Les supporteurs argentins chantent leur hymne national, «Oíd, mortales, el grito sagrado: ¡Libertad, Libertad, Libertad!, Mortels !» «Écoutez le cri sacré : Liberté, liberté, liberté !»

L'Argentine retrouvera l'Allemagne au Maracana dimanche. Après 1986 et 1990, c'est la troisième fois que les deux sélections s'affronteront en finale, un record.

En stoppant les tentatives de Vlaar et Sneijder lors de la séance de tirs au but, le portier de la Sampdoria Gênes ne s’est pas contenté de propulser l’Albiceleste en finale du Mondial.

Il a également  joué un mauvais tour à celui qui l’avait accueilli en Europe à ses débuts à l’AZ Alkmaar en 2007. «Mais ce n’est pas moi qui lui ai appris à arrêter les penalties», s’est senti obligé de préciser Van Gaal.

Jusqu’à la 94e minute et une frappe de Robben, Romero n’avait eu aucun arrêt à effectuer. C’est sans doute la raison pour laquelle il a tenu à dédier son trophée «d’homme du match» à l’ensemble de ses équipiers. «Je tiens à les remercier, ils ont fait un job extraordinaire», a-t-il insisté.

«Cela faisait tellement longtemps qu’on n’était pas allé en finale», a-t-il soufflé. Depuis 1990 et une défaite face à la RFA…

Malgré son statut de doublure à Monaco où il était prêté et où il n’a disputé que 8 matches (dont 5 de Coupe de France) la saison passée, il a conservé la confiance du sélectionneur de l’Albiceleste, Alejandro Sabella.

 

La plus belle ... ?

 

Donc, elle serait la plus belle. La plus spectaculaire, la plus colorée, la plus surprenante. La Coupe du monde 2014, c’est plus de buts (2,7 par match), plus de passes (390 en moyenne par équipe), plus de temps de jeu effectif par match qu’en 2010 (56,9 minutes en moyenne).
 
C’est aussi moins de matches nuls et moins de cartons distribués (2,8 en moyenne par match).
 
 
C’est Luis Suarez qui mord encore plus fort, c’est Miroslav Klose qui fait péter le record. C’est l’équipe de France qui fait oublier le bus mais rate le quart. C’est le Costa Rica qui ressuscite les Cités d’or.  
 
C’est un sélectionneur qui change son gardien de but juste avant la séance de penalties. C’est Neymar qui pleure, c’est Messi qui rit. Alors selon vous, le Brésil 2014, c’est plus beau que le Mexique 1970 ? Une chose est sûre : le Brésil 2014, c’est nettement moins fort que le Brésil 1970.