Oui dépité Bernard Casoni après cette victoire auxerroise .... le bougre connait le foot mieux que quiconque. L'AJA attend Rennes, mercredi (DR)

 

Le buteur de la soirée Yann Boé Kane (premier but en Ligue 2) ne dit pas moins. C'est le match le moins abouti (le plus mauvais Ndlr) de l'AJA à domicile cette saison. Les joueurs étaient sous pression dans un environnement instable.
L'ascension de la cathédrale St Étienne un moment sympathique, a peut-être fait tourner le vent défavorable.... Qui sait ? le père Rignault est allé dans les vestiaires dire que la visite de l'édifice où repose l'abbé Deschamps a fait le bonheur de l'AJA ce soir.

En tout cas, Yann Boé-Kane réclame des sorties de ce genre en groupe, parce qu'il n'y en a pas et que c'est sympa.

On veut croire que les imaginaires Auxerrois étaient tournés, malgré eux, sur le match de 8ème de Coupe de France, mercredi (18h45) au stade Abbé-Deschamps, contre le Stade Rennais et .. Mister Paul-George Ntep.
Le foot c'est compliqué....

 

 

 

VERATIM BERNARD CASONI AVANT LE MATCH

 

« On s'est mis dans la merde tout seul, à nous de nous en sortir », « On a le feu au cul ( sic), il faut en être conscient. Les joueurs se disent que rien ne peut nous arriver, mais peut-être devraient-ils avoir peur », « Il faut être conscient de notre niveau. Je ne suis même pas surpris. Je m'attendais à ces difficultés. Il faut tirer le signal d'alarme et j'ai commencé à le faire. Il faut arrêter de se prendre pour ce que l'on n'est pas. Il faut se retrousser les manches et aller au charbon. On est une petite équipe. Il faut prendre conscience que l'on n'est pas l'AJA d'il y a dix ans… »

« On prend quand même deux buts par match, peste Bernard Casoni. Quel que soit l'adversaire, on se doit d'être à 100 % et d'y rester tout le match. C'est là que j'ai du mal à me faire entendre. On croirait que les joueurs choisissent leur match, mais inconsciemment. Je ne sais pas s'ils s'en rendent compte, mais dès qu'il n'y a plus cette agressivité et cet impact au milieu, on se relâche et on le paye cash. Le plaisir, c'est aussi de bien défendre ensemble car si on y parvient, on pourra bien attaquer. Mais on le perd cet objectif, on oublie trop souvent d'être dans le duel. Plutôt que d'enfoncer nos adversaires, on les ressuscite à chaque fois… »

« J'ai l'impression qu'il faut tout répéter encore et encore. Pour jouer, il faut bien défendre. C'est la base d'y aller avec la niaque et l'agressivité. Si on n'a pas ça, on va jouer à la baballe et encore se mettre en danger tout seul. Je demande aussi de varier entre jeu court et jeu long car il faut pouvoir s'adapter à l'adversaire et taper où ça fait mal, explique Bernard Casoni. Mais il n'y en a pas un sur le terrain qui a la bonne analyse. Aucun n'arrive à servir de relais lorsque ça chauffe. », « On a un besoin d'humilité, de motivation et d'envie d'aller au combat, de se faire mal. C'est moins présent dans le foot d'aujourd'hui, cette envie d'aller au bout de soi, d'oublier la douleur pour aller chercher un résultat. C'est pourtant essentiel… »