La présidente Dominique AVRILLAULT passe la main après six années de service. Idem pour Dominique BURZYNSKI représentant de la commission des quartiers (DR)

 

De nombreuses questions ont été abordées par les membres de l'assemblée du quartier (DR)

 

L'assemblée du quartier Saint-Amâtre-Saint-Julien-Grattery, le plus étendu qui totalise plus de 5 000 habitants qui s'étire du sud au nord de la ville, s'est tenue salle Vaulabelle, vendredi soir, sous la présidence de Dominique Avrillault qui a choisi de ne pas se représenter, après six années de service.

Les questions furent nombreuses et fusèrent en fin de réunion. Telle cette polémique ouverte sur l'aménagement de la rue Gérot qui va devenir à sens unique, du fait de l'élargissement des trottoirs pour faciliter les déplacements de personnes à mobilité réduite, et de deux couloirs pour cyclistes, ce qui poserait problème lors du passage d'un camion.

Ou encore les gros problèmes de circulation et de stationnement du côté de la rue Louis-Braille dans sa partie haute, où de nouvelles constructions à caractère social et privatif en accession à la propriété, entraînent et vont entraîner davantage encore, des difficultés sérieuses. D'autant que la sortie se fait par la rue Haute Moquette sur la rue Pierre-Larousse à un carrefour véritable coupe-gorge. Pour couronner le tout, les habitants stationnent des deux côtés de la rue Haute Moquette. Un vrai chantier d'organisation de la circulation et du stationnement semble devoir s'imposer, ont alerté des habitants concernés. Il s'inscrit dans la problématique plus large des flux de camions qui empruntent la rue Pierre-larousse en vanant de la rue de Lattre de Tassigny ou de le rue des Brichères. Si seule la déviation sud permettra de résoudre ces goulots d'étranglement de circulation avec toutes les nuisances sonores afférentes, en attendant, des solutions doivent être trouvées.

 

Un poumon vert à préserver

L'Arboretum, véritable poumon vert urbain, trésor au coeur du quartier en prise sur la coulée verte, reçoit les aniimations du quartier, tel le vide-grenier de l'été. Un espace que le maire Guy Férez entend protéger et éviter d'amener du béton et du goudron.

Envisagé, le bassin d'orage pour recueillir les eaux de pluie et de débordement d'un espace riche en eaux souterraines (Vallan alimentait Auxerre en eau autrefois et les conduits passent toujours sur le site) ne se fera pas. D'une part point d'urgence et peu de risques d'inondation, d'autre part, d'autres solutions moins coûteuses, relativement plus performantes sont à l'étude, a indiqué le directeur général des services de la ville à AUXERRE TV .

Les problèmes de comportements ont été signalés (comme dans toutes les assemblées de quartier) ainsi que des constats d'indigence qui concernent par exemple, le gazon déversé dans le ru près de la coulée verte, les candélabres qui ne fonctionnent plus avenue de la Puisaye depuis une éternité, l'état des routes jugé chaotique parfois. Le maire l'admet en précisant qu'il y avait pas moins de 8 500 candélabres dans la cité et que tout ne pouvait pas être fait en même temps, d'autant que des priorités s'imposent.

Autre contrainte, l'absence de salle dédiée aux réunions de conseil de quartier et autres animations envisagées. La présidente sortante, Dominique Avrillault, illustra ce fait en indiquant que, parfois, le conseil doit se réunir en-dehors du quartier, salle Anna à la Maison Paul-Bert par exemple. Une possibilité existe proposée par le directeur de la Résidence des Jeunes de l'Yonne (ancien foyer des jeunes travailleurs : mise à disposition d'une salle pour les réunions de conseil de quartier (c'est acté) et allocation de salons pour organiser des animations et échanges. Cela exprime aussi la volonté d'ouverture de la Résidence vers l'extérieur.

Quant au bilan, le nouveau skate park derrière la gare Saint-Amâtre fonctionne bien, il est hyper fréquenté par les jeunes et il n'y a aucun retour négatif, au contraire de ce que pouvaient penser certains.

L'aménagement de la place Saint-Amâtre passe au stade de la 4è tranche  avec l'implantation prochaine d'un City Park (espace clos avec filet pour jouer au ballon) et le renouvellement du mobilier urbain. La cinquième et dernière tranche concernera la végétation. Une végétation haute qui pose des problèmes de sécurité en reduisant la visibilité, à hauteur de passages pour piétons.

Si l'abri-bus est en place à Grattery, ce sous-quartier rajouté, en pleine mutation, s'intégre doucement. Certains continuent d'avoir cependant la nostalgie des anciens jardins et cabanes en parpaings et tôles qui accueillaient nombre d'activités diverses.

Enfin, Alain Raymont, ancien élu municipal, a formulé le voeu de voir cette démocratie de proximité transformée en démocratie participative. Le résident du quartier souhaite que les conseils de quartier soient consultés sur les projets de la cité, sachant qu'il appartient aux élus municipaux de décider, en dernier ressort.


Les élus municipaux en charge du quartier

 

Yves BIRON, élu référent

Martine MILLET, élus en charge du quartier

 

Les nouveaux élus au conseil de quartier

 

Ils ne sont que 8, la charte de démocratie de proximité indique qu'ils peuvent être entre 6 et 9 conseillers de quartier.

1/ LEROY Ghislaine
2) DEVELLE Laurent
3) RACINE Emmanuel
4) DURAND Philippe
5) LABOUREAU Jean-Pierre
6) DESNOYERS Monique
7) MASSE Valérie
8) BAUDOIN Renée