Collectif, collectif, collectif.... Parfaire le jeu collectif, voilà l'objectif permanent à atteindre et les Auxerrois, pour divers motifs, sont encore loin du compte, par rapport à la saison dernière, même s'ils progressent.

L'intégration des nouveaux, les nombreux blessés et les indisponibilités ainsi que les oppositions des équipes dans cette poule autrement plus relevée que la saison dernière, expliquent pour une bonne part les difficultés rencontrées par les "Rouges et Verts" tant dans les phases de conquête que dans la liaison avec le jeu sans parler du timing et du rythme des pressings offensifs et défensifs.

Et puis l'efficacité d'un groupe se mesure aussi à l'aune de la réussite de ses botteurs. Souvent, lors de matchs serrés, c'est ce qui fait la différence. Les ballons qui ne passent pas entre les perches, peuvent plomber les avants qui s'efforcent de gagner du terrain, fut-ce petitement mais ce n'est jamais petit, et de verouiller les espaces en fixant l'équipe adverse. Or force est de constater que le taux de réussite à la botte a baissé même si Laurin fait mieux qu'on aurait pu le penser.

Un huitième de finale pas digéré encore

Il faut peu de choses pour faire basculer une rencontre et le score au tableau d'affichage est le moteur du match.

Le "mal-être" Auxerrois vient du fait que les esprits, semble-t-il, n'ont pas encore digéré la victoire étriquée à l'aller des qualifs (1/8èmes) contre Angoulème (28-26) alors que les Bouillot auraient pu et du plier le match, ouvrant la porte de l'accession en Division 2. Ils ont laissé revenir leur adversaire au score alors qu'il avait la tête sous l'eau. Des erreurs individuelles ont permis trois contres meurtriers : le XV d'Angoulème n'en demandait pas tant. Avec une bonne quinzaine de points d'avance, le match retour eut été une autre histoire !

Ce niveau, les erreurs en moins - car on apprend dans la défaite - les Auxerrois peuvent non seulement le retrouver mais l'améliorer. C'est ça le rugby, c'est ça la vie.

A eux de jouer.

 

                                                                                                                        P-J. G.