Le camp militaire de Chemilly-sur-Yonne qui fut un Établissement de Réserves Générales de munitions, puis un Établissement du Matériel de Chemilly-sur-Yonne (ERGMU - ETAMAT) en 1979. Le 1 juillet 2000, l’établissement du matériel de Chemilly-sur-Yonne devient un détachement du 8° RMAT et ce jusqu’au 6 juin 2003 ou il est dissout (DR)
 
 
Une ferme voltaïque géante couvrant les 220 hectares du camp ou une carrière pour extraire du sable qui génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects : ce serait l'un ou l'autre selon nos informations.
 
Les réserves en sable sont limitées à deux ans dans l'Yonne, sauf à ouvrir de nouvelles carrières. Après, il faudra en importer d'autres départements en les acheminant par camions ce qui représente un coût supplémentaire sans parler des inconvénients, telle la pollution occasionnée par les ronde des camions.
 
Depuis la fermeture du site militaire, en 2003, la dépollution du site (sous-sol truffé de métaux voire d'explosifs) a toujours rendu sa cession compliquée. De nombreux projets, plus ou moins sérieux dont deux portés par Yonne Développement et Yonne Équipement avec des partenaires ont été déposés mais ont toujours buté sur le cahier des charges ou des conditions supsensives.

Ce dernier prévoit en effet que le repreneur doit  supporter le coût de la dépollution du camp, en sus des 3 millions demandés par l'État pour la vente stricto sensu. Soit environ quelques millions 8 de plus.

Le cahier à changé du fait d'une nouvelle loi qui assouplit les conditions de vente. D'autant que l'Etat a décidé de vendre 4 milliards d'euros d'actifs en 2015 afin de renflouer ses caisses dans le cadre du budget 2015.

Des négociations sont en cours pour concrétiser l'une des deux offres fermes. Entre l'organisme chargé de gérer la valorisation des actifs de l'État, les candidats repreneurs et les services compétents de la préfecture de l'Yonne.

Les références cadastales du camp concernent les communes de Gurgy et Beaumont, POS zone NDc soit des Installations militaires situées dans des espaces boisés qu’il convient de conserver et Chemilly-sur-Yonne PLU zone AUm soit ancien site militaire à réhabiliter selon un projet d’aménagement global.

 

Lieu-dit : «Le Camp de Chemilly»

Etablissement de Matériels de l’Armée désaffecté comprenant 6 pavillons jumelés, quelques bâtiments anciennement à usage professionnel, et plusieurs hangars de stockage vétustes. Superficie de l’emprise : 2 049 432 m² (site du ministère de la Défense)
 
 

 
L'ancien camp de réserves générales de munitions. La rencontre entre Chemilly-sur-Yonne et les munitions date de l’automne 1917, où des prisonniers de guerre allemands sont acheminés par train pour construire un dépôt de munition à l’arrière du front. A partir de 1920, de nouveaux terrains sont réquisitionnés afin de construire en dur l’ERGM avec une caserne, des magasins et des poudrières.
Avec la mobilisation de 1939, cet établissement recherche de la main-d’oeuvre et des lieux protégés pour stocker l’afflux de munitions.
Pour la main-d’oeuvre, la mobilisation permet la création de nouvelles compagnies rattachées au 8e BOA, mais il est fait aussi appel aux Compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE) composées principalement de Républicains espagnols ayant fui l’Espagne franquiste.
Pour stocker les munitions, les carrières de Palotte sont réquisitionnées en vue d’y desserrer des munitions. 
Vers le 15 juin 1940, l’ERGM de Chemilly est abandonné ainsi que les carrières de Palotte, quelques heures avant l’arrivée des troupes allemandes, précédées par les attaques de la Luftwaffe. Quelques jours après l’ERGM est occupé par les Allemands, jusqu’à la fin août 1944. (Source : mémoire vivante du site aéronautique de Cravant-Palotte
 
 
 
Vieille carte postale du camp (DR)