Georgette et Fadela qui demeurent à la ZAC Saint-Siméon, souhaitent accueillir des réfugiés Syriens (DR)

 

Il y a les politiques et les quotas de réfugiés Syriens répartis dans les territoires européens sur demande de l'ONU (organisation des nations unies), de la Communauté européenne et de la France.
Et puis il y a les gens, les Français.
Qui souhaitent accueillir des réfugiés Syriens car ils vivent l'enfer. Ils ne savent pas si demain ils seront vivants. C'est la loi de la peur.
Mais pourquoi aujourd'hui ? Et pas hier, car cela dure depuis 4 ans en Syrie sous le régime d'El Assad ?
Comment les réfugiés peuvent-ils se reconstruire dans ces conditions ?
D'aucuns à Auxerre font valoir un sentiment de culpabilité : comment peut-on vivre heureux alors qu'eux, Syriens, souffrent et sont martyrisés ?
Deux Auxerroises qui vivent à la ZAC Saint-Siméon témoignent et s'expriment sur le drame Syrien.

 

 

 

Des dispositifs mis en place pour venir en aide aux réfugiés

 

Alors que la France va accueillir 24 000 migrants dans les deux prochaines années, des citoyens offrent déjà l'hospitalité à des demandeurs d'asile. Par l'intermédiaire du réseau Welcome, ils proposent d'accueillir ces personnes pendant quelques semaines. Des mains tendues

 

Des familles, proposent un toit pour les réfugiés.

La plateforme Singa se propose d'aider les réfugiés, cela à travers différents projets.

Un site internet a été mis en place, afin de fédérer tous les projets : http://aiderlesrefugies.com/

Il y a aussi Welcome, le service jésuite des réfugiés (JRS)

La commune de Joigny a été un précurseur dans l'accueil des migrants dans l'Yonne. Elle a mis à disposition les services de l'hôpital pour que toutes les démarches administratives, évitant aux réfugiés des allers-retours sur Dijon.

Les familles sont logées dans des appartements meublés, dans les résidences sociales. C'est l'Etat pourtant qui paie le loyer.

Le bailleur social Domanys, le plus important du département aurait refusé d'accueillir ces réfugiés.

À Avallon et à Cheny, des familles ont été accueillies au cours de l'année, dans la discrétion. Ainsi qu'à Auxerre, au printemps. En outre, la ville va accueillir une quinzaine de réfugiés Syriens dans les mois à venir, un accueil encadré par les services de l'État.