Un homme âgé d'une quarantaine d'années a été retrouvé pendu dans son garage dans une maison du quartier des Piedalloues située Boulevard des Alpes à Auxerre.

Quatre autres personnes : l'épouse du pendu, deux fillettes âgées de 7 et 10 ans, ainsi que la belle-mère, ont été retrouvées mortes au premier étage dans différentes pièces.

Le quartier a été bouclé par la police dans la nuit de mardi à mercredi et les phares braqués des véhicules de police pour empêcher les prises de photos. Des draps ont été tendus vers deux heures du matin afin d'empêcher tout cliché de l'évacuation des corps (DR)

Ce drame ouvre la voie à toutes les hypothèses. Pourquoi ?

Des "points rouges" auraient été constatés, ce qui signifie que ces personnes pourraient avoir été abattues alors que la piste de l'empoisonnement et de l'étouffement n'était pas non plus exclue.

Autre énigme : le pendu aurait été découvert les mains ligotées devant lui. Pour être sûr que son suicide réussisse ?

Le quartier a été bouclé. Impossible de pénétrer. Impossible de savoir qui mène l'enquête.

Ce sont des amis d ela famille, voyant les volets fermés et les voitures dans la cour, qui ont donné l'alerte.

Dans le voisinage, on parle d'une famille sans histoire et unie, installée depuis quelques années seulement et dont le père avait l'habitude de faire du footing. Le père était technicien de maintenance d'une société de distributeurs de billets de banque et connaissait des difficultés d'ordre professionnel selon une source proche de l'enquête. Cependant l'homme n'était pas au chômage.

L’autopsie doit encore venir confirmer les premiers éléments de l’enquête, mais la piste de l’utilisation d’un couteau par le père pour tuer sa famille était privilégiée. La même source indique qu'il aurait mis en place un mécanisme de pendaison. Si cela s'avère exact, la thèse d’un drame familial planifié serait confortée.

Marie-Eugénie Avazeri, substitut du procureur de la République d’Auxerre, devrait s'exprimer lors d'une conférence de presse dans la journée, mercredi.

Les enquêteurs ont passé toute la nuit à faire des constatations. L’enquête se poursuit aujourd’hui.

 ACTUALISÉ MERCREDI À 9H40