ont arrêté le Migennois Gilles Crevel, l'assassin présumé de l'enseignante retraitée de Charmoy, retrouvée morte étranglée en septembre dernier en Forêt d'Othe. Elle avait disparu alors quelle se promenait le long de lYonne à Charmoy</h3> <div class="intro"><span style="font-size: 14px;">Les enquêteurs ont arrêté, dans le département du Lot, Gilles Crevelle, suspect numéro un du meurtre de Dominique Marault, institutrice retraitée de Migennes. Ce pêcheur </span><span style="font-size: 14px;">de Migennes </span><span style="font-size: 14px;">au chômage, âgé de 45 ans, a été mis en examen pour homicide. Il était en cavale depuis deux mois. Il a passé sa première nuit en prison à Fleury Mérogis.<br />
</span></div>
<div class="intro"> </div>
<div class="intro"><span style="font-size: 14px;">Ce père de famille a été arrêté par hasard près de Cahors lors d'un simple contrôle de vitesse.</span></div>
<div class="intro"><span style="font-size: 14px;">Interpellé puis interrogé, ce père de famille a avoué avoir tué Dominique Marault, justifiant son geste par une "pulsion de viol".</span></div>
<div class="intro"><br />
<span style="font-size: 14px;">Dominique Maraul qui avait disparu le 7 semptembre, avait été retrouvée par un promeneur, morte étranglée, samedi 17 septembre, dans la forêt d'Othe, à 15 km de son domicile, sur la commune de Villechétive. Les enquêteurs avaient tout de suite pensé à un enlèvement et à une séquestration suivis d'un assassinat.</span></div>
<div>
<p> <img width="465" height="262" src="http://www.auxerretv.com/content/public/image_71320023.jpg" alt="" /></p>
</div>
<p><a href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/09/18/Le-corps-de-Dominique-Marault-retrouv%C3%A9-en-for%C3%AAt-d-Othe"><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><span style="font-size: 21px;"><strong>RETROUVEE EN FORET D'OTHE// LIRE</strong></span></span></a></p>
<p><a href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/09/19/Dominique-Marault-a-%C3%A9t%C3%A9-%C3%A9trangl%C3%A9e"><span style="color: rgb(153, 51, 0);"><span style="font-size: 21px;"><strong>AUTOPSIE.. ETRANGLEE... // LIRE</strong></span></span></a></p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/11/18/Le-suspect-du-meurtre-de-l-institutrice-retrait%C3%A9e-de-Charmoy-arr%C3%AAt%C3%A9-dans-le-Lot#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/2074Muenstermann condamné à perpétuité 22 ans après le viol et le meurtre d’une étudiante Avallonnaiseurn:md5:f4fa934b8c15a495382b872edd2d8b412011-10-11T23:22:00+02:002011-10-12T10:15:18+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETE22-ansassisesauxerrebatonmeurtremuenstermannperpétuitéviol<h3>La cour d’assises de l’Yonne a condamné, mardi, un Allemand à la réclusion à
perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, pour le viol et le
meurtre d’une étudiante Avallonnaise, 22 ans après les faits</h3> <p>Ce verdict est conforme à ce qu’avait requis l’avocat général François Perain à l’encontre d’Ulrich Muenstermann.<br />
<br />
L'avocat général avait également demandé un suivi socio-judiciaire et une interdiction de séjour en France de dix ans, qui n’ont pas été retenus par les jurés.<br />
<br />
<em>« J’admets que j’ai un passé criminel. Il s’est achevé en 1985, il y a plus de 26 ans. Je n’ai pas violé ni tué Sylvie Baton »</em>, étudiante en lettres modernes de 24 ans, avait affirmé Muenstermann, avant la délibération des jurés.<br />
<br />
Pour l’avocat général, l’homme est un «<em> sadique sexuel </em>» dont le crime est « <em>l’horreur absolue, la barbarie absolue, la loi du plus fort, sans aucune pitié »</em>, l’étudiante ayant été «<em> frappée, ligotée, violée, sodomisée</em> », avant de mourir étranglée.<br />
<br />
Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 4 au 5 mai 1989 à Avallon. Le 5 mai au soir, la mère de Sylvie Baton et son beau-frère découvraient le corps sans vie de la jeune fille, immergé dans une baignoire remplie d’eau. La serrure de sa petite maison n’avait pas été forcée.<br />
<br />
<span style="font-size: 21px;"><strong>Déjà condamné à perpétuité en Allemagne</strong></span></p>
<p>Des taches de sang et des habits ensanglantés avaient été retrouvés sur la scène de crime. Des marques de viol, de liens sur les bras et les chevilles étaient constatées.<br />
