AUXERRE TV - Mot-clé - protection de l enfanceLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T12:16:33+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearL'inquiétude sourde comme une morsure à La Maison à Auxerreurn:md5:c5ee2331bf57378430e20f4a3d47b4102019-04-01T13:09:00+02:002019-04-01T19:10:16+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETEauxerreavenue fochbernadette pauline massenotcharges trop lourdesdécès de la présidenteEJAinternatla maisonplacement à domicileprotection de l enfanceToucy<h2>Déjà compliquée, la situation de <em>La Maison </em>gérée par l'association du même nom, empire et suscite une grande inquiétude parmi le personnel, après la disparition de la présidente Bernadette Pauline Massenot qui se bat depuis deux ans, pour assurer la survie d'un site en voie d'abandon par le Département qu'elle préside depuis une dizaine d'années. Il reçoit moins d'enfants, n'a plus de suractivité et ne se développe pas. Les charges sont trop lourdes</h2> <p> </p>
<p style="text-align: center;"><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/inq1.jpg" alt="" width="640" height="480" /></p>
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<p><span style="font-size: 30px;"><strong>4</strong></span><span style="font-size: 18px;">2 enfants, 43 membres du personnel d'encadrement éducatif et administratitf, sans compter les 33 enfants placés à domicile à Toucy : cela fait du monde dans le secteur de la protection de l'enfance à Auxerre sous la houlette de l'association la Maison, avenue Foch et rue Jeanne d'Arc. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Bernadette Pauline Massenot la présidente de l'association, a succédé à Michel Thullier qui fut président pendant trente ans.<br />
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<p><span style="font-size: 18px;">Le sentiment qui habite le personnel très inquiet, est un sentiment d'abandon et de déshérence. Rien ne bouge, aucun retour d'activité depuis le mois d'octobre, au sein de la petite association qui voit ses moyens diminuer au fil du temps, sans que l'on comprenne toujours bien certaines décisions au niveau du Département qui subventionne le placement des enfants et les oriente vers les organismes appropriés. Autrement dit, le Département a la main puisque c'est lui qui paye.<br />
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<p><span style="font-size: 18px;">Pourquoi, par exemple, en 2014, c'est l'association EJA, enfance jeunesse avallonnaise qui a décroché l'appel à projet pour l'accompagnement des familles à domicile sur Auxerre dans le cadre de la nouvelle politique du gouvernement en matière de protection de l'enfance ? Alors qu'elle ne dispose pas de Maison d'internat sur Auxerre comme prévu au cahier des charges de l'appel à projet ?<br />
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<p><span style="font-size: 18px;">L'objectif de la nouvelle disposition législative depuis 2014, est de privilégier le maintien à domicile auprès des familles et de les accompagner, plutôt que de placer les enfants en internat. Un objectif qui présente aussi l'avantage de coûter beaucoup moins cher, le maintien à domicile représentant par enfant, un tiers du coût du prix en internat.</span></p>
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<p><span style="font-size: 30px;"><strong>Disparités et privilèges</strong></span></p>
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<p><span style="font-size: 18px;">Or la baisse des coûts sociaux et la recherche d'économie sont des leitmotivs au Département dans une situation financière contrainte.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">La fermeture de la Maison de Coulanges-sur-Yonne et aux 3/4 celle de la Maison des enfants de Paron en sénonais (70 places fermées en internat) a provoqué des coûts supplémentaires car nombre d'enfants étaient en rébellion et en situation difficile.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Outre les fermetures, les moyens se réduisent alors qu'il faudrait les augmenter là où les besoins sont criants. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne fort heureusement. Ainsi la Maison EJA, enfance jeunesse avallonnaise, a gagné l'appel à projet de placements à domicile à Auxerre </span><span style="font-size: 18px;"><span style="font-size: 18px;">alors qu'elle ne dispose pas d'internat (de Maison accolée)</span>, aux dépens de la Maison d'Auxerre qui a gagné l'appel à projet sur Toucy. La Maison EJA s'est imposée y compris dans le tonnerrois, l'Yonne étant découpée en unités de territoires depuis 2014. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Une association avallonnaise qui semble privilégiée et a le vent en poupe, sans que l'on sache vraiment pourquoi. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Ces Maisons "accolées" se justifient par le fait qu'il faut pouvoir accueillir les enfants qui posent problème à domicile. Celle de l'avallonnais n'en a pas à Auxerre.<br />
