Un rassemblement de parents d'élèves, d'enseignants et d'élus de Brienon-sur-Armançon (dont le maire et conseiller général Jean-Claude Carra) et d'Auxerre, a eu lieu devant les grilles de la préfecture de l'Yonne, mercredi en début d'après-midi.
Ils manifestaient sous la pluie battante contre le sortie de ZEP (zone d'éducation prioritaire) qui vont leur faire perdre des moyens pédagogiques dans des zones difficiles. Il faut savoir que le secteur ZEP du collège Paul-Bert d'Auxerre, comprend les écoles rive droite.
Une délégation avait demandé à être reçue par le préfet qui n'a cru devoir donner suite.

Le préfet de l'Yonne a été conspué à plusieurs reprises.

Les uns et les autres dans les prises de paroles comme en off, ont affirmé qu'ils ne lâcheraient pas. La grève continue à Brienon (4ème jour) et elle sera reconduite au lemndemain de la rentrée scolaire en janvier.

À Dijon, le collège des Grésilles a obtenu sa réintégration en ZEP, désormais appelé REZ.

 

Les banderolles étaient trempées et alourdies par l'eau

 

Monique Hadrolec, conseiller général du canton d'Auxerre Sud, a pris la parole pour affirmer son soutien le plus total

 

Le maire d'Auxerre Guy Férez parmi les manifestants

 

 

Le député Guillaume Larrivé a écrit à l'inspectrice d'académie


Le député de l'Yonne avait appelé l'attention de l'inspectrice sur la situation des écoles du quartier de la rive droite à Auxerre, dans un courrier en date du 24 novembre 2014.

Le député affirme avoir "la conviction qu'exclure ces trois écoles (école maternelle des Mignottes, école maternelle et élémentaire rive droite) du dispositif de zone d'éducation prioritaire serait une erreur".

Guillaume Larrivé poursuit : "Les zones d'éducation prioritaire bénéficient de moyens financiers et humains renforcés, permettant une prise en charge adaptée aux élèves en difficulté. Même si le quartier de la Rive droite fait l'objet d'un programme de renouvellement urbain, de nombreuses familles continuent d'y connaître d'importantes difficultés sociales et économiques - et le taux d'échec scolaire, au sein de ce quartier, reste préoccupant."

Et de conclure : "C'est pourquoi toutes les mesures doivent être prises, me semble-t-il, afin de préenniser les dispositifs de ZEP permettant une prise en charge adaptée aux difficultés que rencontrent les élèves et les enseignants des écoles de la Rive droite."