<br />
L’enquête restait au point mort jusqu’à la réouverture du dossier en 2005, grâce aux avancées de la science. Selon les enquêteurs, l’ADN retrouvé sur les effets de la victime correspondait au profil génétique d’un homme purgeant en Allemagne une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre, suivi du viol d’une jeune Allemande en 1983.<br />
<br />
Néanmoins, l’accusé niait farouchement le meurtre de Sylvie Baton, assurant seulement avoir eu une relation sexuelle consentie avec la jeune Française.<br />
<br />
«<em> Dans cette instruction, il manque tout un tas d’investigations </em>», a plaidéBernard Revest l’avocat de Muenstermann : «<em> Ça n’a intéressé personne parce qu’il y avait Muenstermann. Qui a tué, tuera… </em>».<br />
<br />
<em>«On ne condamne pas quelqu’un parce qu’il a un mauvais profil</em>», avait-il lancé aux jurés.<br />
<br />
A l’époque des faits dans l’Yonne, Muenstermann, marié et père de deux enfants, était en cavale depuis près de quatre ans, et recherché par la police pour plusieurs autres viols. Il avait finalement été interpellé en 1993 en Grande-Bretagne, puis remis aux autorités françaises en 2007, et mis en examen pour viol et meurtre.<br />
<br />
</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/10/11/Muenstermann-condamn%C3%A9-%C3%A0-perp%C3%A9tuit%C3%A9-22-ans-apr%C3%A8s-le-viol-et-le-meurtre-d%E2%80%99une-%C3%A9tudiante-Avallonnaise#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1936Un Allemand jugé pour le meurtre d'une Avallonnaise 22 ans aprèsurn:md5:305fc1583626c18e47a4cee5fb35105f2011-10-11T07:18:00+02:002011-10-11T12:18:08+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETEadnassisesbatonempreintesgénétiquemeurtremuenstermannrevestverdictviolétranglement<h3>Ulrich Muenstermann comparaît devant les assises de l'Yonne depuis mardi 4 octobre, accusé d'avoir violé et étranglé une étudiante à Avallon, Sylvie Bâton. Verdict attendu mardi soir</h3> <div class="intro"><img width="300" height="168" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Unknown(2).jpeg" alt="" /></div>
<div class="intro"> </div>
<div class="intro"><span style="font-size: 14px;"><strong>Sylvie Bâton, la victime</strong></span></div>
<div class="intro"> </div>
<div class="intro">Un repris de justice allemand a été confondu grâce à ses empreintes génétiques. Vingt-deux ans après les faits, il comparaît devant la justice pour le viol et le meurtre d'une étudiante de 24 ans, en 1989, à Avallon.</div>
<div> </div>
<div>Ulrich Muenstermann, 53 ans, sans profession et au lourd passé judiciaire, est accusé d'avoir violé et étranglé Sylvie Bâton, une étudiante en lettres modernes, dans la nuit du 4 au 5 mai 1989. Des traces du profil ADN de Muenstermann ont été retrouvées sur la victime.</div>
<div>L'accusé nie les faits, et les témoignages, 20 après, ne sont pas convaincants. Il soutient que le rapport sexuel avec Sylvie Baton a été librement consenti.</div>
<div> </div>
<div><span style="font-size: 21px;"><strong>"Le coupable idéal"</strong></span></div>
<div> </div>
<div>Maître Revest qui le défend, estime que l'instruction a été bâclée et n'a pas exploré d'autres pistes qui s'imposaient. Notamment celle de l'amant éconduit par Sylvie Bâton, un Ghanéen demeurant à Dijon. Plusieurs témoignages recueillis dans les jours qui ont suivi le meurtre, mentionnent qu'un homme de couleur avait été aperçu rôdant autour du domicile où le corps de la victime a été découvert. Et Maître Revest d'ajouter que Muenstermann avait le profil idéal du coupable.</div>
<div>Il reste que Muenstermann s'est souvent emmêlé les pinceaux à la barre et qu'il a eu du mal a expliquer son emploi du temps. Cependant, il continue de nier avoir commis ce meurtre.</div>
<div><br />
Le 5 mai 1989 au soir, le corps sans vie de la jeune fille est découvert dans une baignoire remplie d'eau. La serrure de sa petite maison n'a pas été forcée. Des taches de sang et des habits ensanglantés sont retrouvés à différents endroits de la scène de crime. Des marques de viol, de liens sur les bras et les chevilles sont constatés et de multiples hématomes relevés. Le médecin légiste avait conclu à une mort par "strangulation manuelle".<br />
