Le capitaine Coignet a fait toutes les campagnes napoléennes et en est revenu indemne. Il est mort à 89 ans (DR)

 

La communication de Jean-Pierre Fontaine, professeur agrégé de lettres, sur Jean-Roch Coignet, au Colloque sur Napoléon et son passage dans l'Yonne. 

Le premier tirage de ses mémoires, de 500 exemplaires, fut directement vendu par Coignet à ses clients.

Ces « cahiers » étaient écrits dans un français approximatif, Coignet n'ayant appris à lire et à écrire selon ses dires qu'en « 1808, entre Friedland et Wagram ». En 1883, un érudit, Lorédan Larchey, en révisant le style de l’auteur, publia de larges extraits de Aux vieux de la vieille sous le titre Les cahiers du capitaine Coignet.

Le succès fut immédiat. Ces souvenirs furent désormais constamment réédités, mais la première édition intégrale ne fut publiée qu'en 1968 chez Hachette par l’académicien Jean Mistler, qui l’assortit d'une importante préface.

Ses mémoires donnent un témoignage coloré, bien que parfois sujet à caution, sur les Guerres napoléoniennes, participant ainsi à l'édification de la légende napoléonienne.

 

 

La maison où est mort le capitaine Coignet à Auxerre, située en face de l'église saint-Eusèbe (DR)