L'Agence régionale de la santé (ARS) veut réorganiser les urgences dans l'Yonne en fermant notamment les urgences de l'Hôpital de Tonnerre, la nuit.

Comme l'a résumé un médecin urgentiste de métier arrivé spécialement de Paris, la porte de l'hôpital ce sont les urgences. Si la porte est fermée la nuit, l'hôpital est condamné à mourir, service après service. C'est la mort de la santé publique.

André Villiers député, a rencontré le directeur de l'ARS à Paris et a obtenu qu'il vienne dans l'Yonne pour expliquer.

Mercredi soir à Tonnerre, la réunion organisée par le collectif des personnels de l'hôpital, fut édifiante et poignante de témoignages de morts vivants. De personnes qui, sans l'hôpital et son service des urgences, n'auraient pas été présentes à cette soirée de débat et d'échanges.

Des actions futures sont en préparation et notamment un déplacement à Paris pour rencontrer la ministre de la Santé.

 

 

De nombreux élus du Tonnerrois et de l'Auxerrois étaient présents. Certains n'ont pas hésité à prendre la parole, tels Aurélie Berger maire de Gurgy ou Gilles Sackepey, maire d'Étivey

 

La salle polyvalente de Tonnerre était pleine, mercredi soir

 

Le député André Villiers a annnoncé qu'il allait faire venir le directeur de l'ARS (qu'il a rencontré mardi à Paris) à Tonnerre. La date n'est pas encore fixée