POLITIQUE
Élections régionales : pour Le Foll et Patriat la victoire de la gauche est possible
le vendredi 30 octobre 2015, 07:52 - POLITIQUE - Lien permanent
Stéphane Le Foll ministre de l'agriculture et porte-parole du gouvernement, était, jeudi soir, au marché couvert d'Avallon pour le lancement de la campagne des régionales en Bourgogne Franche-Comté en présence de Francois Patriat, Michel Neugnot, Frédérique Colas tête de liste socialiste dans l'Yonne et Jean-Yves Caullet. Marie-Guite Dufay tête de liste de la future grande région tenait meeting en Saône-et-Loire au même moment
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, porte-parole du gouvernement, à la tribune, sous le marché couvert d'Avallon jeudi soir. Il sera à Dijon, vendredi (DR)
Deux longues saillies en exergue.
La première de Stéphane Le Foll, qui après avoir discuté le gras avec un groupe d'agriculteurs, leur a promis de les associer aux cellules d'urgence en matière de stratégie des prix. Et il a pris bonne note des moyens trop faibles pour aider les jeunes à s'installer.
La seconde est de François Patriat. Il a relevé devant les quelques 200 participants réunis sous le marché couvert d'Avallon que le retard de l'Yonne en matière de très haut débit accumulé au cours des années était scandaleux, a déclaré en substance le président socialiste de la région, expédiant un pavé dans la mare du conseil départemental de l'Yonne à la traîne selon lui.
Il n'y a pas eu que les phrases classiques et convenues de rassemblement, solidarité et soutien dans une ambiance conviviale propre à des gens qui pensent la même chose dans les grandes lignes, la famille fut-elle diversifiée voire bigarrée.
Le rassemblement était certes surtout symbolique comme nombre de meetings de campagnes politiques.
Il flottait cependant comme un parfum de conquête en dépit d'un contexte pas vraiment favorable aux pouvoirs en place. Oui Stéphane Le Foll est venu défendre un bilan ainsi que François Patriat, le président sortant de la Bourgogne qui ne se représente pas.
"Aller chercher la victoire ..."
Le bilan, un vrai enjeu en rappelant les investissements de la région dans les énergies renouvelables, la formation, l'innovation, les transports scolaires, la politique agricole, un très bon bilan de la région affirmera François Patriat, tandis que Stéphane Le Foll évoquera les deux grandes victoires de la gauche à savoir le maintien de la sécurité sociale et les valeurs du Conseil national de la Résistance sans compter l'éducation. Des valeurs bleu blanc rouge qui permettent au pays de cultiver un modèle social et d'accueillir des réfugiés qui fuient la mort programmée.
De là à envisager la victoire il n'y a qu'un pas. Le PS et les forces de gauche ne sont pas loin dans les sondages, à deux petits points derrière la coalition LR-UDI au deuxième tour "
La gauche doit gagner et demeurer à la tête de la Bourgogne Franche-Comté fut un leitmotiv. " Une région solidaire, forte et responsable" déclinée par Frédérique Colas la tête de liste de l'Yonne, qui mènera le combat contre l'extrême droite.
Michel Neugnot, tête de liste socialiste en Côte d'Or, fera observer que la liste de l'Yonne était celle qui comptait le plus de personnalités issues de la société civile, des femmes et hommes implantés dans les territoires.
"Si la droite va nationaliser le débat, nous resterons sur le terrain du débat régional car nous avons un bilan un bon bilan et nous voulons poursuivre les politiques engagées". Nous avons cinq semaines pour aller chercher la victoire et gagner".
D.S.G.
De gauche à droite Nicolas Soret, Jean-Yves Caullet, François Patriat, Stéphane Le Foll et Frédérique Colas (DR)
Frédérique Colas tête de liste du PS dans l'Yonne à côté de Stéphane Le Foll. ce dernier sera à Dijon vendredi pour les mêmes causes : rassurer les agriculteurs et soutenir la liste PS aux éelctions régionales (DR)
12 des 14 candidats de la liste PS dans l'Yonnetirée par la Jovinienne Frédérique Colas et l'Auxerrois Guy Férez (DR)
Jean-Yves Caullet député-maire d'Avallon, la puissance invitante (DR)
François Patriat, le président de la Bourgogne a fustigé le retard accumulé par l'Yonne, au fil des ans, en matière de très haut débit (DR)
Un public attentif (DR)
Le ministre Stéphane Le Foll est reparti avec un maillot de l'AJA. Thierry Corniot au premier plan explique au ministre le pourquoi du numéro 6 sous l'oeil amusé de Gérard Delorme, adjoint au maire d'Avallon (DR)
Commentaires
La région a soutenu le contournement d'Avallon c'est bien.
Mais quelle tristesse sur l'Auxerrois déjà sinistré par le chômage de constater le désintérêt de la région pour son projet phare entamé il y a plus de dix ans à savoir le contournement sud.
J'ai envoyé plusieurs courriels au sénateur et à la candidate Mme Dufay pour au moins avoir une explication, mais autant s'adresser à des murs, je n'ai jamais reçu de réponses.
La seule explication qui circule sur l'Auxerrois au delà des apparences, c'est que Patriat et Férez son vice Président à la région ne s'entendent pas, "le socialiste Patriat" étant plus proche du candidat UDI, comme le prouve le parcours politique rocambolesque de Mme OUNES.
Si il y a une liste aux élections régionale de décembre qui dans son programme soutient le contournement sud d'AUXERRE et la déviation d'AUGY, alors AUGYCOIS et AUXERROIS, sauront pour qui voter en espérant que ce soit celle de Madame Dufay mais après la trahison de Patriat, faut pas trop réver.
D'autre part, un candidat pourra til dire aux électeurs comment il compte améliorer la déserte ferroviaire Auxerre- Besançon?
Question trop compliquée je retire pour une plus simple: est-ce que la carte Bourgogne Liberté - 26 ans sera valable au premier janvier 2016, pour se rendre à Besançon (la gare d'Auxerre n'a pas de réponse).
On nous à imposé cette fusion sans avoir consulté les électeurs par référendum.
l'Yonne méprisée par la région Bourgogne pour les financements de ses grands projets aurait plus sa place ailleurs, mais maintenant il faut faire avec.
Applaudissons au passage la performance de Didier MICHEL pour son parcours, depuis l’atelier de JL HUSSONNOIS (qui était pratiquement l’antichambre du RPR) au Parti Socialiste.
Malika OUNES fait l’inverse, comme quoi les partis politiques ne sont que des moyens et tant pis pour ces gogos de militants qui payent leurs cotisations avec leurs économies.