AUXERRE TV - Mot-clé - pyrénéesLa première Web Télé de l'Yonne2024-03-29T08:58:36+01:00urn:md5:e378ce404c0b8f51a27bd9bc32605d36DotclearMais que cherchait Julie Michel disparue dans l'Ariège ... ?urn:md5:98aa3cf505357fe31cf97ca72e2dfd002013-08-14T12:15:00+02:002013-08-14T11:21:46+02:00Pierre-Jules GAYESOCIETEarchitectureariègeauxerrecommunautésjulie michelport de l herspyrénées<h2>Les informations autour de la disparition de la jeune Auxerroise de 26 ans, Julie Michel, sont chiches, parcellaires et débouchent sur un monde inconnu et forcément montré du doigt, celui des communautés marginales... En somme, le diable est dans les parages. Tentative de décryptage</h2> <p style="text-align: left;"><img width="640" height="600" src="http://www.auxerretv.com/content/public/ariège.jpg" alt="" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">L'Auxerroise Julie Michel, 27 ans, petite fille de feu Claude Michel, figure locale, récupérateur de matériaux de qualité à l'Ocrerie à Auxerre, fille du frère de Didier Michel, entrepreneur Icaunais, adjoint au commerce à Auxerre, a disparu dans le secteur du col du port de L'Hers, un col de la chaîne pyrénéenne dans l'Ariège. La mère de Julie a donné l'alerte au commissariat d'Auxerre étant sans nouvelles depuis le 17 juillet. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le véhicule de la jeune femme a été retrouvé début août, garé à proximité du col du Port de l’Hers, à 1 500 m d'altitude. Fermé à clé et contenant ses effets personnels dont son téléphone portable.<br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les recherches sont toujours en cours, dans les Pyrénées ariégoises, pour retrouver la trace de Julie. <br />
</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><img width="398" height="398" src="http://www.auxerretv.com/content/public/1231369.jpeg" alt="" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px;"><strong>Julie Michel (DR)</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Le col de Port de l'Hers, est situé dans une vallée connue pour abriter de nombreuses communautés qui vivent en quasi-autarcie, en marge de la société. La piste de ces communautés isolées est l'une de celles suivies par les services de gendarmerie du groupement de l'Ariège, qui poursuivent leurs investigations sur le terrain. </span><span style="font-size: 18px;">Plusieurs hypothèses ont été envisagées </span><span style="font-size: 18px;">: une randonnée qui aurait mal tourné (</span><span style="font-size: 18px;">Julie aime les balades dans les bois, mais elle ne « <em>fait pas spécialement de randonnée </em>» a précisé sa soeur), un enlèvement, un suicide, le choix d'une autre vie au sein d'une communauté ... Aucune piste n'est exclue ni négligée.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les policiers auxerrois, cosaisis du dossier, enquêtent de leur côté pour retrouver la trace de la jeune femme.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">La douleur des parents et des proches face à l'incertitude s'avive au fur et à mesure que les jours passent sans nouvelles. </span><span style="font-size: 18px;">Cette disparition laisse interdit et perplexe. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Outre un changement d'air pour les vacances, que pouvait bien aller chercher Julie Michel dans l'Ariège ?</span> <span style="font-size: 18px;">Elle était partie en vacances dans le sud avec une amie qui est rentrée dans l'Yonne au bout de quelques jours comme prévu. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Sa famille ne s'est d'abord pas inquiétée de ne pas recevoir de nouvelles, pensant la jeune femme en bonne santé en train de profiter de ses vacances. Mais tout a changé avec la découverte de la voiture de la jeune femme. </span><span style="font-size: 18px;">L</span><span style="font-size: 18px;">es enquêteurs ont constaté que le véhicule était fermé et ils ont retrouvé ses effets personnels. La jeune femme n’était pas joignable par téléphone puisqu’il était fermé. Il a été découvert dans la voiture. Les informations concernant cette disparition sont peu nombreuses, mais la jeune fille souhaitait continuer ses vacances en solitaire et voulait se rendre au Pays Basque. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Aujourd'hui, c'est la piste des "marginaux" qui est explorée systématiquement par les gendarmes. Cette piste ouvre la voie à tous les fantasmes d'autant plus que personne ne sait ce qu'il en est au juste. Le diable reviendrait ainsi roder dans les parages. Tentons de démythifier cette "piste" pour mieux comprendre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><span style="font-size: 30px;"><strong>L'Ariège en pointe</strong></span><strong><span style="font-size: 30px;"> en architecture alternative</span></strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Il faut d'abord savoir que l'Ariège est devenue une source de diffusion de modèles architecturaux et écologiques. Éco-construction rime avec agriculture biologique, énergies propres, phytothérapies, etc. Tout un patrimoine « vert » dont le département veut faire son image de marque. