Le nouveau président Patrick Bonnot quatrième à partir de la gauche (DR)

 

 

Le principal point abordé lors de cette réunion, pour ne pas dire l’unique, a été l’incident du match Dijon – PSG qui a provoqué la démission de Christian Moccozet de son poste de syndic de presse pour le foot à Dijon et de son poste de président de la section auprès de Jean-Marc Michel, le président national, qui l’a actée.

 

La section Bourgogne de l'UJSF (Union des journalistes sportifs de France) a donc fait le point sur sa mission principale, celle de syndic des tribunes de presse. Louis Quesnot a accepté de prendre la suite pour le foot à Dijon.

Qu'est-ce qu'un syndic de presse ?

Vous vous demandez peut-être comment couvrir un match de Ligue 1 ou de LIgue 2 ? Et bien, figurez-vous qu’être détenteur de la carte de presse de journaliste professionnel délivrée par une commission nationale paritaire, n’est pas suffisant.

L’accès à un match de Ligue 1 ou 2 (où à un événement sportif important) est réservé uniquement aux photographes et journalistes titulaires de la carte « Sports Presse UJSF » (France) ou « AIPS » (Europe). Ces deux cartes sont délivrées par l’Union Syndicale des Journalistes Sportifs Français.

Sur les très gros événements sportifs (Ligue des Champions, finale de Coupe de France, Coupe du Monde, Tournoi de Roland Garros, J.O., etc), en plus d’être titulaire de la carte Sports Presse ou de la carte AIPS, il faut également faire une demande d’accréditation supplémentaire. Les places sont parfois très limitées et réservées en priorité aux trois grandes agences (AFP, AP, Reuters) et aux médias importants.

 

Les syndic de presse gèrent les tribunes de presse

 

Pour obtenir ces deux cartes (une seule des deux est nécessaire en pratique), il faut simplement être titulaire de la carte de presse de journaliste professionnel classique.

D'un mot ce sont les syndics de presse qui gèrent l'attribution des places en tribunes de presse dans les stades. Et eux seuls. Pourquoi ?

Parce que l'on peut facilement imaginer qu'un président de club non satisfait des comptes rendus de tel ou tel journaliste ou média, se laisserait aller facilement à interdire l'entrée du stade au "mauvais" ou "méchant" journaliste, estimant qu'il nuit à la bonne image du club.

À la réunion en question, Il a été rappelé que toutes les bonnes volontés étaient les bienvenues pour créer des « pools de syndic » et ainsi décharger le « syndic en chef » de certaines missions.

Michel Dorier a posé la question des statuts, d’une éventuelle AG extraordinaire.

Sachant que la section Bourgogne de l'UJSF n'est qu’une émanation du « National » et de l’habitude quasi ancestrale de la section d’élire son bureau, tous les ans, avec les présents à cette réunion, il a été décidé de respecter cette « coutume ».

 

Nouveau bureau de l'UJSF Bourgogne

 

Il fallait également élire un nouveau bureau.

Patrick Bonnot (jeune retraité de l'Yonne Républicaine), syndic de presse à l'AJA dans l'Yonne qui a succédé à Jean-Pierre Guilletat voilà dix ans, a été élu par acclamation et est le nouveau président de la section Bourgogne de l'UJSF.

Cyrille Coutenceau (Journal de Saône-et-Loire, ex-l'Yonne Républicaine) demeure secrétaire de la section et Bruno Blanzat (France Bleu Auxerre) a été élu co-trésorier avec Patrick Bonnot.

En effet, avec les règles administratives et bancaires de plus en plus strictes, et vu ce qui a été expliqué précédemment (pas de statuts propres), il serait particulièrement difficile de changer le porteur de signature de la section, sachant que cela avait été déjà particulièrement ardu il y a une dizaine d’années pour Patrick Bonnot, quand il était devenu trésorier.

Patrick Bonnot est le 5e président de l’histoire de la section après Jean Morino, le président fondateur ert cycliste connu, Michel Dorier (1979 – 1999) (Le Bien Public), Philippe Croly-Labourdette (1999 - 2009) (Le Bien Public) et Christian Moccozet ( 2009 - 2018).