AUXERRE TV - Mot-clé - nuit du fumier
La première Web Télé de l'Yonne
2024-03-28T12:17:47+01:00
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Guillaume Larrivé propose une réunion de crise aux agriculteurs
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2014-10-24T07:30:00+02:00
2014-10-25T09:46:48+02:00
Pierre-Jules GAYE
SOCIETE
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<h2>Le député d'Auxerre-Puisaye est allé au contact des agriculteurs qui ont benné un tas de fumier devant sa permanence rue Fourier entre la place des Cordeliers et la Cathédrale Saint-Étienne</h2> <p><iframe width="700" height="480" frameborder="0" src="http://api.dmcloud.net/player/embed/4f3d114d94a6f66945000325/544a2ad894a6f658bafc2440/9f18468f4a2140038911e412545beb23?exported=1"></iframe></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;"><img width="631" height="987" src="http://www.auxerretv.com/content/public/larrp.jpg" alt="" /><strong><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></strong></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 18px;">Jeudi soir, rue Fourier à Auxerre, devanrt la permanence du député Guillaume Larrivé qui se situe au fond de l'Impasse où n'a pu pénétrer la remorque de fumier (<em>Capture d'écran Facebook G.L.</em>)</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent">Commencée à l'aube sur les plateaux de radio et de chaîne info sur le thème de la radicalisation islamiste dans les prisons, poursuivie jeudi après-midi à l'Assemblée nationale par un débat avec Mme Taubira en séance ; la journée du député Guillaume Larrivé s'est achèvée dans la nuit de jeudi à vendredi, par un dialogue direct avec les agriculteurs venus exp<span class="text_exposed_show">rimer leur ras-le-bol auprès de la préfecture, des députés et des sénateurs. </span></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">Auparavant, ces derniers avaient benné un énorme tas de fumier devant la permanence du député.<br />
<br />
Le député UMP de la première circonscription de l'Yonne Guillaume Larrivé, est allé au contact : il s'est rendu devant la préfecture pour établir un dialogue sans langue de bois avec les manifestants. </span></span></span><br />
<span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">Il a proposé aux manifestants de tenir à Auxerre, fin octobre une réunion de crise qu'il animerait avec le député européen Arnaud Danjean. Les deux autres députés et les deux sénateurs de l'Yonne y seraient naturellement conviés. Le député de l'Yonne propose aussi une délégation à Bruxelles.<br />
</span></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">Les préoccupations, les inquiétudes, les attentes des agriculteurs de l'Yonne, le député d'Auxerre-Puisaye les avait exprimées, en leur nom, à la tribune de l'Assemblée nationale devant le ministre Stéphane Le Foll, au mois de juillet, lors de la rpésentation de la loi dite de modernisation agricole.<br />
<br />
________________________________________________________</span></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 30px;"><strong><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">L'intervention de Guillaume Larrivé à l'Assemblée nationale</span></span></strong></span><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show"><br />
<br />
<em>Voici le compte-rendu, publié au Journal officiel, de son intervention.</em><br />
<br />
</span></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">"Madame la présidente, Monsieur le Ministre, mes chers collègues, </span></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="userContent"><span class="text_exposed_show">L’avenir de notre agriculture passe-t-il d’abord par de nouvelles règles et de nouvelles procédures franco-françaises, c’est-à-dire une nouvelle loi et une nouvelle batterie de décrets d’application et de circulaires administratives ? Faut-il vraiment ajouter quelques dizaines, si ce n’est quelques centaines, de pages supplémentaires aux milliers de pages des normes législatives et réglementaires sous le poids desquels ploient déjà nos agriculteurs ?<br />
<br />
" Je ne suis pas convaincu que cela soit la meilleure méthode pour atteindre l’objectif qui doit être le nôtre. Notre objectif, ce doit être de reconnaître et d’encourager les efforts qui sont faits par les agriculteurs français pour produire de manière compétitive, en répondant à l’exigence de qualité exprimée par les consommateurs et en respectant notre patrimoine naturel.<br />