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;"><b>L</b>es « Néoruraux », les « Hippies », les « marginaux », les « Pelute », sont arrivés en Ariège dans les années soixante-dix. Impossible d'avancer un chiffre, une chose est sûre : ils étaient jeunes et nombreux. Ils ont envahi les montagnes dépeuplées. Ils ont trouvé et retapé des villages abandonnés auxquels ils ont redonné vie. Quelques-uns sont repartis, beaucoup sont restés. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les rénovations de ruines et de granges délabrées se sont faites la plupart du temps sans permis de construire. L'époque était peu tatillonne, éprise de libertés avant tout, et qui se souciait de ces baraques en ruine ? Il fallait être fou pour s'y intéresser. Les marginaux en ont gardé un goût pour la discrétion qui perdure aujourd'hui.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Ces <em>« auto constructions </em>» avant l'heure ont innové en partant de l'habitat traditionnel. <em>« Autrefois, les paysans passaient l'hiver au coin du feu et l'été, ils vivaient dehors. </em>» dit Jacques. «<em> Alors, on a modernisé en gardant le style ariégeois, en mariant la pierre, le bois et le verre ».</em> Les maisons se sont ouvertes sur la nature, en communion avec elle, à travers de larges baies vitrées, des fenêtres agrandies, ovales, rondes.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Parmi ces <em>« architectures libres, spontanées, sauvages, marginales, autodidactes, novatrices »</em> (<b>Jean Soum </b><b>: <a class="titre" href="http://archilibre.org" target="_blank">archilibre.org</a>.)</b></span><span style="font-size: 18px;"> se trouvent quelques chefs-d'œuvre. Ces lieux sont toujours discrets, ainsi deux ou trois jardins d'Éden, suspendus au-dessus des torrents de la Barguillère ou encore des «<em> maisons de Blanche neige »</em> (parole de postière), disséminées un peu partout dans les montagnes ariégeoises, si artistiques qu'elles rendent la nature encore plus somptueuse.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Dans le Seronais, la maison de Lili et Laurent est de celles-là. Des photos du lieu ont déjà été publiées dans des revues et des éditions internationales dont «<em> Homework »</em> aux États-Unis, une revue pionnière en matière d'architectures alternatives, initiée par les célèbres charpentiers californiens des années soixante-dix et dévouée à la promotion des architectures les plus novatrices, depuis les maisons flottantes d'Amsterdam jusqu'aux dômes américains, etc.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les Américains présentent le home très ariégeois de Lili et Laurent comme «<em> Une maison ronde au cœur de la forêt, sur une base de marbre rose, surmonté de bois tordus Tel était (le) contrat avec les Esprits qui protègent l'harmonie de ce lieu »</em> Laurent parle de son travail comme «<em> d'un délire expérimental »</em>. Les voisins préfèrent dire que c'est une maison de poète.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Les auto constructions ariégeoises, toujours écologiquement correctes, prennent de multiples formes au gré de l'imagination de leurs habitants ou de leurs moyens : yourtes en bois, tipis, maisons en paille et terre, toits végétaux, cabanes en bois (une centaine environ). </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px;">Dans les magazines branchés parisiens, la dernière mode propose des week-ends hors de prix aux citadins stressés pour changer d'air et vivre perchés sur une cabane dans les arbres. L'Ariège, sans le savoir, semble très en avance sur cette dernière tendance, celle qui tend à réconcilier l'homme contemporain avec la nature. (<em>Avec Martine Ravache)</em><br />
</span></p>
<p><span style="font-size: 18px;">_________________________________________________</span></p>
<p><strong><span style="font-size: 18px;">Toute personne qui détiendrait des informations qui permettraient de localiser Julie Michel est invitée à contacter la gendarmerie d'Oust, au 05.61.66.80.17.</span></strong></p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2013/08/14/Mais-que-cherchait-Julie-Michel-disparue-dans-l-Ari%C3%A8ge-...#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/4508Coup de Bougros sur les Pyrénéesurn:md5:4313370e3825eadb2d43ab5a536455512010-05-05T18:22:00+02:002010-09-07T19:35:16+02:00Pierre-Jules GAYEVOYAGESbasquebougrosbrocardchablischambolledantegrand crupyrénéesrolandroncevaux<h2 style="font-weight: normal;">Sur le chemin de St Jacques de Compostelle, un groupe d'Icaunais a
