"C'est une victoire de la confiance et de l'amitié qui nous a été renouvelée par plus de 300.000 Bourguignons. Nous avons plus de 100.000 voix d'avance sur notre adversaire, qui lui-même en fait 40.000 de moins que Jean-Pierre Soisson en 2004. Nous faisons nous aussi moins car il y a moins de participation. Il reste que nous progressons dans l'Yonne très nettement (47,09% contre 44,62 en 2004 ndlr) et que nous maintenons notre score dans la Nièvre. En Saône-et-Loire, nous restons au même étiage et en Côte d'Or, nous avons vingt points d'avance sur le président du Conseil général du département, ce qui n'est pas une mince affaire...".

"Je crois que nous avons mené la campagne qu'il fallait faire. Nous l'avons menée pendant quatre mois alors que nos challengers ont fait un mois et demi de campagne en pensant qu'en étant soutenus par des ministres très nombreux et par le gouvernement, ils pouvaient occulter la rencontre avec les Bourguignons. Nous, nous leur avons rendu compte de notre mandat et nous les avons interrogés sur leurs attentes. Vous savez, une équipe qui se représente six ans après dans la conjoncture que l'on connaît et qui fait un peu mieux que la fois précédente, ce n'est pas si souvent arrivé".

 "Dans cette campagne, il y a des petits plaisirs... Quand je vois, par exemple, que nous sommes majoritaires dans le canton de Vitteaux.(Ndlr :Vitteaux est le fief de François Sauvadet qui fut maire et demeure conseiller municipal.)




François Sauvadet : " Une campagne difficile..."

"C'est une campagne que nous savions difficile... Aussi, j'aborde ce deuxième tour avec un résultat qui est acquis et que nous savions d'ailleurs pratiquement acquis dès le soir du premier tour, avec la présence du Front national qui témoigne bien des peurs et des inquiétudes. Il y a une forte mobilisation pendant ce second tour : nous faisons en Côte d'Or un meilleur score et en Bourgogne, un score très largement supérieur à celui de 2004. Il y a une équipe qui va être là pendant quatre ans et tout ce que nous avons porté pendant la campagne, nous allons continuer à le porter avec une opposition qui sera constructive et engagée".

 "C'est une leçon qu'il faut tirer et il faut entendre les messages qui nous ont été adressés naturellement. Certains me disaient : "Vous prenez un risque personnel". Mais qu'est-ce que c'est que cette conception de la politique qui voudrait que l'on reste dans son fauteuil au moment où les temps exigent autant d'engagement ? J'ai assumé mes responsabilités, j'assume le résultat que nous avons conduit et je forme des vœux pour l'avenir de la Bourgogne. Mais il y aura d'autres enjeux, d'autres élections qui vont arriver... Maintenant, cap 2014 !".

Interrogé sur son souhait de siéger au Conseil régional ou non, le président du Conseil général de Côte d'Or est resté particulièrement vague : "Je siègerai au Conseil régional car je suis élu conseiller régional. La loi me donne la possibilité d'avoir trente jours pour prendre ma décision... que je prendrai donc au terme de ces trente jours !".