L'objectif est la création d'un filière de circuits courts et bio.

La restauration scolaire est un enjeu de santé publique et de réduction des inégalités à en croire Denis Roycourt, faisant référence à une étude.

 



 

 


 

 

 

La ville sert 300 000 repas par ans, le département 1,5 millions. En ajoutant les lycées, ce sont plus de 2,5 millions de repas qui sont servis chaque année dans l'Yonne dans les cantines scolaires.

Une intéressante conférence s'est tenue, salle Vaulabelle, mercredi parès-midi, en présence des différents acteurs.

Une réunion qui a montré que rien n'était évident ni simple.

Par exemple, comment valoriser la viande de boeuf d'élevage dans la région, sachant que les préconisations du ministère vont dans le sens 'une réduction de la consommation de boeuf dans les cantines au profit des légumes ?

Ou encore : les circuits courts constituent-ils une vraie garantie de qualité ...?

Comment rémunérer vraiment l'éleveur ou le cultivateur, avec un prix du repas moyen de 1,50 euros ...?

Et cette question : à quoi sert-il d'avoir de bons produits, si la chaîne de fabrication à J - 3 ne respecte pas les bonnes règles ?

Enfin, comment faire évoluer le goût des élèves pour les légumes ? Aucun n'aime les haricots... les épinards passent. Bref, comment lutter contre la malbouffe ?

 

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L'objet consiste, pour la Ville d'Auxerre et le Département, à présenter leur politique de restauration collective, et notamment, pour la Ville d'Auxerre, les circuits courts mis en place dans le cadre de sa délégation de service public (DSP) de restauration collective.
Par exemple, le cahier des charges de la DSP de la Ville impose :
- 50 % de denrées en circuits courts la 1ère année du contrat,
- 60 % la 2ème année,
- 70 % la 3ème année et jusqu'à la fin du contrat.
- le pourcentage des denrées AB qui ne pourra être inférieur chaque année à 50 % du total des achats réalisés en circuits courts,
- les services de viande AB (un tous les 10 repas) à 100 % en circuits courts,

Il s'agit ainsi de présenter au monde agricole, grâce à la Chambre d'Agriculture de l'Yonne, ces dispositions afin qu'ils puissent se positionner et répondre à cette demande.

Par exemple, la Ville d'Auxerre est en effet en capacité de proposer aux agriculteurs un triple engagement :

- engagement sur les volumes : 300 000 repas par an ;
- engagement sur la durée : au moins le temps de la DSP, et très certainement celui de la prochaine DSP, car le - - - - - recours aux circuits courts est une tendance de fond qui ne s'infléchira pas ;
- engagement de prix : les équilibres économiques de la DSP ne varieront pas, sauf de manière très marginale. Ils
ne sont, en tout cas, pas soumis aux fluctuations qui handicapent tant les producteurs.

Enfin, au travers de ces exemples, ce sont l'ensemble des communes de l'Yonne, qui sont invitées à dialoguer avec les agriculteurs.

Par ce biais, les collectivités peuvent être des partenaires du monde agricole, et soutenir leur activité dans un contexte difficile pour eux.

 

 

 

Gil Abry, ancien prasident de la FDSEA, éleveur céréaliers à Leugny en Puisaye, ne manie pas la langue de bois : son interview tout à la fin de la video à partir de 1h11 (DR)

 

 

Cet éleveur, au centre, n'a jamais eu la réponse à sa question : combien de kilos de viande de boeuf sont consommés chaque année à Auxerre et dans l'Yonne, dans le cadre de la restauration scolaire ? ... (DR)

 

Noëlle Choquenot du service restauration de la ville d'Auxerre, a détaillé le dossier dans sa complexité (DR)

 

Loïc Guyard, responsable de la chambre d'agriculture représentant le président Henriot coincé par les inondations (DR)

 

Michèle Crouzet, vice-présidente du conseil départemental en charge de l'agriculture, de l'environnement et de l'ingéneering des territoires (DR)

 

Guy Férez : une politique engagée par la ville d'Auxerre depuis 2013 (DR)