franchi, lundi, les Pyrénées à Roncevaux par un temps exécrable : vent,
pluie, neige, brume et brouillard. </h2> <p>Ce lieu maléfique pèse dans les esprits que charrie la légende de Roland, une chanson de geste célèbre qui résonne à cor et à cri.</p>
<p>La fontaine de Roland, la vierge d'Orisson, le défilé où les douze chevaliers tombèrent dans le piège tendu par les Maures et le monastère de Roncevaux dégagent une atmosphère très particulière à 1 450 mètres au dessus de Saint-Jean-Pied-de-Port dans le pays Basque</p>
<p style="text-align: center;"><object width="650" height="420">
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<p style="text-align: center;"> </p>
<p><span style="font-size: 21px;"><strong>L'Auxerrois Chambolle renonce, les pieds en compote...</strong></span></p>
<p>Une des talentueuses plumes du blog polyphonique <em>"@-tu bien pris tes comprimés"</em> qui connaît la musique douce des chemins de St Jacques de Compostelle pour les avoir parcourus en long et en large, s'est fait prendre comme un néophyte.</p>
<p><a href="http://jlhuss.blog.lemonde.fr/2010/05/06/les-pieds-en-compote/"><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><strong>Lire la suite</strong></span></a></p>
<p><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><strong>La mésaventure lui a inspiré un pastiche</strong></span></p>
<p> </p>
<p><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><strong><img width="366" height="241" src="http://www.auxerretv.com/content/public/capture01_1273057000.jpg" alt="" /></strong></span></p>
<p><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><strong>Inspiré du poème de Victor Hugo</strong></span></p>
<p><span style="font-size: 21px;"><strong>Oceano Nox</strong></span><br />
<br />
Oh ! combien de marins, combien de capitaines <br />
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, <br />
Dans ce morne horizon se sont évanouis ? <br />
Combien ont disparu, dure et triste fortune ? <br />
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, <br />
Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ? <br />
<br />
Combien de patrons morts avec leurs équipages ? <br />
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages <br />
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! <br />
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée, <br />
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; <br />
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! <br />
<br />
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! <br />
Vous roulez à travers les sombres étendues, <br />
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus <br />
Oh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve, <br />
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève <br />
Ceux qui ne sont pas revenus ! <br />
<br />
On demande " Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ? <br />
Nous ont' ils délaissés pour un bord plus fertile ? " <br />
Puis, votre souvenir même est enseveli. <br />
Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. <br />
Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, <br />
Sur le sombre océan jette le sombre oubli <br />
<br />
On s'entretient de vous parfois dans les veillées, <br />
Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, <br />
Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts, <br />
Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, <br />
Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures <br />
Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! <br />
<br />
Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. <br />
L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? <br />
Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, <br />
Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, <br />
Parlent encore de vous en remuant la cendre <br />
De leur foyer et de leur coeur ! <br />
<br />
Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, <br />
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre <br />
Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, <br />
Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne, <br />
Pas même la chanson naïve et monotone <br />
Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont ! <br />
<br />
Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? <br />
O flots ! que vous savez de lugubres histoires ! <br />
Flots profonds redoutés des mères à genoux ! <br />
Vous vous les racontez en montant les marées, <br />
Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées <br />
Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous...<br />
<br />
<strong>Victor Hugo (1802-1885)</strong><br />
<br />
</p>http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2010/05/05/Coup-de-Bougros-sur-les-Pyr%C3%A9n%C3%A9es#comment-formhttp://www.auxerretv.com/content/index.php?feed/atom/comments/423