Aquarelle de Valy Christine Océany : vue des trains de bois des flotteurs au dépat de Clamecy (DR)

 

Tandis que les deux trains de bois arrivaient et étaient rassemblés à Auxerre , jeudi en fin d'après-midi, une conférence était donnée à la Maison du Vélo  sur le projet de chemin de flottage cyclable entre Clamecy et Paris. Trois intervenants de qualité ont retracé la genèse et la problématique.

L'idée du directeur de la maison du vélo, Laurent Richoux, est à la fois rendre hommage aux flotteurs qui regagnaient Clamecy à pied de Paris en quatre jours après avoir livré leur bois et de boucler la boucle cyclable où il ne manque que 80 kilomètres entre Migennes et Villeneuve-le-Guyard, sur le parcours Clamecy-Paris.

L'intérêt touristique de l'opération est évident, dans un sens comme dans l'autre. Un Parisien pourrait ainsi aller à vélo sur des chemins cyclables, jusqu'à Nevers et remonter en train dans la capitale.

Il faut compter 40 000 euros pour réaliser le tronçon manquant qui serait éligible à des fonds régionaux notamment. Peu en comparaison d'un rond-point (300 000 euros) ou d'une troisième bande pour l'autoroute à Venoy sur quelques kilomètres (52 millions d'euros)

Une bonne nouvelle : le sénonais et la communauté d'agglomération pourraient inscrire l'opération ou partie dans le projet du PETR (pôle d'équilibre territorial et rural).
Une conférence passionnante qui ouvre la voie à de nouveaux produits commerciaux touristiques et à de nouvelles idées.