ECONOMIE
Les salariés de Strulik à Joigny gardent espoir
le mercredi 15 janvier 2014, 18:37 - ECONOMIE - Lien permanent
Le tribunal de commerce de Grasse a rendu sa décision mercredi 15 janvier : il a autorisé l'entreprise Strulik à poursuivre son activité jusqu'au mercredi 26 février. La société, basée à Joigny dans l'Yonne, est spécialisée dans l'aéraulique et le thermique
58 salariés travaillent dans l'usine de Joigny qui avait été rachetée il y a deux ans par une entreprise des Alpes-Maritimes. Strulik, qui est confrontée à d'importantes difficultés financières, est en liquidation judiciaire différée. La société fabrique des conduits flexibles de ventilation.
Un nouveau délai avait été accordé pour examiner une 3e offre de reprise. En effet, deux candidats s'étaient déjà fait connaître quand une 3e proposition est arrivée. Les trois repreneurs déclarés ont, jusqu'au vendredi 14 février prochain, pour déposer leur dossier.
Dans l'attente, un administrateur local a été nommé. Sur place, la nouvelle a été accueillie favorablement par les salariés, qui gardent l'espoir de voir l'usine trouver un éventuel repreneur.
Commentaires
" L 'angoisse" est le terme approprié , "l espoir " est mince , le compte rendu du tribunal l 'a confirmé ....
Tous les salariés devraient bénéficier d une cure de morale !!!!
L ' interet que portent les médias directement aux ouvriers est quelque peu delaissé ...dommage !
L' arrivé de l administrateur est attendu impatiemment par TOUS les salariés !!!!
Strulik n'est pas "menacée" de liquidation : celle-ci a été prononcée mercredi par le tribunal de Grasse. L'administrateur est donc chargé d'organiser la cession de l'entreprise. Point.
Quant à dire que "la nouvelle a été accueillie favorablement", d'où tenez-vous cette information ? Les réactions lors de l'annonce du jugement ont plutôt été du style "Oh put... :( " avec de grands blancs.Il n'y avait rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une quelconque "victoire".
"Continuer" dans les conditions actuelles n'a rien de glorieux.
Il suffit d'ailleurs de regarder le "reportage" (15 secondes) de France 3 pour s'en convaincre : malgré leur démarche nonchalante, il n'y avait pas un salarié derrière les membres du CE et pas un mot de leur part dans le reportage. Représentent-ils vraiment les salariés et leurs intérêts ?
Le seul "espoir" est que l'agonie se termine au plus vite avec le moins de licenciements possibles. Ce qui n'est pas gagné d'avance.