<br />
" Car chaque jour, dans chacune de nos régions, la «<em> ferme France</em> » se bat pour faire face à une ouverture croissante des marchés mondiaux et à une compétition européenne toujours plus intense, dont nos voisins, l’Allemagne et les Pays-Bas bien sûr, mais aussi la Belgique et l’Irlande, entendent bien tirer profit. Nos agriculteurs sont confrontés à l’instabilité des prix, à la fin des quotas prévue pour 2015, à des réglementations européennes toujours plus strictes, à des normes environnementales toujours plus exigeantes, et à une diminution de leurs revenus – de plus de 20 % l’an passé. Aussi, ce que les agriculteurs attendent d’abord des pouvoirs publics, du Gouvernement comme du Parlement, c’est une attitude pragmatique et offensive, pour leur permettre de se battre à armes égales, au sein d’une économie agricole extrêmement compétitive.<br />
<br />
" Nous devons, pour cela, agir vite, en utilisant trois leviers, international tout d’abord, européen ensuite, national enfin.<br />
<br />
" Le premier levier, c’est bien sûr celui des négociations internationales. Je vous appelle, monsieur le ministre, à préciser aujourd’hui, devant l’Assemblée nationale, l’état des négociations engagées par la Commission européenne avec les États-Unis d’Amérique pour préparer l’éventuel volet agricole du traité de libre-échange transatlantique. Nous devons pouvoir débattre, ici, concrètement et précisément, du mandat donné à la nouvelle Commission Juncker, car ce traité peut aboutir au meilleur comme au pire. Il peut être une menace s’il diminue les normes sanitaires. Il peut être une chance s’il nous renforce face à la Chine, au Brésil, à la Russie, en faisant prévaloir un principe de réciprocité des échanges. Le Gouvernement a, sur ce sujet, un devoir de transparence devant le Parlement, donc devant l’ensemble des Français.<br />
<br />
" C’est également un levier international, monsieur le ministre, que vous devez utiliser pour défendre efficacement notre viticulture. Je vous appelle tout particulièrement à faire respecter les viticulteurs français dans les instances opaques où se décide aujourd’hui l’attribution des noms de domaine sur internet. Si vous ne faites rien, n’importe qui, n’importe où, pourra exploiter demain l’adresse Chablis.wine ou Irancy.vin ! C’est inacceptable. Monsieur le ministre, vous devez faire entendre la voix de la France agricole et viticole sur la scène internationale.<br />
<br />
" Le deuxième levier qu’il faut utiliser, c’est celui de la marge de manoeuvre qui nous est laissée pour appliquer les normes européennes. Prenons garde à ne pas sur-transposer et à ne pas sur-contraindre, car ce serait étrangler les agriculteurs français !<br />
<br />
" La nouvelle PAC, que vous avez acceptée à Bruxelles, doit désormais être mise en oeuvre dans l’intérêt des exploitations agricoles de notre pays.<br />
<br />
" Je reste très peu convaincu, pour ma part, par la majoration appliquée aux cinquante-deux premiers hectares premiers hectares. Les exploitations de zones intermédiaires comme la Bourgogne vont être perdantes, qu’il s’agisse de grande culture ou de polyculture élevage, puisque la rentabilité à l’hectare étant moindre que dans d’autres régions, les exploitations y ont des tailles supérieures à la moyenne française. Si vous confirmez cette dotation ciblée sur les premiers hectares, il me semble souhaitable qu’elle soit limitée à 5% de l’enveloppe du premier pilier.<br />
<br />
" Il est nécessaire, de même, que la « transparence » s’applique à tous les actifs, quelle que soit la forme sociétaire choisie par l’agriculteur.<br />
<br />
" Évitons par ailleurs d’appliquer, en France, une définition trop restrictive des surfaces à intérêt écologique – SIE. Au moment où 30 % du budget du premier pilier fait l’objet d’un verdissement, pourquoi ne pas retenir les jachères mellifères dans le nouveau dispositif ?<br />
<br />
" J’ajoute qu’il est très important que la directive « Nitrates » soit mise en oeuvre de manière raisonnable. Chacun reconnaît désormais que des efforts sont encore indispensables pour mieux préserver la qualité de l’eau, mais les mises aux normes nécessaires pour la gestion des effluents d’élevage ne doivent pas être une charge financière déraisonnable pour les éleveurs, notamment pour ceux qui sont en fin de carrière.<br />
