Dans la cathédrale Saint-Étienne, l'archevêque, le maire, le député, le premier ministre, l'abbé et la guide (DR)

 

Guy Férez a mis ses pas dans ceux de jean-Pierre Soisson auprès duquel il a beaucoup appris, tant comme opposant que comme adjoint pendant la période de l'ouverture, à laquelle il était favorable en 1988, au sein du Parti socialiste déchiré localement. Il est paradoxal que JPS n'a jamais reçu la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Il l'a fait avoir a beaucoup de monde mais lui, jeune lieutenant blessé au combat en Algérie, ministre d'État, ne l'a jamais eue. Sans doute est-ce parce qu'il est au-dessus de la mêlée ... (DR)

 

Les salons de la préfecture de l'Yonne étaient pleins à craquer pour la circonstance (DR)

 

Le moment M avant l'accolade (DR)

 

Le clan Férez, un homme et trois femmes, son épouse et ses filles ....à qui il a fait une déclaration d'amour en terminant son discours (DR)

 

Le premier ministre Manuel Valls a remis la croix de chevalier de la Légion d'honneur au maire d'Auxerre Guy Férez dans les salons bondés de la préfecture, après une visite rapide de la cathédrale St Étienne, "élégante et insolente" et sa crypte exceptionnelle et la fresque du Christ sur un chevel blanc cavalier de l'Apocalypse de Saint-Jean, à la demande de Manuel Valls.

"Maire est le plus beau mandat, il faut aimer les gens... vraiment" a dit le Premier ministre qui sait de quoi il parle ayant été maire d'Évry.

Guy Férez a associé les élus et les compétences, ces fonctionnaires consciencieux sans qui rien se pourrait être ni se faire.

Avant de rendre hommage aux siens sa famille, ses "filles qu'il n'a pas assez aimées..."

À Marie-France Jeanson, une UMP historique, il a dit se réjouir de figurer désormais parmi les légionnaires qu'elle préside localement, en espérant qu'elle serait dans le même état d'esprit. La réponse fusa toute de tendresse.

Il y avait deux absents, vendredi soir, dans les salons bondés de la préfecture de l'Yonne où l'État et son représentant Raymond Le Deun recevaient : Nicolas Soret, le premier secrétaire fédérale du PS et Guillaume Larrivé le député de l'Yonne, battu par Férez aux municipales en mars. Guy Férez, comme promis, excusa le premier.

Jean-Pierre Soissson était bien présent du haut de ses 80 ans ainsi que les sénateurs Henri de Raincourt et Jean-Baptiste Lemoyne, les députés le socialiste Jean-Yves Caullet et l'UMP Marie-Louise Fort. Mgr Pâtenotre et le doyen de la cathédrale le père Joël Rignault représentaient l'autorité religieuse.

La cérémonie avait débuté à 17h15  et  elle se prolongea au gré des coupes de champagnes et des petits fours pour une si belle occasion, à l'étage de l'ancien palais épiscopal dont le propriétaire est le conseil général qui possède donc un bien immobilier sacré d'une valeur inestimable.

À 19 heures pétantes, le maire Guy Férez apparut, salle Vaulabelle, pour présider la dixième assemblée de quartier, celui de Saint-Amâtre-Saint-Julien-La Noue-Grattery. Fidèle à la charge. Attaché aux Auxerrois.


P-J. G.

 


 

 

Dans la crypte, père Joël explique la parade des chevaux sur la fresque du Jugement dernier (?) avec en tête, le Christ chevauchant un cheval (DR)