<br />
Toutefois, l'enquête était restée au point mort. Ce n'est qu'en 2005 que, profitant des avancées de la science, le juge d'instruction auxerrois décidait de rouvrir le dossier.<strong><br />
<br />
</strong><span style="font-size: 21px;"><strong>Il nie avoir commis le meurtre</strong></span><strong><br />
</strong></div>
<div> </div>
<div><strong><img width="314" height="256" src="http://www.auxerretv.com/content/public/Capture d’écran 2011-10-05 à 20_11_59.png" alt="" /></strong></div>
<div>
<h3>Ulrich Muenstermann <strong>capture d'écran (DR)</strong></h3>
</div>
<p>Selon les enquêteurs, l'ADN retrouvé sur les effets de la victime correspondait alors au profil génétique d'un homme purgeant en Allemagne une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre, suivi du viol, d'une jeune Allemande en 1983. Son ADN figurait dans le fichier allemand des empreintes génétiques. Mais, l'accusé niait toutefois farouchement ce meurtre. Il assurait seulement avoir eu une relation sexuelle consentie avec une jeune Française.</p>
<p>A l'époque des faits, en 1989, Muenstermann, marié et père de deux enfants, était en cavale depuis près de quatre ans et recherché par la police pour plusieurs autres viols. Il avait été interpellé en 1993 en Grande-Bretagne.<br />
Mis en examen en France pour "viol et meurtre" en 2007, il était ensuite remis aux autorités françaises et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).</p>
<p><strong>Le verdict est attendu mardi soir<br />
</strong></p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Actualite/Muenstermann-combien-de-crimes-99226/"><span style="color: rgb(128, 0, 0);"><span style="font-size: 21px;"><strong>A LIRE AUSSI : Combien de crimes</strong> ? </span></span></a></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/10/05/Un-Allemand-jug%C3%A9-pour-le-meurtre-d-une-Avallonnaise-22-ans-apr%C3%A8s#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1910Querelle de voisinage à Etaules : il tue son voisin et se suicideurn:md5:3916256a765b2d32fc2cd90654a7711c2011-09-29T20:42:00+02:002011-09-29T21:42:43+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETEfusilmeurtrequerellesauvigny-le-boissuicidevoisinage<h3>Un octogénaire a tué son voisin qui tondait sa pelouse. Il a ensuite retourné l'arme contre lui et s'est suicidé
</h3> <div class="intro">Un habitant d'Etaules hameuau de Savigny-le-Bois dans l'Avalonnais, a tiré plusieurs coups de feu contre son voisin qui passait la tondeuse. Il a ensuite retourné l'arme contre lui et s'est suicidé.</div>
<div> </div>
<p>Les faits se sont produits dans l'après-midi de mercredi. Les deux corps n'ont été découverts, jeudi matin.</p>
<p>C'est un voisin venu aux nouvelles qui a découvert Michel Renaudot, 64 ans, étendu sur la pelouse à côté de sa tondeuse. Son meurtrier, un octogénaire a été retrouvé mort dans son atelier. Il a retrouné l'arme contre lui.</p>
<p>François Pérain, procureur de la République d'Auxerre a expliqué qu'un conflit de voisinage opposait les deux hommes depuis des années.</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/09/29/Querelle-de-voisinage-%C3%A0-Etaules-%3A-il-tue-son-voisin-et-se-suicide#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1887La famille d'Aurélie, assassinée près de Villeneuve-Loubet, est originaire de l'Yonneurn:md5:18b6e11944306c3866be68489895a50f2011-06-23T12:04:00+02:002011-06-26T21:59:28+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETEassassinatauréliecagnescagnes-sur-mercompagnoncrimefouchégrands-parentsjoggeusemeurtremigennoisouannepréméditationpuisayepèrevilleneuve-loubetyonne<h3><strong>Les grands-parents et parents d'Aurélie Fouché sont de l'Yonne</strong>. Ses grands-parents habitent toujours dans l'Yonne ainsi que son oncle</h3> <p><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/disparition-aurelie-fouche-2-320x188.jpg" style="width: 489px; height: 287px;" alt="" /></p>
<p><strong>Aurélie Fouché (DR)</strong></p>
<p>Le corps d’Aurélie, une jeune femme portée disparue depuis le 11 juin dernier, a été découvert hier près de Villeneuve-Loubet, près de Nice en bordure d’un terrain agricole dans les Alpes-Maritimes. <br />
