Arrivés, dimanche en fin d'après-midi à Saint-Pétersbourg, les Auxerrois en profitent pour faire un peu de tourisme. Les hommes de Jean Fernandez effectuent, lundi matin, une balade dans le centre de la cité russe avant une séance vidéo et de découvrir en fin d'après-midi le stade Petrovskyi, lieu de leur barrage aller de la Ligue des champions, mardi (18h30),face au Zénith Saint-Pétersbourg.

Pour rappel, l'entraîneur bourguignon n'a effectué qu'un seul changement par rapport au groupe, tenu en échec samedi par Brest (1-1). Dudka, suspendu, est remplacé numériquement par l'attaquant de dix-neuf ans Maxime Bourgeois.

Le groupe auxerrois : Sorin, Ré.Riou - Hengbart, A.Coulibaly, Grichting, Mignot, Berthod - Chafni, Birsa, Oliech, N'Dinga, Pedretti - A.Le Tallec, Jelen, Quercia, M. Bourgeois, Contout, Langil

PHOTOS/ De haut en bas, de gauche à droite : le quai des Anglais et la cathédrale Saint-Isaac, la forteresse Pierre-et-Paul, la place du Palais avec la Colonne d'Alexandre, le palais d'Hiver, Peterhof, la perspective Nevski de nuit.

(Source : Wikipedia)

Origine du nom de Saint-Pétersbourg

Saint-Pétersbourg ne tire pas son nom de son fondateur le tsar Pierre le Grand, mais de l'apôtre Pierre. Toutefois, la ville reçut quatorze désignations différentes à l'origine : les plus fréquents Sankt Piter-Bourkh ou Piter-Bourkh dérivé du néerlandais Sint Pietersburg, mais aussi Petropol, voire Petropolis[1]. La forteresse, embryon de la ville, porta brièvement le nom de Sankt-Pieterburch, puis la ville fut renommée rapidement Sankt-Peterburg (consonance allemande).

Au cours du XXe siècle, la ville a été rebaptisée trois fois pour des raisons politiques :

  • L'entrée en guerre de la Russie dans le conflit européen de 1914 s'accompagne d'une poussée de nationalisme slave. Saint-Pétersbourg, jugé trop allemand, est russifié en 1914 en Petrograd.
  • En 1924, à la mort de Lénine, la ville qui fut le théâtre de la révolution d'octobre reçoit le nom du fondateur de l'URSS, devenant ainsi Léningrad (Ленинград). D'un point de vue symbolique, des raisons plus profondes justifiaient ce changement : l'appellation Saint-Pétersbourg était rattachée au régime tsariste et à son statut de capitale impériale ; il convenait donc pour les révolutionnaires de faire table rase du passé. Elle était également la deuxième ville de la Russie, ce qui concourait à rehausser le prestige du fondateur et dirigeant du parti bolchevik.
  • En 1991, après la chute du Parti communiste de l'Union soviétique et la disparition de l'URSS, le changement de nom est soumis à un référendum populaire et le retour à son appellation d'origine, Saint-Pétersbourg est plébiscité.

Le territoire administratif régional a gardé après un référendum le nom d'Oblast de Léningrad.

 



UN PEU D'HISTOIRE

Saint-Pétersbourg (en russe : Санкт-Петербург, Sankt-Peterbourg, IPA : /sankt pʲɪtʲɪˈrburk/ Prononciation) est la plus grande ville de Russie par sa superficie (1 439 km2) et la deuxième ville la plus peuplée (avec plus de 4,5 millions d'habitants en 2007) après la capitale Moscou. Elle est située au nord-ouest du pays sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande dans la mer Baltique. Capitale de l'Empire russe de 1712 jusqu'en 1918, Saint-Pétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique qui en fait une des plus belles villes d'Europe. Deuxième port russe sur la mer Baltique après Primorsk, c'est un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement russe ainsi qu'un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg est la deuxième ville d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population.

Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait de Pierre, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Sa beauté alliée à l'existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ». La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1990, mais l'inscription du centre historique est remise en question (2010), à cause de l'Okhta Centre du gazier Gazprom qui envisage d'installer le siège de sa filiale pétrolière, à l'orée de la vieille ville. Ce quartier d'affaires de soixante-six hectares, coiffé d'un gratte-ciel de quatre cents mètres de haut en forme de flamme, devrait être bâti au confluent de la Neva et de la rivière Okhta, en face de la cathédrale Smolny, chef d'oeuvre du baroque.

De sa fondation jusqu'au début du XXe siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays. Au XIXe siècle, la ville devient le principal port commercial et militaire de la Russie ainsi que le deuxième centre industriel du pays, après Moscou. C'est d'ailleurs à Saint-Pétersbourg qu'éclate la Révolution russe de 1917 et que les bolcheviques triomphent. La ville connaît par la suite un certain déclin. Au début des années 1920, à la suite du transfert de la capitale à Moscou et de la guerre civile, le chiffre de la population s'effondre ; celle-ci ne retrouve son niveau d'avant 1914 qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le siège de près de trois ans durant ce conflit décime à nouveau sa population. Tombée à moins d'un million d'habitants au sortir de la guerre, la ville se repeuple grâce à l'arrivée de ressortissants d'autres régions. Depuis cette époque, Saint-Pétersbourg a régulièrement perdu du terrain par rapport à Moscou, phénomène qui s'est accentué depuis la libéralisation du système économique russe.

Saint-Pétersbourg a changé plusieurs fois d'appellation  : elle est rebaptisée Pétrograd (Петроград) de 1914 à 1924, puis Léningrad (Ленинград) de 1924 à 1991, avant de retrouver son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991. Saint-Pétersbourg est également appelée familièrement « Piter » (Питер) par ses habitants. Pour les Russes, c'est la « capitale du Nord » (северная столица, severnaïa stolitsa). (Wikipedia)