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<p><span style="font-size: 30px;"><strong>Statuts et contrôle de gestion</strong></span></p>
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<p><span style="font-size: 18px;">Un autre aspect apparaît selon nos informations, celui de la gouvernance et du contrôle de celle-ci. Il n'y a pas de délégués du Département dans les conseils d'administration des associations de la Maison. Mais les services du Département ont accès et connaissance des comptes. Ce sont des bénévoles qui composent les CA. Comment sont alors élaborés les contrats des intervenants dont les directeurs ? Comment ces derniers sont-ils rémunérés en cas de suractivité liée à l'arrivée d'enfants supplémentaires pris en charge dans une certaine urgence ?<br />
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<p><span style="font-size: 18px;">Bernadette Pauline Massenot, présidente de l'association La Maison d'Auxerre avait porté plainte l'été dernier pour abus de confiance, tant il apparut aux administrateurs que des charges supplémentaires indues (?) étaient intégrées dans les comptes. Cela a déclenché concommittament une enquête du Département qui devrait être rendue, la semaine prochaine. </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Cette problématique va dans le sens du malthusianisme qui étrangle la Maison d'Auxerre au point que, selon nos informations, d'aucuns estiment que le Département veut la peau de l'association, quitte à l'étouffer petit à petit pour ensuite la fusionner ou l'éteindre, on ne sait. L'ancien président André Villiers qui a fermé la Maison de Coulanges-sur-Yonne, nous soutient le contraire et paraît étonné que d'aucuns puissent penser cela.</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">Quoi qu'il en soit, l'action de Bernadette Pauline Massenot, présidente de l'association La Maison, incinérée, ce lundi au crématorium d'Auxerre bondé et au-dehors après des hommages sensibles, éclaire sous un jour nouveau une situation sociale grave, préoccupante, qui révèle hélas, un secteur des travailleurs sociaux sinistré dans l'Yonne.<br />
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<p><span style="font-size: 18px;">Une présidente et femme généreuse pour qui La Maison était un foyer familial, mûe par le seul intérêt du bien-être des enfants, elle avait entrepris de tout remettre en ordre et à flot, face à des acronymes arrogants et abscons. Un héritage précieux inestimable. Le travail rigoureux d'une nouvelle équipe.<br />
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<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">Pierre-Jules GAYE</span></strong></p>
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<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img src="http://www.auxerretv.com/content/public/inq2.jpg" alt="" width="640" height="480" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 18px;">La façade avenue Foch à Auxerre (DR)</span><br />
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<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2019/04/01/L-inqui%C3%A9tude-sourde-comme-une-morsure-%C3%A0-la-Maison-%C3%A0-Auxerre#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/10372Le décrochage scolaire dans l'Yonne concernerait 400 élèvesurn:md5:1d1461aa57411c1b25d2f3266937c6ee2014-11-21T09:13:00+01:002014-11-21T23:06:26+01:00Pierre-Jules GAYESOCIETEabsentéismeauxerrecolloque enfancedécrochage scolaireflorence anceyjacques painjoëlle voisinjérôme bourne branchumarc imbertmartine blotolivier britopascal bourdonpatrick hammardprotection de l enfancesylvie canatvideo<h2>Un colloque consacré au décrochage scolaire rassemblant de nombreux spécialistes, s'est tenu, jeudi, à Auxerre, à l'initiative du comité de protection de l'enfance de l'Yonne sous le parrainage du conseil général. Le constat commun est le refus de l'échec et la volonté de tout mettre en oeuvre pour permettre à chaque élève de réussir</h2> <p><img width="640" height="361" src="http://www.auxerretv.com/content/public/de2(1).jpg" alt="" /><span style="font-size: 18px;"><strong><br />
