Il y en a eu en effet du sport mais aussi de la littérature ! Guy ROUX et Eugène SACCOMANO sont de très grands "communiquants" et ils ont distillé des anecdoctes pour beaucoup inédites et bien mises en scène : un régal. Vous retrouverez des sportifs bien sûr avec une prime pour le football, Eric Cantona, Raymond Kopa, Szarmach, mais aussi des dirigeants et même des politiques tel l'ancien Président de la République, François Mitterrand et bien sûr l'évocation du "Céline coupé en deux" de Saccomano. Tout pour faire le bonheur du créareur de la nouvelle publication DESPORTS, Adrien Bosc et de Grégoire le talentueux libraire d'Auxerre ("Obliques") en meneur de jeu averti.

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A l'occasion de la sortie du premier numéro de la revue Desports, Grégoire de la Librairie Obliques nous propose de  fêter le mariage heureux entre le muscle et la plume. Desports c’est le premier magazine de sport à lire avec un marque-page. Des articles de fond, des anecdotes, des reportages qui perpétuent le travail passionné des Antoine Blondin et autres Albert Londres...
 
Avec la participation d’Eugène SACCOMANO pour son roman "Céline coupé en deux" (éd Castor Astral), de Guy ROUX dans le rôle de l'incontournable bible vivante du football, d’Adrien BOSC, créateur de la revue Desports et de
Louis DUMOULIN, éditeur de la revue Books.

Commentaire personnel. On est sans doute quelques uns à avoir adoré taper dans le ballon, le plus souvent sur d’improbables terrains de foot.
On a sans doute aussi tous eu un copain qu’on appelait Tatane. Le meilleur d’entre nous parce que le plus passionné et surtout le plus joyeux de la bande... Le plus « foutrac » aussi, toujours prêt pour « un p’tit match vite fait » et capable de jouer même la nuit.
Et puis, Tatane a pris un coup de vieux. Et avec lui, nous aussi. Et puis... Et puis pas si facile de s’identifier à ce qu’est devenu le sport...
La revue Desports, Grégoire, cet excellent libraire, est parvenu à me convaincre de la lire. Je ne le regrette pas car c’est un très beau livre et surtout c’est passionnant.
Alors achetez-la ou volez-la mais surtout lisez-la.
Histoire de réveiller « ce quelque chose de Tatane qui vit encore en vous »...
 

                                                                Sylvain JOLITON

 

Le premier magazine de sport à lire avec un marque-page

Les plus grandes plumes du journalisme et de la littérature au service du sport : Luis Sepúlveda, Maylis de Kerangal, Pierre-Louis Basse, Denis Grozdanovitch, Bernard Chambaz, Don DeLillo.

Revue de presse

"On en rêvait, ils l'ont fait: une revue sur le sport réconciliant sport et littérature"

Gilles Heuré, Télérama, 23 janvier 2013

"Desports impose un rythme, une nervosité, un décalage élargissant le périmètre fermé des agités des stades. Les sports ont trouvé la nouvelle antichambre de leur postérité : une revue mettant en relief l'épopée de leurs exploits par la mise à plat de leurs souvenirs."

J-M Durand, Les Inrocks, 23 janvier 2013

"Par le prisme du sport, [Desports] traite d'histoire, de géo-politique, de nos sociétés, de littérature et d'économie. Et de fait, le premier numéro captive même les moins adeptes de sport."

Anne-Laure Walter, Livres Hebdo, 11 janvier 2013

"Le sport est un roman du monde comme il va. Un spectacle qui, écrit, revient à analyser des cultures, des pratiques, un ethos. Un jeu sérieux. Adrien Bosc et Victor Robert disent, dans leur édito vouloir abolir « les frontières entre sujets dignes et futiles » : l’ambition est grande. Le pari totalement réussi."

Christine Marcandier, Mediapart, 23 janvier 2013

"Le sport en majesté"

Bruno Corty, Figaro Littéraire, 17 janvier 2013

"C'est absolument formidable (...) qui a aimé Blondin ne peut qu'aimer Desports !"

Jean-Jacques Bourdin, RMC, 6 février 2013

 

Céline coupé en deux

La thèse d'Eugène Saccomano est la suivante : 

« "Céline coupé en deux", c'est une vie plus longue qu'elle n'a réellement été, une vie qu'on peut effectivement partagé en deux. La première partie, joyeuse, active, frénétique, s'achève lorsqu'il a quarante-deux ans, à son retour d'URSS et au départ définitif d'Elizabeth pour les Etats-Unis. La seconde partie commence avec l'échec relatif de Mort à crédit, et un peu plus tard de Bagatelles pour un massacre. Le déguisement vestimentaire s'accentue et la paranoïa arrive au galop. »

Mais en précisant aussitôt :  

« Le bonhomme a donc changé dans son comportement, son attitude, mais l'oeuvre reste la même. Elle est une et indivisible, comme une République qu'il n'a jamais trop aimée. Elle est compacte. Un bloc. » « C'est l'homme qui change, pas l'oeuvre. » 

A partir de cette idée, nous suivons l'auteur dans les différentes étapes de la vie du romancier, qui le passionne et qu'il définit très justement par ses contradictions : 

« Le génie de Céline, ce sera, au long de sa vie, d'affirmer tout et son contraire.
»