Encore enivrés par sa montée en ligue 1 (*), le 27 mai à Angers, le Dijon Football Côte-d’Or (DFCO) a levé le voile, dès le lendemain, sur les contours du club pour la saison à venir.

Première urgence, entre les mains de la ville de Dijon, propriétaire du stade Gaston Gérard : la mise aux normes des installations imposée par la Fédération Française de Football. Pour la première rencontre, le 6 août, il suffira de déplacer des cloisons afin d’accueillir les joueurs et les journalistes, dans de meilleures conditions. Pour aller plus vite, les services techniques s’en chargent, en utilisant une ligne de crédit de 100 000 € déjà votée. «Nous ne pouvons pas attendre les délais des appels d’offres», justifie Gérard Dupire, adjoint aux sports.

Les vestiaires des joueurs visiteurs seront mis à la même dimension que ceux du DFCO. La salle de presse et l’aire d’accueil des cars régie (pour la TV) seront agrandies, ainsi que le local anti-dopage et un plus grand nombre de sanitaires seront installés.
La ville va aussi poursuivre plus vite que prévu l’installation de caméras de vidéo surveillance. Facture : 90 000 à 100 000 €.

Plus gros morceau, l’amélioration d’une centaine de projecteurs d’une puissance de 1700 Lux (minima pour les transmissions télévisées) par un marché à bons de commande déjà en route. La dépense n’est pas négligeable. Elle s’élève à 500 000 € : 60% seront présentés au budget supplémentaire, le reste sur le budget 2012.

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L’achèvement du stade toujours en suspens

(DR)

Une augmentation de la location du stade au DFCO compensera une partie de ces dépenses imprévues. Le club loue aujourd’hui le stade pour environ 260 000 € par an. Négocié par rapport aux recettes espérées (nombre de visiteurs, sponsors, droits de retransmission télévisés), le loyer sera logiquement à la hausse.
Quant à la date d’achèvement de la rénovation complète de l’équipement, telle que l’avait dessinée l’architecte parisien Michel Rémon pour une quarantaine de millions d’€ – plus de la moitié a déjà été injectée dans les tribunes nord et sud -, le maire François Rebsamen n’apporte aucune réponse. Les finances publiques n’étant pas des plus florissantes, un contrat de partenariat public privé devient plus que jamais d’actualité. Cela suppose qu’un investisseur lié à une entreprise du bâtiment décide de prendre à son compte l’investissement.