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<p><span style="font-size: 18px;"><strong>Jacques Pain, spécialiste des Sciences de l'Éducation (DR)</strong></span></p>
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<p><img width="640" height="360" src="http://www.auxerretv.com/content/public/de3(1).jpg" alt="" /></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><strong>Les questions ont fusé dans la salle, notamment d'éducateurs de rue (DR)</strong></span></p>
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<p><img width="640" height="348" src="http://www.auxerretv.com/content/public/dec1(1).jpg" alt="" /></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><strong>220 personnes tout public concerné, ont participé au colloque organisé par le Comité de Protection de l'enfance de l'Yonne (DR)</strong></span></p>
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le constat est accablant : malgré les nombreux dispositifs et les efforts pour lutter contre ce phénomène, les différents professionnels semblent impuissants devant le nombre de "<em>décrocheurs scolaires</em>" qui ne régresse pas depuis 20 ans</span>. <span style="font-size: 18px;">Au contraire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La salle de conférences du conseil général boulevard de la Marne (ancien Crédit agricole) était comble, composée de publics concenrés, en provenance de l'Éducation nationale, des collectivités territoriales, des milieux médicaux</span><span style="font-size: 18px;">, qui a planché toute l ajournée sur un fait de société sensible : l'absentiéisme et le décrochage scolaire</span><span style="font-size: 18px;"> voire le rejet pur et simple de l'institution. Oui de nombreux enfants ne trouvent pas d'intérêt à l'école et la délaissent. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Pour certains ce n'est que passager</span><span style="font-size: 18px;">, pour d'autres, c'est un véritable rejet qui conduit au décrochage scolaire à 16 ans, sans aucun diplôme. Ils ont 400 dans l'Yonne, 2 000 en Bourgogne, 620 000 en France. 120 à 150 000 jeunes quittent, chaque année, l'école sans diplôme.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les processus sont complexes qui se nouent dans des histoires singulières.</span><span style="font-size: 18px;"> Tout au long de la journée, les intervenants ont témoigné et contribué à mieux comprendre ce que recouvre l'échec scolaire, suggérant des pistes et des réponses adaptées.</span><span style="font-size: 18px;"> Il y avait à la tribune, Jacques pain, professeur émérite de sciences de l'éducation à Paris Ouest nanterre la défense, Sylvie canat, maître de conférences en sciences de l'éducation et en psychanalyse, Université paul-Valéry à Montpellier, Olivier Birlo, maître de conférence en sciences de l'éducation à paris Ouest nanterre la défens, Marc imbert, responsable du programme Alternative Suspension et d'autres qui ont participé aux tables rondes.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Tel, un comité de pilotage pluridisciplinaire à l'échelle du département et des formations en conséquence pour accrocher, raccrocher les élèves en perdition.<br />
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<p><iframe width="700" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="" src="http://www.auxerretv.com//www.dailymotion.com/embed/video/x2ar2gg"></iframe><br />
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<p><span style="font-size: 30px;"><strong>Le Comité de Protection de l'Enfance (CPEY)</strong> </span></p>
<p><span style="font-size: 18px;"> ... est une association Loi 1901 créée le 8 juillet 1954. </span><br />
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<p><span style="font-size: 18px;">96 rue de Paris 89000 Auxerre, Tél : 03 86 72 19 17, Fax : 03 86 52 15 03, Email : </span><a href="mailto:cpey@cpey.fr"><span style="font-size: 18px;"> cpey@cpey.fr</span></a></p>
<ul>
<li><span style="font-size: 18px;">60 ans de présence dans l'Yonne</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;">100 salariés</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;">9 services en milieu ouvert</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;">1.200 enfants et adolescents pris en charge</span></li>
<li><span style="font-size: 18px;">16 antennes ou équipes sur le département de l'Yonne </span></li>
