SOCIETE
Couvre-feu à Sens après la découverte d'armes et de faux papiers
le vendredi 20 novembre 2015, 11:18 - SOCIETE - Lien permanent
Dans un communiqué de presse, le préfet de l'Yonne indique que plusieurs perquisitions ont eu lieu dans la nuit du 19 au 20 novembre. Des armes et des faux papiers ont été saisis. Le préfet a décidé de mettre en place un couvre-feu dans le quartier des Champs Plaisants à Sens
ETAT D’URGENCE
Perquisitions administratives dans le département de l’Yonne et mise en place d’un couvre-feu dans le quartier des Champs Plaisants à Sens
Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 novembre 2015, plusieurs perquisitions administratives ont été opérées dans le département de manière combinée et coordonnée par les forces de police et de gendarmerie, appuyées par des unités du GIGN.
Elles se sont déroulées sans incident et ont donné lieu à la découverte d’armes non autorisées et de faux papiers.
Les intéressés ont été placés en garde à vue, ce qui permet des investigations complémentaires, sous le contrôle des procureurs de la République.
Ces mesures ont été complétées par la saisie de toutes les armes – détenues légalement ou illégalement – comme l’y autorise la loi du 3 avril 1955 relative à l’Etat d’urgence, et, pour la ville de Sens, par la mise en place d’un couvre-feu sur le quartier des Champs-Plaisants qui prend effet à compter de vendredi 20 novembre 2015 - 22h jusqu’au lundi 23 novembre 2015 - 6h
Commentaires
E Ferrand ne vient a sens qu'une fois tous les 6 ans pour les elections ne connait pas plus notre ville que le sud ouest ou il a ete elu député européen. Sa diatribe haineuse ne reflette bien entendu absolument pas la réalité de notre quartier. Les champs, plaisant ont été victimes d'une mesure arbitraire et disproportionnée dans un climat de, ,surenchère securitaire et de discrimination menée toutes sirènes hurlantes par la députée maire.
“Sens : du déni à la réalité”
Depuis 30 ans, le quartier des Champs-Plaisants est le théâtre régulier de l’insécurité. On nous a ainsi expliqué qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre, que l’été les jeunes brulaient des poubelles pour passer l’ennui. On nous présentait ces délits comme compréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populaires désœuvrés. Dans le quotidien italien de centre gauche d'envergure nationale La Repubblica, on peut y lire ce matin le reportage réalisé par leur journaliste à Sens.
Le titre est édifiant : “Drogue et terreur dans les rues de Sens, ville sous couvre-feu” et plus loin “devient le symbole du nouvelle ordre dans la guerre à Daesh”. Depuis la mise en place de ce couvre-feu dans le quartier des Champs-Plaisants, nous constatons avec colère que la situation d'Etat d’urgence en France comme à Sens n'est que la résultante d'une longue politique d'abandons et de complaisances.
La crise des migrants a révélé l’état d’insécurité que connaît notre pays depuis la suppression des frontières intérieures dont ont profité les tueurs de l'Etat islamique. Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, nous voyons que le cours de l’Histoire aurait pu être inversé si des mesures efficaces avaient été prises. Ce ne sont plus des voitures qui brulent à Sens : c’est trafic de drogue, radicalisation, armes et faux papiers.
Nous appelons l'ensemble des Sénonais, comme le peuple français, à être conscients de la profondeur du drame que nous subissons désormais et de la responsabilité écrasante de nos gouvernant, responsabilité maintes fois dénoncées en conseil municipal par le Front national.