<br />
" J’en viens au troisième levier. Quelques mesures de bon sens, au plan national, peuvent être prises pour améliorer concrètement la situation de nos exploitations agricoles. C’est le sens des amendements que nous soutiendrons lors de cette deuxième lecture.<br />
<br />
" Nous voulons une meilleure reconnaissance des actifs agricoles, permettant de flécher les aides vers les agriculteurs exerçant réellement cette profession.<br />
<br />
" Nous tenons à préserver une vraie politique d’installation liée à la compétence professionnelle et non à la recherche d’on ne sait quels objectifs quantitatifs bureaucratiques sans lien avec la réalité du monde agricole. Ce nécessaire respect de la compétence professionnelle, c’est aussi la reconnaissance du rôle indispensable des établissements d’enseignement technique agricole, dont le maillage territorial doit être préservé.<br />
<br />
" Nous souhaitons, de même, que la ressource foncière soit gérée de manière équilibrée, en surface comme en qualité. Il y a bien sûr des conflits d’usage, on le sait, qu’il faut arbitrer au cas par cas, dans chacun de nos départements, selon une logique d’aménagement du territoire respectant toutes celles et tous ceux qui y vivent. Les exploitations agricoles ne doivent pas être une variable d’ajustement systématique. C’est pourquoi la voix des agriculteurs doit être entendue, non seulement lors de l’élaboration des schémas de cohérence territoriale – SCOT –, mais aussi lorsque ceux-ci auront été approuvés. Il est légitime que les commissions qui succéderont aux CDCEA puissent toujours donner leur avis sur les plans locaux d’urbanisme.<br />
<br />
" Nous tenons aussi à ce que le statut du fermage ne soit pas fragilisé. La généralisation à tout le territoire des baux à clauses environnementales serait une erreur. Prenons garde, enfin, à ne pas inventer de nouvelles contraintes qui affaibliraient encore l’équilibre économique des exploitations. Ainsi, chacun est désormais d’accord pour que l’utilisation des produits phytosanitaires soit raisonnée et raisonnable. Mais plutôt que d’interdire toute application dans un périmètre uniforme, au risque de réduire encore la surface agricole utile, il vaut mieux favoriser les bonnes pratiques, comme le plantage de haies qui empêchent la dérive des produits.<br />
<br />
" De même, la protection souhaitable de l’animal ne doit pas donner lieu à une créativité juridique débridée et improvisée, qui fragiliserait, demain, le monde de l’élevage comme celui de la chasse.<br />
<br />
" Le mieux est l’ennemi du bien.<br />
<br />
" Permettez-moi de faire à cet égard une dernière remarque en évoquant à cette tribune une question majeure d’efficacité mais aussi d’équité sur laquelle je tiens à interpeller le Gouvernement.<br />
<br />
" Au moment même où vous fragilisez les petites retraites agricoles en reportant de six mois la revalorisation annuelle des pensions, voilà qu’a été inventé, à l’occasion de la réforme des retraites, un système parfaitement absurde, celui du compte personnel de prévention de la pénibilité, qui va affaiblir l’ensemble de la profession agricole. Vous avez créé une machine infernale qui sera payée, non seulement par une surcotisation alourdissant le coût du travail, mais aussi par des coûts de gestion bureaucratique inédits. Ce n’est pas raisonnable. Les agriculteurs sont excédés, nous le voyons bien dans nos départements, par le poids des contraintes administratives, et vous allez en rajouter !<br />
<br />
" Aussi, Monsieur le Ministre, j’appelle le Gouvernement à faire preuve d’audace et à saisir cette seconde lecture du projet de loi d’avenir pour renoncer, dès maintenant, à cette absurdité qu’est le système de pénibilité.<br />
<br />
" Plutôt qu’un affichage de belles intentions, le monde agricole attend de vous une vision claire et une action solide. C’est ce à quoi nous vous invitons !"</span></span></span></p>
http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2014/10/24/Guillaume-Larriv%C3%A9-propose-une-r%C3%A9union-de-crise-aux-agriculteurs#comment-form
http://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/6078
L'ultimatum lancé par les agriculteurs aux députés, sénateurs et au gouvernement
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2014-10-23T10:53:00+02:00
2014-10-23T10:05:07+02:00
Pierre-Jules GAYE