<li>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size: 18px;">Son champ d’intervention est celui de la Protection de l’Enfance.</span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size: 18px;">L’association est conventionnée avec le Conseil général de l’Yonne (article L 311-1 du code de l’action sociale et des familles) et habilitée par le ministère de la justice dans le cadre de l’assistance éducative pour intervenir « lorsque la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur sont en danger » (articles 375 à 375-8 du Code Civil et 1181 à 1200 du Nouveau Code de Procédure Civile). Certains services sont également habilités pour conduire une prise en charge éducative auprès de jeunes relevant de l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante.</span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size: 18px;">Elle gère neuf services, exerce une action éducative sur près de 1200 enfants, adolescents et jeunes majeurs et emploie 100 salariés, principalement des travailleurs sociaux (éducateurs, assistants sociaux, psychologues…).</span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size: 18px;">Son budget approche 6 M d’euros. Elle est financée par le Conseil général de l’Yonne (environ 90%) et par la protection judiciaire de la jeunesse (10%).</span></p>
</li>
</ul>
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<p><strong><span style="font-size: 30px;">50 millions d'euros par an contre le décrochage des élèves, annonce Najat Vallaud-Belkacem </span></strong></p>
<p><span style="font-size: 18px;"><br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><span class="hat-summary">La ministre de l'Education nationale promet que les enseignants </span><em><span class="hat-summary">«auront une formation au repérage des signes annonciateurs du décrochage et des outils pédagogiques pour y faire face»...</span></em></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a annoncé un budget de cinquante millions d'euros par an pour </span><a href="http://www.20minutes.fr/societe/1485007-20141120-decrochage-scolaire-phenomene-multifactoriel-peut-toucher-tout-monde"><span style="font-size: 18px;">lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année</span></a><span style="font-size: 18px;">, dans un entretien publié vendredi par</span><a target="_blank" href="http://www.leparisien.fr/societe/najat-vallaud-belkacem-part-en-guerre-contre-le-decrochage-scolaire-20-11-2014-4308713.php"><span style="font-size: 18px;"><em> Le Parisien/Aujourd'hui en France</em></span></a><span style="font-size: 18px;">, ce vendredi.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">«<em>Il faut traiter à la fois la prévention du décrochage, le raccrochage et la remédiation». «On va donc former les enseignants à détecter précocement les difficultés scolaires, associer les parents à cette démarche ... y compris avec des formations, à une meilleure connaissance de l'institution scolaire pour ceux qui en éprouvent le besoin</em> </span><span style="font-size: 18px;">», ajoute Najat Vallaud-Belkacem.</span></p>
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<h3><span style="font-size: 24px;"> «Un parcours de stagiaire de la formation initiale personnalisé»</span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Dans son entretien au <em>Parisien</em>, la ministre a précisé à cet égard que les enseignants «auront une formation au repérage des signes annonciateurs du décrochage et des outils pédagogiques pour y faire face». «Des référents décrochage seront présents dans chaque établissement (et) le suivi des absences sera amélioré», a-t-elle dit.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La ministre propose qu'«en cas de rupture ponctuelle de la scolarité, un lien (soit) systématiquement maintenu avec au moins un enseignant pour préparer le retour en classe» ainsi qu'une «prise en charge adaptée et personnalisée par des équipes constitués non seulement de professionnels de l'éducation, médico-sociaux, mais aussi d'associations».</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">«Les 15 à 18 ans dont le risque de décrochage</span><span style="font-size: 18px;"> est avéré se verront proposer un parcours de stagiaire de la formation initiale personnalisé». «Pris en charge par un tuteur, toujours sous statut scolaire, ils pourront faire un stage de découverte en entreprise, un service civique, le temps de mûrir un projet et de trouver une solution de formation adaptée», a-t-elle précisé.</span></p>
<p> </p>
<p> </p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2014/11/21/Le-d%C3%A9crochage-scolaire-dans-l-Yonne-concerne-400-%C3%A9l%C3%A8ves#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/6160