SOCIETE
Pourquoi la Polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre ne fermera pas
le mardi 29 novembre 2016, 13:01 - SOCIETE - Lien permanent
Le PDG de la Polyclinique Sainte-Marguerite porté par la Mutualité affirme que l'établissement non seulement ne fermera pas mais soutient que la situation va être rétablie à commencer par la sérénité du personnel. Tout va être donné pour réussir et renforcer l'activité médicale
Interview de Frédéric Monet, PDG de la SA Paul-Bert propriétaire de la Polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre en réponse aux rumeurs persistantes de fermeture de l'établissement (téléguidées selon Frédéric Monet) qui perd un million d'euros par an et nécessite des investissements de rénovations des chambres notamment.
Frédéric Monet explique pourquoi la Polyclinique ne fermera pas. Une hypothèse inimaginable pour Auxerre.
De la même manière, elle pourrait être vendue mais ne le sera pas parce que la Mutualité française bourguignonne, propriétaire, veut absolument conserver l'établissement.
C'est un outil de travail au service de tous les praticiens et chirurgiens, perfomant, avec notamment un bloc opératoire à la pointe du progrès.
Frédéric Monet entend renouer le dialogue avec les diverses parties, notamment les médecins chirurgiens, afin de mettre en place une nouvelle organisationet de nouveaux codes de référencement.
Frédéric Monet explique que le rassemblement est nécessaire afin de trouver ensemble d'autres solutions.
Frédéric Monet, normalien et humaniste, a rejoint le mouvement mutualiste après avoir enseigné aux enfants sa passion. Il est aujourd'hui, le numéro deux en Bourgogne derrière le président Michel Martin (DR)
Commentaires
L’interview de Monsieur Monet par Auxerre TV nous a montré un homme visiblement dans la difficulté.
Face à des problèmes financiers que rencontre la clinique avec des pertes récurrentes, face aux difficultés que rencontrent les personnels du fait de conditions de travail de plus en plus difficiles et maintenant avec de plus des inquiétudes pour leur avenir.
Face visiblement à une fronde des médecins spécialistes dont on ne sait pas bien les raisons ; Monsieur Monet semble un homme bien seul, sans réels moyens pour sauver les meubles. Mais c’est lui que l’on envoie au charbon.
Il a raison quand il dit que la polyclinique est un instrument vital avec l’hôpital pour le territoire et sa population.
Mais on aimerait et vite que l’ensemble des acteurs, mutualité, société anonyme, médecins, personnels soignants et techniques s’expriment très clairement sans rien omettre des problèmes rencontrés. Quant à nos « grands » hommes politiques locaux, quant à Madame la Ministre de la santé qui était sur Auxerre, il y a peu, leur silence est scandaleux.
Alain Raymont
Secrétaire départemental PCF 89
En écoutant la vidéo, cela fout la trouille! Les patients, dont on ne parle pas, sont assommés par les dépassements d'honoraires et subissent une triple peine : ce faire opérer(médicalement obligés) payer(sans broncher) et n'être sûr de rien quant aux soins de suite............Finalement la direction semble empêtrée dans un conflit relationnel -médecins,encadrement et soignants- incompatible avec un bon fonctionnement. De plus on apprend dans l'interview qu'il n'y a plus de directrice (en congé de maladie elle aussi) et que la direction est téléguidée depuis DIJON !!!Effarant!!
VITE MESSIEURS TROUVEZ DES SOLUTIONS DE TERRAIN ET RETROUVONS LA SÉRÉNITÉ, NÉCESSAIRE DANS UN TEL ÉTABLISSEMENT.
C'est drôle que la question du mal être du personnel soit esquivée ainsi!!! Et pourtant en tant qu'usager de la polyclinique, c'est un fait indégnable, nous constatons que le personnel souffre, essaie de faire tant bien que mal une qualité des soins. Il est temps d'arrêter l'hemorragie, nous avons besoin de ce personnel soignant, sans eux nous ne pourrions être pris en charge correctement. Alors prenons soin d'eux!