Aurélie Fouché, âgée de 21 ans, était maman d’un petit garçon d’un an et demi. Elle a fait ses études au Lycée Hôtelier Paul-Augier à Nice. Une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte et un appel à témoins avait été lancé, relayé notamment par ses amis sur Facebook. Hier soir, un suspect était entendu par les policiers.<br />
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Aurélie travaillait comme serveuse avec sa mère et son beau-père au Jam's, un bar du centre de Cagnes-sur-Mer. Plusieurs personnes avaient été auditionnées lors de l’enquête, dont le père du petit enfant et le nouveau compagnon d’Aurélie. Pour le moment, on ignore tout sur les causes exactes du décès. L’enquête suit son cours.<br />
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C’est désormais un juge qui pilote l’enquête. A proximité du cadavre, les enquêteurs ont retrouvé une barre de fer pouvant avoir servi à commettre le meurtre.<br />
Même si le suspect, son ancien compagnon et père de son fils de 16 mois, est mis en examen et écroué, les investigations sont loin d’être achevées. L’autopsie, qui sera pratiquée dans les heures qui viennent, devrait apporter de précieux éléments sur la date et le déroulement des faits. En attendant les messages d’amitié et de solidarité affluent aussi de toute la région et de la France entière sur la page « Facebook » spécialement créée : «<em> Aurélie Fouché a disparu, l’avez-vous vu? ».<br />
</em>Mardi prochain, une marche silencieuse sera organisée à 14 heures, devant l’hippodrome de Cagnes.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 51, 102);"><span style="font-size: 21px;"><strong>Une famille de l'Yonne éprouvée</strong></span></span></p>
<p>Les grands-parents et parents d'Aurélie Fouché sont originaires de l'Yonne. Ses grands-parents habitent toujours la Puisaye ainsi que son oncle dans le Migennois. Les parents ont émigré vers le sud avec Aurélie qui a finti ses études à Nice, au Lycée Hôtelier.</p>
<p>Les grands-parents ont eu plusieurs enfants, dont Alain, le père d'Aurélie. Il est décédé d'une maladie ainsi que sa soeur. C'est une famille particulièrement éprouvée par la vie. Le sort cruel, la malédiction s'est à nouveau abattue sur les Fouché.</p>
<p>Après avoir du faire le deuil d'enfants, les grands-parents Fouché doivent à présent faire le deuil de leur petite fille, Aurélie, sauvagement tuée dans le midi.</p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/06/23/La-famille-d-Aur%C3%A9lie%2C-assassin%C3%A9e-pr%C3%A8s-de-Villeneuve-Loubet%2C-est-originaire-de-l-Yonne#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1589Journée macabre à Noyers-sur-Sereinurn:md5:1a3b3b28bd9b8e81383a2260addfc3182011-04-28T18:19:00+02:002011-04-30T09:44:29+02:00jlhussSOCIETEactualitésburgogneDupont de Ligonnèsfaits diversmeurtreNantesNoyers-sur-Sereinobsequesyonne<p>Inhumation en terre icaunaise des assassinés de Nantes</p> <p>Les funérailles d'<strong>Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants</strong>, assassinés au début du mois d'avril ont débuté peu après 14 h 30 dans l'église Saint-Félix et donné lieu à de poignants hommages alors que les milliers de personnes se massaient jusque sur la petite place nantaise. La mère de famille et ses quatre enfants seront inhumés samedi prochain en terre icaunaise. <strong>L'inhumation</strong> d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants assassinés se déroulera <strong>samedi matin à Noyers-sur-Serein</strong>. Une messe sera célébrée à 10H30 en l'église de la cité médiévale icaunaise, avant que le cortège se déplace à pied jusqu'au cimetière où aura lieu l'inhumation dans le caveau familial. Il ne sera pas aisé de visiter cette cité "écrain", pour un jour retranché du monde !</p>
<p><img width="600" vspace="5" height="450" src="http://www.auxerretv.com/content/public/noyers.jpg" alt="" /></p>
<p><img width="600" vspace="5" height="450" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/noyers (9).jpg" /></p>
