SOCIETE
Faut-il brûler les journalistes ?
le mardi 04 août 2015, 08:09 - SOCIETE - Lien permanent
Une conférence du journaliste et écrivain Bernard
Lecomte à Malicorne, refuge d'Hubert Reeves, le samedi 8 août à 18 heures. Il ne manque que Jean-François Kahn, mais peut-être est-il dans son Moulin en Isle-sur-Serein ? Ou encore Edwy Plenel de Mediapart pour donner la réplique
Comme en 2013 et 2014, l’écrivain et journaliste icaunais Bernard Lecomte donnera une conférence estivale à Malicorne, en Puisaye, en faveur de la restauration de la toiture de l’église du village. Cette rencontre aura lieu le samedi 8 août à 18 heures. Mais cette année, ce spécialiste du Vatican a choisi un thème original, voire explosif : « Faut-il brûler les journalistes ? »
La question est d’actualité. Les chaînes d’information et les réseaux sociaux ont chamboulé le paysage médiatique. Si les médias sont un des piliers de la démocratie, la presse, dans la France d’aujourd’hui, est-elle à la hauteur de ce rôle ? N'assiste-t-on pas à une dangereuse dérive qui transforme les journalistes en potiches de la société spectacle, en relais mercantiles de "peoples" en promo, et en porte-parole dociles du "politiquement correct" ?
Bernard Lecomte fut chef de service à "La Croix", grand reporter à "L'Express" et rédacteur en chef du "Figaro Magazine". Il est encore consultant pour plusieurs médias nationaux, dont "BFM-TV". Sa longue expérience - trente ans de journalisme - lui permettra d’aborder sereinement ce sujet qui ne laisse personne indifférent.
Bernard Lecomte (DR)
Commentaires
Oui, brûlons-les ! Car leurs avantages d'autrefois ont été détournés pour en faire des armes contre la démocratie. On veut faire croire qu'ils défendent la Vérité, mais ils nous perdent en fait dans les dédales de la Pensée Unique Contemporaine et le Politiquement correct. Les choix qu'ils font sont trop rarement des choix d'analyses et d'explications claires et trop souvent des choix de flooding, pour forcer les citoyens à accepter les solutions des Politiques en place. Et puis, déjà en 1905, Jaurès dénonçait les manipulations politico-financières des médias pour "placer" les emprunts russes, futurs germes de la Grande Guerre. (Le Grand Jaurès de Max Gallo p 415/416). 110 ans plus tard, force est de constater que rien n'a changé ! Doit-on payer une voiture qui ne nous mène que là où elle le veut, quand elle le veut ? Brûlons-là !
brûler les écoles de journalisme qui remettent des diplômes à tous, y compris à des couards et à des illettrés.