Dominque Vérien, objectivement prise entre le marteau et l'enclume (DR)

 

 

C'est le délégué départemental désigné par les instances nationales à qui revient la charge d'organiser les élections annuelles à l'UDI 89. En l'occurrence Dominique Vérien, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, conseillère régionale d'opposition.

Or les adhérents n'ont reçu aucune convocation ni document en vue des élections prévues le 21 mai.

Une raison est que Dominique Vérien, déléguée départementale désignée par Paris, brigue la présidence de l'Union des Démocrates et des Indépendants et qu'à ce titre, elle ne peut être juge et partie, en quelque sorte.

Une autre raison est que le président sortant, André Villiers, ne peut se représenter ni même voter car il n''était pas adhérent en 2015. Même s'il reprenait sa cotisation à l'UDI en 2016, il ne pourrait se représenter ni voter.

D'un mot, l'UDI est aux abonnés absents. Une situation un peu surréaliste, rarement vue dans la vie d'un observateur de la vie politique.

Cette situation ne laisse pas d'inquiéter les adhérents dans les différents partis que composent l'UDI.

Rappelons que deux listes sont en présence.

Celle de Dominique Vérien, Parti Radical Valoisien, qui brigue la présidence de l'UDI 89 et la succession d'André Villiers, et celle emmenée parJean-Philippe Bailly, président du Nouveau Centre 89, membre du bureau national de l'UDI, adjoint au maire d'Auxerre.

Guillaume Larrivé, député PR de la première circonscription Auxerre-Puisaye, qui connaît bien Dominique Vérien, a tenu à rencontrer l'Auxerrois Jean-Philippe Bailly. Les deux hommes se sont vus, vendredi dernier, et ont échangé sur les questions nationales et locales.

L'union LR-UDI a toujours été mise en avant par le député Larrivé qui en a fait l'axe de sa stratégie dans l'Yonne.

Aujourd'hui, la situation est ubuesque à l'UDI dans le département.

Dans l'Yonne, l'UDI est essentiellement constituée du Parti radical valoisien, du Nouveau centre et dans une moindre mesure,de  Force européenne démocrate le parti de Christophe Lagarde patron national de l'UDI,  et de quelques adhérents directs.


 

P-J. G.