Au contrefort de la muraille,

Masquant l’arcade du vitrail,

La mousse a ancré ses racines …

Elle adoucit l’arête fine

Et met à la pierre un chandail

De macarons et de grenaille

Une fleur qui s’enracine

Laisse pendre ses longues tiges,

Comme les ailes fatiguées

D’un grand pélerin épuisé …

On pourrait croire à des rémiges

D’un bel oiseau en opaline ……….

Nyaël

Au beau milieu des toits pentus,

Aux teintes assourdies

Est un clocher harmonieux,

Tout coiffé d’ardoises grises,

Aux huit fenêtres à vitraux,

Au clocheton qui tend bien haut

Sa girouette insoumise

Qui semble défier les cieux …

Mais que vient faire ici, Ce réverbère incongru ?

Nyaël

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