Le référé du tribunal administratif de Toulouse sur le dossier Luzenac, recalé par la DNCG (le 5 juin puis le 3 juillet) et l'avis du CNOSF (rendu la semaine dernière), a suspendu, ce vendredi midi, la décision du gendarme financier du football français.

Dans ses conclusions, la magistrate, Lucile Benatia, ordonne à la DNCG de ré-examiner la situation de Luzenac dans un délai de huit jours. Autrement dit, Luzenac va vers la Ligue 2 mais n'est pas encore tout à fait en Ligue 2.

La juge a considéré que les dettes fiscales et sociales payées sur ses deniers personnels par le président du LAP, Jérôme Ducros, pour un montant de 840 000 euros, étaient «une garantie à prendre en compte et qu'il n'existe pas d'éléments sérieux pour remettre en doute la solidité financière du groupe ''JD Promotions''» qui appartient au président du LAP.

 

Vers une Ligue 2 à 21

 

Dans les faits, alors que la 1e journée se déroule, ce vendredi soir, la magistrate a souligné qu'il y avait «urgence à statuer et a soulevé le préjudice sportif et économique pour le club requérant et ses salariés.»
 
Une nouvelle commission de la DNCG va donc se réunir en urgence - dans la journée ou lundi - afin de revisiter le dossier Luzenac et tout porte à croire que la décision à prendre sera favorable au club ariégeois. Un cas de figure qui imposerait à la Ligue de revoir un calendrier à 21 clubs.