Depuis le départ de Roux, de Jean Fernandez et de Jean-Caude Hamel, c'est l'instabilité dans le managementt de l'AJA. Guy Roux consultant pour lequipe.fr du soir, administrateur à la Saos AJA, délégué de l'association actionnaire minoritaire, pèsera-t-il sur le recrutement du nouvel entraîneur comme il a pesé sur la non venue de Papin et l'arrivée de Cédric Daury ...? (DR)

 

La question devient cruciale : y a-t-il quelqu'un, un entraîneur, qui puisse faire repartir l'AJA,  à nouveau engluée dans les profondeurs du classement ?

Autrement dit, est-ce encore possible compte tenu de la qualité de l'effectif, sachant que ce n'est pas le mercato, même s'il s'avère productif en janvier, qui résoudra l'équation ?

Beaucoup n'y croient plus estimant que l'équipe est trop faible, limitée sur le plan technique individuel et collectif. Une équipe sans leader, sans vraie personnalité, lisse et pas assez combative, une équipe en proie au doute et en manque de confiance. Une équipe fébrile.

On sait que les hommes miracles n'existent pas. Tout juste un choc psychologique peut-il modifier provisoirement la donne, dans le meilleur des cas. Tous les présidents de club savent que changer d'entraîneur n'est le plus souvent pas la bonne solution au problème posé.

L'AJA qui a consommé 7 entraîneurs ( Fournier, Wallemme, Casoni, Vannuchi, Moldovan, Daury et Gillot ) en 5 ans de Ligue 2 en sait quelque chose et peut témoigner, en dépit de toutes les bonnes volontés de bien faire.

Alors beaucoup se disent que la situation est d'autant plus délicate, que désormais, il n'y aura plus le droit à l'erreur.

Quel profil pour le futur coach recherché ?

Surtout pas, semble-t-il, des anciens recyclés des terrains de Ligue 1, par exemple Antonetti, Girard, Blanc, Galtier, Baup, Correa, Courbis. Encore qu'Antonetti aurait quelques faveurs. Et sans évoquer Montanier, Hadzibegic, Casanova, Sanchez, Hinsberger ...et pire, Franck Passi

La tendance lourde plaide pour un jeune entraîneur déjà expérimenté, qui serait suceptible de bien communiquer, c'est-à-dire d'être entendu et compris par les joueurs. En somme un jeune capable de comprendre le langage et l'univers d'autres jeunes, qui serait donc en mesure d'échanger vraiment et de partager un même projet. Quelqu'un capable d'insuffler un renouveau sur la durée.

Cette tendance s'inscrit bien sûr dans un contexte. La communication ne marchait pas avec Moldovan et à peine mieux avec Gillot. Conclusion : il faut trouver quelqu'un sur la bonne longueur d'onde. Et pourquoi pas donner sa chance à un gars du terroir, un ancien ?

Si on suit ce raisonnement, qui est sur le marché actuellement ?

Pas beaucoup, sachant en outre qu'il faudrait aussi que ceux là aient envie de venir à Auxerre se frotter à un club qui peine et souffre depuis la descente en Ligue 2, quels que soient les propriétaires successifs. D'une année sur l'autre, c'est quasiment un nouvel effectif, jamais la même équipe qui se renforcerait d'un ou deux éléments. C'est signifier l'ampleur du chantier et du désastre actuel.

 

Jokers


- Gérard Baticle, entraîneur adjoint à Lyon, ancien avant centre de l'AJA

- Monsieur X un inconnu style Christophe Pélissier aujourd'hui entraîneur d'Amiens, ex Luzenac.

- Sylvain Ripoli, ex-adjoint de Christian Gourcuff et sélectionneur de l'équipe de France Espoirs depuis le 11 mai.

- Ludovic Batelli, ancien technicien d'Amiens, Troyes et ex-sélectionneur des équipes de France jeunes 

- Alex Dupont ex-entraîneur de Brest, AC Ajaccio et Gueugnon vainqueur de la Coupe de la Ligue, sacré entraîneur français de l'année 2 000.

 

Gags

- Cédric Daury, directeur sportif de l'AJA

- Jean-Luc Vannuchi sans club

- Bernard Casoni ex Lorient

- Jean-Pierre Papin qui a touché une indemnité des Chinois pour n'avoir pas entraîné l'AJA

Quoi qu'il en soit, la nomination du nouvel entraîneur de l'AJA sera une surprise qui ne satisfera pas tout le monde. C'est comme ça. Ainsi va la vie. Ensuite, s'il réussit, il sera apprécié. Mais ne rêvons pas. Ou plutôt si, rêvons