SOCIETE
actions surpriseagriculteursauxerrefdseafin de la paysanneriejeunes agriculteursnuit du fumierultimatumyonne
<h2>La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants
Agricoles) et les Jeunes Agriculteurs (JA) de l’Yonne menacent. Ils vont
organiser plusieurs "actions-surprise" avant une manifestation
régionale à Dijon mercredi 5 novembre. <span style="font-size: 18px;">En hors d'oeuvre, jeudi soir, la nuit du fumier devant les résidences des parlementaires de l'Yonne<br /></span></h2> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les deux syndicats indiquent qu’ils ont l’intention de maintenir "une pression constante" sur les élus, l’administration, les GMS (grandes et moyennes surfaces), l’Etat et ses représentants. </span><br />
<span style="font-size: 18px;">Les manifestants ont prévu de répandre du lisier devant les permanences des parlementaires de l’Yonne. Parce que « ce sont eux qui votent à Paris des lois qui ont des conséquences pour nous sur le terrain ». </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><em>"Nos revendications étant "légitimes et connues de tous", <strong>nous ne souhaitons "aucune rencontre, le temps n’est plus à la discussion ou à la négociation"</strong>, </em>affirment-ils. La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et les Jeunes Agriculteurs de l’Yonne estiment que<em> "l’Etat, les élus et les GMS s’abstiennent volontairement de porter assistance à de nombreux agriculteurs en danger. L’Etat, les élus et les GMS sont en connaissance du danger. Soit ils agissent, soit ils choisissent de détruire un pan entier de l’économie."</em><br />
<br />
Les deux syndicats agricoles accompagnent leur ultimatum du 5 novembre d’une série de revendications : une année blanche sur les contrôles en 2015, un versement anticipé des aides PAC, la mise en avant des produits français par les grandes et moyennes surfaces, un plan de modernisation des élevages accompagné par l’Etat et la Région, etc.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La «<em> surcharge administrative »</em> qui pèse selon les syndicats <em>« sur la compétitivité des entreprises agricoles </em>», avait poussé des agriculteurs à manifester, place de la Résistance, à Nevers, le 16 octobre dernier. La FDSEA et les JA, devant plus de 500 agriculteurs, avaient annoncé «<em> entrer en résistance</em> ».</span></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/10/17/nevers-portera-plainte-contre-les-agriculteurs-573200.html"><span style="font-size: 18px;">La ville de Nevers a décidé de porter plainte contre les organisateurs</span></a><span style="font-size: 18px;">, car le coût de l'opération de nettoyage est estimé à 70 000 euros.<br />
<br />
A noter aussi qu'un inspecteur de la PAC (Politique agricole commune) venu vérifier la conformité d’une exploitation, sur la commune de Lormes. dans la Nièvre, </span><a href="http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/10/14/un-controleur-de-la-pac-ete-retenu-en-otage-dans-une-exploitation-agricole-de-la-nievre-571266.html"><span style="font-size: 18px;">s'est retrouvé immobilisé un bon moment par l'action de 45 agriculteurs de la FDSEA mardi 14 octobre 2014.</span></a><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="asset-wrapper asset aid-1007424 asset-image">
<div class="entity entity-asset asset-image image-big-wrapper">
<div style="text-align: center;" class="image"><img width="566" height="319" src="http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/sites/regions_france3/files/styles/asset_full/public/assets/images/2014/10/14/inspecteur_pac.jpg?itok=sRGe8XEd" alt="Une quarantaine d&#039;agriculteurs retenaient l&#039;inspecteur, afin de l&#039;empêcher d&#039;effectuer la visite de l&#039;exploitation agricole © FTV" /></div>
<div class="image"> </div>
<div style="text-align: center;" class="image-asset-description"> <span style="font-size: 18px;"><strong>Une quarantaine d'agriculteurs retenaient l'inspecteur, afin de l'empêcher d'effectuer la visite de l'exploitation agricole </strong></span><span style="font-size: 18px;"><strong>(© FTV) </strong></span></div>
</div>
</div>
<p><u><span style="font-size: 21px;"><br />
</span></u></p>
<h3><u><span style="font-size: 21px;">Le programme de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs</span></u></h3>
<ul>
