A partir de lundi, de nouveaux tarifs de stationnemens sont mis en place dans l'enceinte du centre-ville d'Auxerre. Il faudra payer plus.

La première heure de stationnement sera facturée 80 centimes au lieu de 50 centimes en moyenne précédemment. L'objectif de la municipalité est de chasser les voitures tampons et de favoriser la rotation.

Egalement appellées voitures ventouses, il s'agit de toutes ces voitures stationnées sur des places gratuites qui stagnent un ou plusieurs jours.

De nouveaux horodateurs ont été mis en place par les services techniques de la ville. Ils ressemblent à des clavier d'ordinateur, ils prennent les cartes bancaires et les cartes pré-payées.

Pour les riverains, un macaron spécial "résidents" a été mis en place au tarif de 23 euros le mois, 58 le trimestre, 99 le semestre et 170 l'année.

Pour se procurer ce macaron rendez-vous place de l'Arquebuse au service "droit de place" de la mairie.

Certaines zones gratuites du centre ville disparaissent : le secteur de la rue Saint Pèlerin et de la bibliothèque. Tous ces changements devraient permettre un taux de rotation des voitures plus important.

Désormais, le centre est divisé en trois zones, le tarif de l'heure étant pour toutes de 80 centimes. Ensuite, les prix évoluent selon la proximité avec les commerces et la durée de stationnement. Les places plus en périphérie restent moins chères, même si leur coût augmente également. L'objectif de la ville est d'atteindre les 8 véhicules par place et par jour, contre un taux de rotation de 5 véhicules actuellement.

"Nous sommes favorables à cette nouvelle politique à condition qu'on développe le stationnement gratuit en périphérie, comme sur le boulevard du 11-Novembre ", explique Viriginie Delorme, présidente des Vitrines d'Auxerre.

En revanche, l'opposition municipale "Auxerre-Ensemble" par la voix de Guillaume Larrivé a fait connaître son désaccord : "Ce n'est pas en augmentant le tarif de stationnement dans le centre ville, ni en étendant la surface de stationnement payant, que s'arrêtera l'hémorragie commerciale !"