SOCIETE
Des téléphones d'urgence pour les femmes battues dans l'Yonne
le samedi 19 octobre 2013, 11:29 - SOCIETE - Lien permanent
Le coût global du dispositif se monte à 20 500 euros pour 10 appareils. Il est financé par l'État à hauteur de 8 000 euros, le conseil général 7 000, la ville d'Auxerre 4 000 et la ville de Sens 1 500
Marei-France Jeanson, présidente du CIDFF, le centre d'information des femmes et des familles (DR)
Un dispositif initié par le préfet de l'Yonne, de téléphone d'urgence pour les femmes en très grand danger dans le département de l'Yonne a été officiellement lancé, jeudi dans les celliers de la préfecture.
Les violences intra-familiales sont en hausse (675 faits constatés en 2012) tandis que pour les cinq premiers mois de 2013, la tendance à la hausse s'est accentuée (+24,18%). l'augmentation s'explique aussi par de meilleurs conditions de détection des situations.
Une convention précisant le dispositif et son financement, a été signée en préfecture par les représentants des divers partenaires : préfecture, conseil général, villes d'Auxerre et de Sens, TGI d'Auxerre et de Sens, parquets, CIDFF 89 (centre d'information des femmes et des familles), gendarmerie, police, ADAVIRG (association d'aide aux victimes), Mondial Assistance et l'opérateur téléphonique Orange qui a fait procéder à une démonstration.
La procureure de la République près le Tribunal de grande instance d'Auxerre, Maud Morel-Coujard, explique pour Auxerre TV le mécanisme du dispositif et les conditions de la mise en oeuvre de la procédure d'alerte.
Le député Guillaume Larrivé siégeait dans le public (DR)
La procureure de la République près du Tribunal de grande instance d'Auxerre, Maud Morel-Coujard (DR)