<li><span style="font-size: 18px;"><u>jeudi 23 octobre</u> : une Nuit du fumier est programmée à 21h devant les permanences des députés et sénateurs de l’Yonne à Sens, Avallon et Auxerre. </span><em><span style="font-size: 18px;">« Nos parlementaires vont sentir (au propre comme au figuré) le mécontentement des agriculteurs », déclarent les deux syndicats, qui estiment que « les sénateurs et députés sont responsables en premier lieu puisqu’ils votent les lois qui nous accablent au quotidien ».</span></em></li>
<li><span style="font-size: 18px;"><u>mardi 28 octobre</u> : Action surprise</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;"><u>lundi 3 novembre</u> : Action surprise</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;"><u>mercredi 5 novembre</u> : Manifestation régionale à Dijon et fin de l’ultimatum</span></li>
</ul>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 36px;">FIN DE LA PAYSANNERIE ?</span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 36px;"><span style="color: rgb(128, 0, 0);">« </span></span><span style="color: rgb(128, 0, 0);"><span style="font-size: 36px;">C’est ça l’avenir, mon gars. Faut pas rêver » </span></span></p>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 18px;">« Vide ! » L'orage s'est divisé, comme d'habitude, au-dessus de l'Aumance. Les nuages se sont séparés en râlant, pour se rejoindre plus loin, dans le Cher, ou par dessus la forêt. On peut les voir par la fenêtre. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Les entendre gueuler tout leur saoul. Mais sur le bocage : rien. Pas une goutte pour le moment. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La pluie partout, mais pas ici. C'est comme ça. Ici, on dit que les automnes ont leurs favoris. Mon interlocuteur se ressert un café. L'aspire du bout des lèvres..</span></p>
<p style="display: inline !important; "><span style="font-size: 18px;">Ici, on dit que les automnes ont leurs favoris.</span></p>
<h2> </h2>
<h2><span style="font-size: 24px;">Vide, vide, vide</span></h2>
<p><span style="font-size: 18px;">Mon interlocuteur se ressert un café. L’aspire du bout des lèvres. Puis reprend son fil. Le chien s’est enfin tu : </span></p>
<blockquote>
<p><span style="font-size: 18px;">« C’est bien simple : on est quatorze à rester. Ou treize, je sais pas. Là haut, chez Moncergis [les noms des domaines ont été modifiés, ndlr], c’est vide ! Le père Michelat : c’est vide ! Les Mauriciers : vide ! Les frères Baudel : vide aussi ! »</span></p>
</blockquote>
<p><span style="font-size: 18px;">C’est un voisin. On n’habite pas sur la même commune, mais sa ferme est tout en bas de la pente qui dégringole de chez moi à la rivière. C’est la route qu’on prend quand on veut éviter les flics. On y roule doucement, surtout quand il fait noir, rapport aux lapins qui surgissent par dix depuis ses fossés.</span></p>
<blockquote>
<p><span style="font-size: 18px;">« Et puis sur le haut, quand tu t’en vas vers la forêt : c’est tout vide là-bas. Tu comptes même plus. Les Ravais : fermé ! Au Montant : vide ! La Chenaie : vide ! Aux Beurdoux : tout vide. Chez Michel, anciennement Bramard : vide pareil.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Et la liste est longue ! Tu veux que je continue ? Simon : parti ! Grimaud : parti ! Les Saules : vide ! Et chez Benoît : y a même plus un carreau sur les vitres. C’est vide, puis ç’a été vidé aussi. »</span></p>
<p> </p>
</blockquote>
<p><a target="_blank" href="http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rural-rules/2014/10/22/la-fin-de-la-paysannerie-cest-ca-lavenir-mon-gars-faut-pas-rever-233676"><strong><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size: 18px;">LIRE LA SUITE ICI</span></span></strong></a></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="641" height="478" alt="" src="http://www.auxerretv.com/content/public/agriculture-fin-rural-rules.jpg" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><strong>Un tracteur abandonné dans un champ </strong></span><a href="https://www.flickr.com/photos/chicanerii/7723672640/in/photolist-cLvQME-6wkHVm-b..."><span style="font-size: 18px;"><strong>(Steve Lyon/Flickr/CC)</strong></span></a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2014/10/23/L-ultimatum-lanc%C3%A9-par-les-agriculteurs-aux-d%C3%A9put%C3%A9s%2C-s%C3%A9nateurs-et-au-gouvernement#comment-form
http://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/6075