Samedi, Lens vient à Auxerre avec l'ambition de confirmer son succès acquis face à Niort avant la trêve internationale. Ce duel aura un parfum de Ligue 1 entre deux formations qui ont longtemps évolué au sein de l'élite ces dernières années.

Seulement onzième au classement, Auxerre reste une valeur sûre à domicile et aura la faveur des pronostics. L'AJA a récolté 13 points sur 15 possibles sur ses bases et n’a encaissé que deux petits buts lors de ses cinq rencontres. Avant de disputer le derby bourguignon à Dijon samedi prochain, l'AJA rêve ainsi de revenir à deux petits points du podium. Pour cela, il faudra battre des Lensois qui viennent de mettre fin à une série de six matches consécutifs sans la moindre victoire en dominant Niort avant la trêve internationale.

A Auxerre, Hengbart, Mangjeck et Ramos seront absents. ils purgent une suspension.

Les Sang et Or ont retrouvé leur attaquant Yoann Touzghar à l'entraînement, après avoir récupéré d'une entorse de la cheville. En revanche, Alaeddine Yahia était absent. Le défenseur artésien, touché aux adducteurs, est en soins.

Le groupe Auxerrois.- Sorin, Léon, Acapandié, Rivieyran, Boly, Ndong, Coulibaly, Jullien, Sidibé, Segbéfia, Colace, Haddad, Bourgeois, Oliech, Langil, Haller, Makengo, Ntep

La composition probable lensoise : Riou – Bergdich, Yahia, Coeff,  Démont – Ducasse, Sow, Valdivia, Lalaina - Touzghar, Pollet

Le groupe Lensois : Samuel Atrous, Rudy Riou ; Zakarya Bergdich, Yohan Démont, Lalaina Nomenjanahary, Nicolas Saint-Ruf, Alaeddine Yahia ; Alexandre Coeff, Pierre Ducasse, Samba Sow, Anthony Rogie, Pierrick Valdivia ; Adama Diakité, Freddy-Ange Plumain, David Pollet, Yoann Touzghar

A noter les absences de Ludovic Baal et Alassane Touré (suspendus) et de Hamdi Kasraoui, Rémy Bonne, Patrick Fradj, Julien Leghait, Firas Mugrabi, Dème N’Diaye (choix)

 

JGW : "À un moment donné il faut savoir se faire violence..."

Un match à l'odeur de souffre pour Wallemme, joueur emblématique Étoile d'Or de France Football avec Lens et sacré champion de France avec les Sang et Or de Daniel Leclercq ... sur la pelouse du stade Abbé-Deschamps, le 9 mai 1998. Le coach Auxerrois est aujourd'hui à fond avec l'AJA.

« Tout le monde me parle de ce match en insistant pour souligner qu’il doit être particulier pour moi, mais je veux déjà dire qu’il est vraiment particulier, surtout parce que nous avons besoin de gagner. L’affectif, je vais le laisser de côté, même si je connais très bien ceux qui seront sur le banc d’à côté…

J’ai joué plus de 15 ans au RC Lens mais aujourd’hui je suis à Auxerre et je défends les couleurs de l’AJA !

On sait que nos adversaires nous connaissent, ils savent comment on joue à domicile, l’effet de surprise va aller en se réduisant. Les Lensois se sont relancés avec une victoire face à Niort dans les dernières minutes du match, c’est forcément positif pour eux, sur le plan comptable mais aussi  moral. Eric (Sikora) a déclaré ses intentions de venir chercher quelque chose chez nous, mais on joue tous pour obtenir quelque chose et gagner les matchs.

Il nous faudra être plus constants, plus réguliers dans nos efforts et nous montrer plus attentifs dans notre positionnement défensif. Au Havre nous avons péché sur les coups de pied arrêtés. On devra être plus combatifs, exprimer davantage de rigueur, de discipline et d’impact physique…On doit être davantage guerrier dans l’état d’esprit ; en face personne ne nous fait ni nous fera de cadeaux à l’avenir.

Cette semaine, j’ai trouvé qu’Adama (Coulibaly, ancien Lensois)) s’était impliqué au sein du vestiaire.

Mais les gars doivent travailler s’ils veulent progresser ! On ne devient pas un bon footballeur simplement en jouant à la Playstation. A un moment donné il faut savoir se faire violence, se secouer, avancer, bosser dur. Platini, comment il a pu marquer autant de coups francs ? En répétant les gestes inlassablement, même s’il avait du talent il a travaillé pour le rendre efficace. Christiano Ronaldo n’est pas qu’un mec bien coiffé qui fait des pubs, c’est aussi quelqu’un qui s’entraine dur…Il sait ce qu’il veut !

Nous avons des joueurs jeunes qui sont souvent dans le tempo d’appels de balle, mais ils doivent également apprendre qu’il faut savoir jouer dans les autres registres. Cela, ça se travaille, il n’y a pas de secret…

La Ligue 2 c’est un combat physique mais aussi une exigence technique. Nous avons besoin que tous nos garçons soient à leur meilleur niveau. »