François Asselineau, président de l'UPR, dimanche midi, dans le parc de l'Abbaye de Reigny près de Vermenton dans l'Yonne (DR)


 

Un succès sans précédent a marqué l'université d'automne de l'UPR qui a été contraint de prendre des dispositions complémentaires, au cours des dix derniers jours, pour tenir compte de l’envol du nombre des réservations. L'ouverture d’un vaste cellier aménagé pouvant recevoir 250 convives supplémentaires, la location de barnums et installation d’un circuit de télévision intérieur permettant de suivre les débats et le discours en dehors de la salle capitulaire principale, ont permis d'accueillir tout le monde, de justesse. Sans doute l'année prochaine, l'université devra aller ailleurs pour trouver des conditions d'accueil plus vastes, a annoncé le président François Asselineau dans son discours de rentrée, samedi.

 

Des tables rondes qui ont passionné, le discours de rentrée du président national François Asselineau, la remise des médailles UPR et la traditionnelle tombola, ont ponctué une journée bien remplie.
François Asselineau, dans l'entretien qu'il a accordé à Auxerre TV confirme qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 2017.

De nombreux sujets sont évoqués : l'évolution du parti UPR, le score des élections régionales, la montée en puissance du nombre des adhérents, les raisons de la mise à l'index par les grands médias, la sortie des traités européens via l'article 50, la réforme territoriale qui divise et dissout la France, les causes du terrorisme à rechercher outre-atlantique, parmi d'autres enjeux.

 

Abbaye de Reigny : des travaux pendant trois jours, vendredi, samedi et dimanche, pour près de 800 personnes (DR)

 

Les conférenciers des tables rondes

 

Brian Denny est à la tête du TUAEU, le “Trade Unionists Against the EU”, un mouvement britannique créé pour défendre le Brexit et appliquer l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne.

Le TUAEU defend le droit des travailleurs, condamne le TAFTA, rejette les traités européens, refuse l’idée d’une armée européenne etc.

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, Vincent Brousseau a obtenu un doctorat en mathématiques à l’Université Paris IX, ainsi qu’un doctorat en économie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) en 1990.

Après un début de carrière dans une grande banque parisienne comme « trader », il intégra en 1998 ce qui allait devenir la Banque centrale européenne à Francfort, où il participa à la mise en place de l’euro.

Lorsqu’il décida d’aller travailler à la BCE, à l’age de 37 ans, il était un « européiste convaincu ». C’est donc à la BCE qu’il a effectué l’essentiel de sa carrière.

Il devait y rester 15 ans, de septembre 1998 à janvier 2014. Ayant compris que les institutions européennes, constituées en quasi-dictature, visaient à favoriser les intérêts géopolitiques, économiques et financiers d’une petite oligarchie atlantiste, au détriment des peuples européens en général – et français en particulier -, il a décidé de renoncer à sa carrière à la BCE et de rejoindre l’UPR et François Asselineau, afin d’informer nos concitoyens, et afin de sortir la France de l’UE et de l’euro.

Anthony Coughlan est un universitaire irlandais, Secrétaire du “National Platform for EU Research and Information Centre”, radicalement opposé à l’intégration européenne. Économiste, il a été également maître de conférences émérite en politique sociale au Trinity College à Dublin.

La “National Platform” est un organisme qui produit de la documentation critique rigoureuse sur les questions européennes. Fermement attachée à l’indépendance nationale et à la démocratie, la « National Platform » est, comme l’UPR, membre de la Coordination d’Athènes.

M. Coughlan s’est notamment opposé aux traités de Maastricht, d’Amsterdam, de Nice et au traité de Lisbonne.

Pierre Lévy est un spécialiste des questions européennes. Il est aujourd’hui rédacteur en chef du magazine “Ruptures”, un mensuel indépendant.

“Ruptures” donne “la priorité à l’information, avec une ligne éditoriale articulant : progrès social et économique, souveraineté populaire, indépendance nationale, et coopérations.”

Entre 1996 et 2000, Pierre Lévy était journaliste au sein de la rédaction de L’Humanité, travaillant au sein de la rubrique internationale.

Au cours de sa carrière, il a été ingénieur et syndicaliste dans un groupe industriel, donc bien placé pour mesurer l’importance de l’influence européenne sur les décisions stratégiques.