<p> <em>La cité médiévale de Noters-sur-Serein</em> (photos jlhuss)</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/04/28/Journ%C3%A9e-macabre-%C3%A0-Noyers-sur-Serein-samedi-...#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1403Crime de Seignelay : l'ex-compagnon retrouvé agonisant à Rouvray est morturn:md5:32860bc39147a9e67628976aea797c712011-04-15T20:01:00+02:002014-02-25T16:24:01+01:00Pierre-Jules GAYESOCIETEauxerrecompagnecrimedijongurgymeurtreperainrouvrayseignelay<h2 style="font-weight: normal;">L'homme, qui est suspecté d'avoir tué par balles son ex-compagne à Seignelay, s'est suicidé, vendredi. Il a été retrouvé grâce à son téléphone portable, vendredi matin, à Rouvray, agonisant. Il est décédé à l'hôpital de Dijon</h2> <p>Julien Fouinat, l'ex compagnon, était recherché activement par la police. Il a été retrouvé agonisant dans une voiture, à Rouvray, une arme de poing de petit calibre à ses côtés, vendredi en fin de matinée. Transporté à l'hôpital de Dijon il est décédé dans la soirée. La garde de leur fillette est au centre de cette tragédie.</p>
<p>L'expertise balistique devra dire s'il s'agit de la même arme qui a tué Vanessa Tebbakh. Julien Fouinat, résidant dans le Doubs, est le père de d'une petite fille de 4 ans qui a été placée sous protection depuis le décès de sa mère, tuée par balles à son domicile.</p>
<p>Vanessa Tebbakh, 27 ans, aide soignante, ex-compagne du meurtrier présumé, a été tuée de plusieurs balles, jeudi matin à Seignelay dans son jardin. Elle est décédée de ses blessures à l'Hôpital d'Auxerre, jeudi en fin de matinée.</p>
<p>Le nouveau concubin de Mme Tebbakh, P. M., 41 ans, dormait au moment des faits mais il a immédiatement attribué ce geste à Julien Fouinat, l'ex-compagnon. Il a transporté en voiture sa compagne à l'hôpital d'Auxerre, défonçant au passage les portes vitrées du sas d'entrée des urgences. La jeune femme décède peu après malgré la prise en charge rapide.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 51, 102);"><span style="font-size: 21px;"><strong>Le nouveau compagnon se venge...</strong></span></span></p>
<p>Pour se venger, P. M. décide alors de se rendre à Gurgy, chemin de Ravry, au domicile des parents de Julien Fouinat, où ce dernier était en visite pour quelques jours avec sa fille de trois ans et demi. Il a défoncé la porte du garage avec sa voiture une BMW, avant d'arroser la maison d'essence et d'y mettre le feu. <em>"Tout a brûlé, y compris sa voiture. Les parents de Julien Fouinat étaient heureusement sortis faire des courses avec leur petite-fille</em>", a précisé le procureur de la République d'Auxerre, François Pérain.</p>
<p>C'est un motif d'ordre familial qui serait à l'origine du drame : l'ex-compagnon venait de perdre la garde de l'enfant du couple, jugement prononcé par un juge d'Auxerre.</p>
<p><em>"Le 5 avril dernier, le juge des affaires familiales d'Auxerre avait décidé le transfert de résidence de l'enfant du domicile du père vers celui de la mère. Le père, qui n'était pas d'accord avec cette décision, a manifestement décidé de se venger</em>" a déclaré François Perrain, procureur de la République d'Auxerre.<br />
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</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2011/04/15/Crime-de-Seignelay-%3A-l-ex-compagnon-retrouv%C3%A9-agonisant#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/1365Le détenu Abdelhamid Hakkar hospitaliséurn:md5:1ea23a7de8c4bb9a80e45b6fd5a9289f2010-11-27T01:56:00+01:002010-11-27T02:06:25+01:00Pierre-Jules GAYESOCIETEauxerreensisheimfaimgrèvehakkarmeurtrepolicierprison<h2 style="font-weight: normal;">En grève de la faim depuis 22 jours après le refus par la justice de le libérer, le Bisontin meutrier d'un policier Auxerrois, en 1984, a été hospitalisé</h2> <p><img width="325" height="184" src="http://www.auxerretv.com/content/public/abdelhamid-hakkar-proces-justice-643438_1902.jpg" alt="" /></p>
<p>Son avocate Maître Marie-Alix Canu-Bernard a assigné, vendredi matin, en référé le ministre de la Justice Michel Mercier devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Pour l'avocate, la décision de maintenir en détention Abdelhamid Hakkar est<em> "manifestement illégale car entachée d'une erreur grossière"</em>.</p>
<p>La justice, en l'occurence la cour d'appel de Toulouse, avait une nouvelle fois rejeté, le 4 novembre, la demande de libération conditionnelle d'Abdelhamid Hakkar, détenu à la maison centrale d'Ensisheim, dans le Haut-Rhin.</p>
