Le cru 2011 du guide Michelin ne compte aucun nouveau "trois étoiles" en France, ce qui n'était pas arrivé depuis 1992. Par ailleurs, seules cinq nouvelles tables font leur entrée dans la catégorie "deux étoiles" dans la nouvelle édition, dont le classement sera officiel lundi mais que des sites ont publié dès dimanche.

Le restaurant de Michel Trama à Puymirol (Lot-et-Garonne) quitte par ailleurs le cercle restreint des "trois étoiles", en passant à deux. Leur nombre se limite désormais à 25 tables dans l'Hexagone. En tout, le guide, en vente dès jeudi, propose 571 tables étoilées. Outre les "trois étoiles", il compte 76 "deux étoiles" et 470 simples étoilés, dont 46 nouveaux. Parmi les cinq nouveaux "deux étoiles", trois sont à Paris: "Le Passage 53", première étoile l'an dernier, est niché dans un petit passage. Son chef, Shinichi Sato, est un Japonais formé à la cuisine française.

Mais aussi Jean-François Piège, ex-chef surdoué du Crillon, qui retrouve deux étoiles pour sa table gastronomique récemment ouverte au-dessus de la brassière Thoumieux. Et, sans surprise, Joël Robuchon, pour son nouvel Atelier au sous-sol du Drugstore Publicis, tout en haut des Champs-Elysées. Bruno Oger, installé depuis mai au Cannet, derrière Cannes, obtient deux étoiles d'emblée pour sa "Villa Archange". Ce chef, formé notamment par Georges Blanc, avait déjà obtenu deux étoiles à la "Villa des Lys" à Cannes.

Peu connue, la table de Thierry Drapeau à Saint-Sulpice-le-Verdon, perdue dans la campagne vendéenne, atteint aussi les deux étoiles. Parmi les nouveaux restaurants couronnés d'une première étoile, citons notamment "Les Ambassadeurs" à l'hôtel Crillon, dont le chef Christopher Hache, 29 ans, a pris les commandes il y a près d'un an. Mais aussi le château Les Crayères à Reims, dont les cuisines sont dirigées par Philippe Mille, et le "Takao Takano" à Lyon, restaurant de Nicolas Le Bec (ex deux étoiles) repris par son second japonais

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Une preuve "GRAVISSIME" de la plongée économique Française ! A contrario, la mal-bouffe se porte relativement bien, avec les plateaux-repas ou pizzas T.V.,... Et l'on nous rabâche, que l'Avenir Économique Français serait le Tourisme... J'ai honte à La France !...qui descend...qui descend ...

 

Après la cuisine bourgeoise d'antan et la "nouvelle cuisine" des années 70-80 accompagnant la découverte de la gastronomie par les promus de l'ascenseur social, voici la cuisine mondialisée, tirée par l'industrie agro-alimentaire. Paradoxe quand on classe "le repas gastronomique des Français". On est tenté de revenir à la "cuisine des terroirs" et de laisser tomber cette "fausse gastronomie" mondialisée à la remorque de l'industrie, avec ses additifs laxatifs et ses cab'sauv australiens.

 

Un peu dépassé ces amas de constellations? Non? Peut-être la faute à l'expansion de l'univers? Heureusement à moins d'années lumières des revenus moyens, il y a les "bibs gourmands"qui font honneur au guide rouge mais qui n'interessent pas beaucoup les informateurs