ECONOMIE
Vers un aéroport Bourgogne-Franche-Comté à Dole-Tavaux
le mardi 13 mai 2014, 07:28 - ECONOMIE - Lien permanent
Exploité depuis 2011 par Kéolis Airport, l’aéroport de Dole-Tavaux connaît un succès encore tout jeune – que d’aucuns qualifient de fragile – : 80 000 passagers en 2013 et + 10 000 passagers en 2014 par rapport à 2013 sur la période du 1er janvier au 30 avril
Il n’y aura plus de lignes régulières à l’aéroport de Dijon-Longvic à partir du 1er juin. Sauf à assurer les réservations : un solution est à l’étude pour gérer la période intermédiaire.
Le conseil régional de Bourgogne refuse d’en prendre la gestion : trop cher et pas rentable, d’autant que la BA102, propriétaire des installations, n’assurera plus de vols militaires d’ici l’été.
La décision ouvre la porte à un aéroport Bourgogne-Franche-Comté qui pourrait avoir deux têtes : Dole-Tavaux pour les destinations touristiques et Dijon pour l’aviation d’affaires.
Sans le projet de fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté, le refus du conseil régional de Bourgogne de devenir l’autorité concédante de l’aéroport de Dijon-Longvic à partir du mois de juin n’aurait sans doute pas été aussi simple à prendre de la part de la majorité socialiste de l’assemblée régionale, réunie hier en session plénière.
LIRE L'article de Christiane PERRUCHOT dans TRACES ÉCRITES NEWS ICI
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Commentaires
Je note avec intérêt que, vue de Dijon, la situation de l’aéroport de Dole-Tavaux est un « succès fragile ». On est loin des titres ronflants qu’on a pu lire dans la PQR jurassienne.
Du coup, les impôts jurassiens (prélevés par le CG 39) vont servir à financer les vacances à Porto des Bourguignons. Fabuleux. D’ailleurs, à part Christophe Perny, je n’entends guère de Jurassiens se réjouir de l’abandon de Longvic.
Personnellement, en tant que contribuable du 39, je trouve choquant que mes impôts subventionnent à fonds perdus Easyjet et Rynair, des compagnies promptes au chantage « pas d’sous- j’me casse » pour continuer à voir tomber les subventions, et célèbres également pour leurs pratiques salariales détestables.
Le Jura étant sinistré en termes de desserte ferroviaire (des cars remplacent les TER…), le contraste entre cette danse du ventre pour charmer les vautours des lowcost et la misère quotidienne des Jurassiens pour aller au travail en transports en commun est saisissant.