C'était à l'origine,  a fête de la lumière. La Fête des Rois, appelée Epiphanie, mot d'origine grecque qui signifie Apparition, commémore la visite des Trois Rois Mages : Melchior, Gaspard et Balthazar, venus porter des présents à l'enfant Jésus, et guidés au long du voyage pas l’Etoile du Berger, la plus brillante de toutes.

Aujourd’hui, la tradition depuis le 13ème siècle, veut que pour le Jour des Rois, on partage un gâteau appelé galette dans lequelle on dissimule une fève. Celui qui mange la part contenant la fève est déclaré Roi

L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la visite des mages à l'enfant Jésus, le Messie dans le monde. Elle a lieu le 6 janvier.

En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche suivant Noël.

« Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » – du verbe φαίνω (faïnò), « se manifester, apparaître, être évident » – et dont l'utilisation est antérieure au christianisme2. Les Epiphanes sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia.

L'Epiphanie chrétienne ne s'inspire pas du culte païen des Epiphanes, car il s'agit d'une célébration de la manifestation publique du Fils de Dieu incarné (Jésus) au monde, non pas à partir d'une révélation extérieure à l'humanité ou sous les apparences de l'humanité, comme dans la mythologie grecque, mais dans la naissance d'un enfant dans le peuple juif et qui en est le messie, et sa rencontre avec le monde païen, symbolisé par les mages de l'évangile. La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie « manifestation de Dieu ».

La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du ive siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana. Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie s'est spécialisée de façons diverses selon les confessions, et a adopté des sens variés.

L'adoration des Mages peint par Matthias Stom (vers 1600-1650)

On tire les rois

La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
En France, depuis le xive siècle, on mange la galette des Rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois. La personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette ; quant à celui qui a le sujet, il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).

Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – doit se placer sous la table et, tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Des variantes se sont développées. Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants. Il est couronné roi ou reine. Il choisit alors son roi ou sa reine qui est souvent sa mère ou son père. Fréquemment, les « Rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.

Une fête de la lumière

L'Épiphanie, tout comme le cycle de Noël, est loin d'être d'origine purement chrétienne, mais tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière.
En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle, qui atteint son apogée au jour du solstice d'hiver (ou en tout cas un des jours associés au solstice) le 25 décembre. Cette nuit du solstice, qui est la plus longue de l'année, signifie le retour de la Lumière ou, mieux, la renaissance de la Lumière à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours. Ainsi Noël est-elle une fête qui dure 12 jours et 12 nuits, le 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Apôtres, 12 Dieux Olympiens, 12 Imâms dans le shî'isme duodécimain, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. La galette symbolise par sa forme ronde le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier de la Rome antique n'était pas le nôtre) qu'avait lieu la fête des 12 Dieux Epiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
Le christianisme s'est coulé dans ce moule dont le sens symbolique n'est pas altéré, le Christ étant assimilé à la Lumière.

(Avec Wikipedia)