<p>Cet Algérien de 55 ans a été condamné pour le meurtre d'un policier à Auxerre, en 1984, qu'il nie avoir commis. Il est incarcéré depuis 26 ans.</p>
<p>C’est sans doute un des prisonniers de France le plus connu des services pénitentiaires et de la Chancellerie. Depuis son arrestation en 1984 à Auxerre, le Bisontin Abdelhamid Hakkar aura eu un parcours judiciaire assez exceptionnel. Aujourd’hui, la cour d’appel de Toulouse vient de lui refuser sa libération conditionnelle après pourtant l’ avis favorable de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté et de l’examen de dangerosité de Bordeaux. Selon les experts, Abdelhamid Hakkar peut se réadapter à une vie hors de la prison et un travail l’attend dès sa sortie.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-size: 21px;"><strong>Bras de fer</strong></span></span></p>
<p>Le 2 septembre 1984, Abdelhamid Hakkar est arrêté à Auxerre. Le 8 septembre 1989, la Cour d’Assises de l’Yonne condamne le Bisontin à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 18 ans pour les crimes de tentatives de meurtre, meurtre, vol avec arme, et délits connexes de vol avec violence, vol en état de récidive légale. Dés le départ, Abdelhamid Hakkar nie le meurtre du policier lors de la course poursuite dans les rues d’Auxerre et dés son incarcération il engage un bras de fer avec la justice et le monde carcéral.</p>
<p>De maison d’arrêts en centrale, il a fait le « tour de France » des prisons françaises et a suivi plusieurs grèves de la faim. En dix ans, son avocate maître Canu-Bernard a comptabilisé 45 transferts. Détenu en révolte, il a fait plusieurs tentatives d’évasion pour lesquelles il a été condamné à trois reprises à des peines allant de 18 mois à 8 ans d’emprisonnement. Au total, Abdelhamid Hakkar aura été mis à l’isolement pendant 5 ans.</p>
<p>Depuis 1999, il avait abandonné la violence pour finalement mener son combat sur le terrain juridique, il se tourne alors vers les instances européennes. En 1995, la France est condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme. Cette Cour estime que la France a violé la Convention européenne des droits de l’homme, Abdelhamid Hakkar n’ayant pas été jugé dans un délai raisonnable et n'ayant pas bénéficié d’un avocat. Pour les mêmes motifs, la France est de nouveau condamnée par le comité des ministres du conseil de l’Europe, cette fois-ci l’Etat doit verser des dommages et intérêts à Abdelhamid Hakkar et la justice française doit remédier aux violations constatées. </p>
<p>En 2006, parmi les "10 de Clairvaux", il avait réclamé le rétablissement de la peine de mort pour protester contre la situation des longues peines dans les prisons françaises. En 2008, il avait suivi une longue grève de la faim pour dénoncer le refus de la justice de le libérer. Cette fois-ci, il avait bon espoir.</p>
<p>La cour d'appel de Toulouse avait en effet "donné un accord de principe" à sa demande de libération par arrêt du 22 juillet dernier, relate son avocate, Me Marie-Alix Canu Bernard. Elle avait cependant ordonné un "complément d'information", dont le résultat s'est révélé en sa faveur, poursuit-elle.</p>
<p>Or, la cour d'appel de Toulouse, dans une autre composition, a contre toute attente rejeté, jeudi 4 novembre, cette demande de libération conditionnelle au motif que<span style="font-style: italic;"> </span>ce projet supposait que M. Hakkar puisse obtenir un titre de séjour pour travailler et rester en France pendant la durée de l'aménagement.</p>
<p>Selon l'avocate, cette décision "inique" est entachée d'une "erreur manifeste d'appréciation" car Abdelhamid Hakkar dispose d'une carte d'identié française "qui lui a été renouvelée le 16 septembre 2010". Placé "dans un étau judiciaire qui le contraint à reprendre l'intégralité de ses démarches", le détenu a décidé d'entamer une nouvelle grève de la faim.</p>
<p>La famille d'Abdelhamid Hakkar dénonce le "harcèlement sans nom, sans motif et surtout sans fin" qu'il subit. "Son cas symbolise véritablement l'acharnement judiciaire, c'est vraiment incompréhensible", se désole l'un de ses soutien</p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2010/11/27/Le-d%C3%A9tenu-Abdelhamid-Hakkar-hospitalis%C3%A9#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/863