La confiturerie est siituée derrière l'hôtel-restaurant, à l'entrée du Domaine sur la droite (DR)

 

 

L'ancienne confiturerie noyée dans un écrin de verdure (DR)

 

L'ancienne confiturerie

La confiturerie va renaître de ses cendres symboliques dans son jus au milieu de la nature et des arbres fruitiers à l'abandon. Et rien que ça, est une bonne idée.

Le créateur du Roncemay, François Schneider sera présent à cette journée qui marque une borne.

25 ans, qui eût cru que le Domaine survivrait aussi longtemps, coppte tenu des difficultés d'ordre divers qui ont jalonné son parcours, après un départ en fanfare à la fin des années 80 et au début des années 90, des années exceptionnelles sur le plan golfique et sur celui de la convivialité ?

Pas assez de golfeurs dans l'Yonne, pays rural par excellence, déficit structurel chronique, modification de l'identité par la construction d'un hôtel de charme aux nombres de chambres limités (20) notamment à cause de l'absence d'équipements sur les hauteurs de Chassy (eau et station d'épuration), échec et/oumauvaise gestion notamment d'un chef gérant de tout sauf du golf et de la confiturerie, échec de la tentative de Marc Meneau d'amener une clientèle à fort pouvoir d'achat, site trop éloigné des zones urbaines, échec de la commercialisation des confitures pourtant vendues au Japon... parmi d'autres causes.

Il reste que le Domaine du Roncemay est et demeure un joyau ainsi qu'un morceau de patrimoine.

Ce réinvestissement de lieux désolés, pas à pas dans l'échange et la convivialité, est porteur et comporte une étincelle.

 

 

 

 

 

 

Le Jovinien François Schneider, le créateur du golf (DR)

 

 

La confiturerie artisanale

 

Le bâtiment, immense avec sa couverture en tuiles de Bourgogne, navire renversé, est inutilisé depuis les ventes et mises en gestion du Domaine société parisienne, Marc Meneau enfin à une société Danoise, dont a hérité une banque nordique également propriétaire du golf de Vaugouard dans la Loiret.

Trente-deux hectares étaient entièrement consacrés à la production des fruits qui seront ensuite transformés en confitures au Domaine du Roncemay dans l'Yonne à Chassy.

Le goût de la tradition rimait avec perfection. La démarche démarrait dès la production. En effet, les variétés de fruits sélectionnés - des mirabelles de Nancy aux questches d'Alsace en passant par les framboises Meecker ou les coings Géant de Vranja - étaient cultivés comme autrefois : sans engrais chimique ni pesticides de synthèse, selon les règles de l'agriculture biologique (même si la gamme n'est pas estampillée AB).

La procédure était coûteuse, notamment en raison des faibles rendements. Tout comme le process de fabrication : utilisation à 100 % de fruits frais cueillis et préparés à la main, cuisson lente et minutieuse dans des bassines en cuivre après ajout de sucre de canne. Pas de colorants ni de conservateurs, ni d'ailleurs aucun additif artificiel.

Ici la confiture se faisait donc « à l'ancienne », au sens le plus noble du terme, comme celle de nos rands-mères.

Du « naturellement vôtre ! » Conditionnement en pots de verre 300 g fermés par capsulage sous vide. Les 9 confitures et les 2 miels fabriqués par cette confiturerie créée en 1997 étaient commercialisés par la Société des Domaines, structure nouvellement créée, qui distribuait également les eaux minérales des Grandes Sources de Wattwiller.

 

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