Statue du maréchal Davout à Auxerre, inaugurée le 28 juillet 1867. C’est à partir de la statue du maréchal Davout d’Auxerre que Dumont a réalisé le bronze en 1866. La marquise de Blocqueville en fit don au phare d’Eckmühl. Ce bronze est situé en haut du phare d’Eckmühl à Penmarc’h dans le Finistère (DR)

 

Louis Nicolas d’Avout puis Davout, maréchal de l'Empire, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux (Yonne) et mort le 1er juin 1823 est un maréchal d'Empire. Il est l’un des plus grands chefs militaires de l’histoire de France. Sans nul doute un des meilleurs tacticiens de l'histoire, sûrement aussi un des plus fidèles parmi les maréchaux de l'Empereur.

Louis Nicolas Davout épouse le 12 novembre 1801 Louise-Aimée-Julie Leclerc (1772-1868), sœur du premier mari de Pauline Bonaparte, qui lui donna dix enfants, dont quatre seulement atteindront l'âge adulte.

Après des études à l'École royale militaire d'Auxerre puis à l'École royale militaire de Paris, où Napoléon Bonaparte l'a précédé d'une année, Davout entre comme sous-lieutenant au régiment de Royal-Champagne Cavalerie en février 1788. Il effectuera quasiment toutes les campagnes napoléoniennes à l'exception de Waterloo.

La ville d'Auxerre  a honoré la mémoire du maréchal Davout en 1866, en lui érigeant une belle statue par Dumont, boulevard Davout.

 

 

 

 

Tous les hommes de l’Empereur Napoléon Bonaparte font l’objet d’une abondante littérature mentionnant à peine leurs épouses. C’est bien le cas du Maréchal Louis-Nicolas Davout. Mais leurs
épouses ne restent pas les grandes oubliées de l’Histoire ?

Rien ne prédestinait Aimée Leclerc, petite-fille d’ouvrier à côtoyer les ors d’un Empire, avant que ses frères n’aient opté pour la carrière militaire.
Après les diverses nominations de son époux, Aimée devint duchesse et princesse... Aimée Davout a pu manifester parfois une certaine lassitude, surmenée par la gestion de son patrimoine, brisée par les disparitions douloureuses d’enfants en bas-âge et privée de son époux, absent la majorité du temps.

Mais qui fut-elle vraiment ?
En réalité, une femme de caractère, énergique, intelligente, cultivée, généreuse, rigoureuse, honnête, épouse aimante et mère indéfectible. L’intérêt pour cette femme peut venir aussi de son tempérament rebelle, avec une étonnante indifférence aux honneurs, alors que la majorité luttait âprement pour obtenir un simple regard de l’empereur.
Nimbée d’une aura mystérieuse, sa personnalité singulière nous la rend finalement très attachante.
Généreuse, compatissante et altruiste malgré de graves difficultés financières, elle donnait sans compter à Savigny et ses habitants. Entre autres initiatives, elle dépensa beaucoup d’énergie pour
obtenir des Chemins de Fer qu’une gare y fut créée en 1844.

 

Bio  Marie-José  CHAVENON

 


Née à Angoulême, enfance à Rabat au Maroc (parents en poste dans l’Armée de l’Air). Retour en France en 1961.

Études en Institut de Soins Infirmiers à Paris, Diplôme d’Infirmière obtenu en 1967.

Infirmière en Chirurgie générale jusqu’en 1982, dans le privé.

Directrice de la Halte-Garderie de Savigny-sur-Orge dans l’Essonne, pendant une dizaine d’années.

Fin de carrière en Médecine du travail, intérim choisi pour la souplesse des horaires permettant de se mettre à l’écriture.

Retraitée en 2007, passionnée d’Histoire depuis toujours.

Publications

Une infirmière parle, 2001 (Ed. Presses de Valmy)

Infirmières épuisées, malades en danger, 2003 (Ed. Scripta)

Arc-en-ciel sur l’Amérique, 2005 (Ed. Scripta), nouvelles.

Inès Lyautey, l’infirmière, la maréchale, 2010 (Ed. Gérard Louis), biographie,  Prix Erckmann-Chatrian 2011

 

Une séance de dédicace est prévue a l'espace culturel Leclerc le samedi 30 Novembre de 15h a 18h