Par ailleurs, il a donné des cours de géopolitique au Pôle universitaire Léonard de Vinci et a publié un roman en 2012, L’Insurrection.

Nathan Smith est le n°2 du Parti pour l’indépendance du Texas. Plus exactement, il est le « Directeur Exécutif » du “Texas Nationalist Movement” (TNM), dont le président est Daniel Miller.

Nathan Smith nous fait le plaisir de venir pour la toute première fois en France, et cela à l’invitation de l’UPR, pour exposer l’objectif du TNM : obtenir un « TEXIT » (sortie du Texas des États-Unis), au moyen d’un référendum pour l’indépendance du Texas.

Le Texas compte 27 millions d’habitants, soit 40% de la population française et fait 695 000 km² (donc plus grand que la France). C’est un État qui a une véritable histoire nationale et les partisans du Texit soulignent notamment que la France a reconnu l’indépendance du Texas en 1838, sous Louis-Philippe Ier.

Loin d’être un mouvement marginal, le TNM a déjà obtenu que plus de 300 000 Texans manifestent leur volonté de ne plus faire partie de l’État fédéral américain. Parmi eux figurent un nombre significatif de militaire texans.

 

Vérien : " nous devons nous prendre en mains "

 

Dominique Verien est maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne), mais aussi conseillère régionale, déléguée départementale et présidente – depuis le 17 février 2015 – de l’association des maires ruraux de l’Yonne (AMRY).

Maire UDI, elle est intervienue pour représenter les 200 petites communes qui sont sous sa responsabilité.

« Nous devons nous prendre en main en faisant valoir ce que nous sommes. Cette réforme veut imposer un modèle en l’appliquant à l’ensemble du territoire, faisant fi des spécificités du monde rural » a-t-elle déclaré au sujet de la loi Notre et de la réforme territoriale.

Gérard Poulain, maire depuis 1995 de Vieux-Bourg, petite commune de 90 habitants située dans le département du Calvados, non loin de Pont-l’Évêque a témoigné.
Se définissant comme un militant et un « Gaulliste de la première heure », Gérard Poulain a découvert l’UPR à l’occasion des élections régionales de l’an dernier et a adhéré à notre mouvement en novembre 2015.

Membre de l’UPR depuis deux ans, Sébastien Dubois a monté la Délégation de la Martinique de notre mouvement à partir de rien. Sa délégation compte aujourd’hui 33 adhérents. Le délégué a expliqué comment l’opinion indépendantiste se développe en Martinique – au corps défendant de la plus grande partie de la population -, en profitant du dénigrement constant de la France par ses propres représentants et de l’omniprésence de la propagande européiste.

L’amiral Michel Debray a commandé les porte-avions Foch et Clemenceau. Il a présidé la Fondation Charles-de-Gaulle de 1998 à 1999.

En 1997, il a participé à la fondation de l’Alliance pour la souveraineté de la France, puis il a été membre du haut conseil du Forum pour la France de Pierre-Marie Gallois.

L’amiral Debray a adhéré à l’UPR le 10 septembre 2012, il y a 4 ans. Il est, depuis lors, un fidèle adhérent de notre mouvement. Il viendra témoigner de la pensée de Charles de Gaulle en matière d’unité nationale.

L’amiral Debray a donné récemment (juillet 2016) un entretien-choc à Russia Today, qui vaut la peine d’être écoutée tant il correspond aux analyses de l’UPR.

 

Dimanche à l'heure du déjeuner sur l'herbe à l'abbaye de Reigny (DR)


 

François Asselineau : "l'UPR est le seul parti dont le programme prévoit clairement la sortie de l'Union européenne" (DR)

 

François Asselineau : " Nous voulons arrêter les fusions de communes, permettre les défusions, et renforcer les départements et les communes de France. La loi NOTRe sera abrogée" (DR)

 

L'abbaye de Reigny est une ancienne abbayecistercienne située sur un domaine de 14 hectares en bord de la Cure, entre Vermenton et Lucy-sur-Cure dans l'Yonne, en France. Reigniacum est un ancien site gallo-romain sur lequel fut édifiée l'abbaye. Vue partielle axée sur le colombier impressionnant par sa taille (DR)