Fête des amoureux, qu’ils l’aient été, le soient ou que l’amour les attende au tournant. L’amour est bon à vivre, et à mentionner ici ou là, même si ce n’est que dans le sourire d’un regard qui dit “ah toi… c’est bien que tu sois toi…”, dans l’affection d’une voix qui demande “tu vas mieux?”, dans la passion qui allume le bout des doigts qui se posent sur un cou dont la peau va s’enflammer.

 

René Magritte - Les amants, 1928

  

Tant que la tendresse est chaude, ronfle sous la braise, et fait que si parfois la routine a pris sa place au rythme du quotidien qui court, ce n’est pas l’habitude seule qui fait qu’un couple existe mais bien ce doux plaisir à faire fleurir celui de l’autre, l’amour est en vie.

On garde l’intérêt parfois un peu émerveillé que l’on éprouva pour ce qui, un jour, nous a séduit dans cet autre que l’on découvrait.

On aime les vibrations de celui ou celle que l’on aime, ses enthousiasmes, ses particularités.

On se parle pour se dire des choses et pas pour faire comme si on se parlait.  

On aime tout ça à un point tel qu’on refuse de laisser grandir les irritations, de se livrer au sarcasme, et surtout de se désolidariser.

C’est à la fois tout simple et labyrinthique, l’amour.

Il faut un sextant, une carte du tendre, une boussole, une ouïe fine qui l’entend respirer et le nez délicat qui capturera les arômes des ingrédients essentiels pour la recette du NOUS. Qui n’est pas celle des autres nous.

Joyeuse Saint Valentin à tous et toutes !

 

                                      Suzanne DEJAER