« On a fait un débriefing avec l’ensemble du groupe, après la claque que nous avons reçue lundi par les Girondins de Bordeaux. Au niveau du staff on s’est posé des questions, on s’est demandé si on s’était trompés sur telle ou telle chose, si on avait été trop exigeants.
De mon côté, je craignais la fatigue physique et mentale accumulée après nos deux victoires successives contre Brest et Dijon. Plus que la défaite contre Bordeaux qui nous plonge à nouveau en position de lanterne rouge, c’est surtout l’entame de la partie qui m’a posé problème et sur laquelle je m’interroge encore…
C’était compliqué à digérer et à analyser.

Cette fin de championnat, c’est vraiment encore très serré, avec 7/8 équipes concernées par le maintien. On en fait partie ! Mais il nous reste deux matchs pour nous en sortir. Si on parvenait à prendre 6 points, je suis persuadé que nous pourrions nous en sortir, d’autant que notre goal-average est plutôt favorable…
Avec 4 points, ça dépendra surtout d’éventuelles défaillances des autres équipes en lutte pour le maintien, donc ce serait beaucoup plus aléatoire si nous ne parvenions pas à gagner nos deux derniers matchs. Nous n’aurions pas notre destin en mains. On doit donc faire le métier jusqu’au bout…
Il faut que nous ayons un état d’esprit positif, comme cela avait été le cas après notre déconvenue vécue à Nice. On avait su rebondir et nous remettre en selle.

Le lendemain matin j’ai dit aux garçons que je ne pouvais pas me résoudre à voir l’AJA descendre en Ligue 2, mon état d’esprit n’a pas changé.
On sait que contre Marseille on va jouer face à une équipe qui voudra finir sa saison en faisant bonne figure au Vélodrome. Quant à Montpellier, peut être que le titre de champion de France se jouera pour eux chez nous. On s’attend donc à deux confrontations difficiles mais on ne part pas vaincus. Il faudra éviter les erreurs commises face à Bordeaux, nous avons donné le bâton pour nous faire battre… et on nous a battus.
Après notre défaite, j’ai dit aux joueurs de prendre une journée en famille et de penser à autre chose… Puis on s’est remis au travail jeudi. On va tout faire pour être prêts pour nos prochaines échéances. »