Les maquisards du maquis Paul Bert vers août 1944 en Sénonais (DR ARORY)
 


À partir d'un nom, d'un département ou encore d'un lieu de naissance, il est désormais possible de retrouver la trace des Résistants durant la Seconde guerre mondiale.

Au chapitre Titres, homologations et services pour faits de résistance.

Riche de près de 600 000 noms, la base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'identifier, d'homologuer ou de reconnaitre les services rendus pour faits de résistance.

Elle est riche de près de 600 000 noms d’individus dont 3 381 de l'Yonne, pour lesquels il existe au moins un, voir plusieurs dossiers conservés au Service historique de la Défense dans les fonds d’archives de trois organismes :

 - le bureau Résistance, chargé de la validation des services militaires dans la Résistance (sous-série GR 16 P) ;

 - le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre, responsable de la délivrance des titres de déportés et internés de la Résistance (sous-série AC 21 P) ;

 - la direction générale des études et recherches, service de renseignement dont une des missions était, après la Seconde Guerre mondiale, de reconstituer l’ordre de bataille de la Résistance (sous-série GR 28 P 4).

Ce corpus n’a pas pour objet de dresser une liste de tous les résistants. En effet, de nombreuses personnes qui se sont engagées contre l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale ne se sont jamais fait connaître. De plus, certaines formes d’action de résistance n’ont pas donné lieu à des procédures administratives débouchant sur la constitution d’un dossier individuel. A contrario, la mention d’un individu dans la base de données ne présume pas de sa qualité de résistant car le corpus contient l’ensemble des dossiers ouverts par les services, y compris ceux des individus qui, après examen, n’ont pas été reconnus ou homologués pour faits de Résistance.

Il ne peut plus être procédé à la délivrance de titres pour services accomplis dans la Résistance compte tenu des mesures de forclusion adoptées en 1951, indique sur le site, Frédéric Quéguineur, du Service historique de la défense.

Le site véritable ressource, permet aussi de rechercher les militaires décédés au cours de la seconde guerre mondiale, les noms des 1009 victimes fusillés au Mont Saint-Valérien et ceux des engagés volontaires étrangers en 1939-1940.

 

 

 FAIRE UNE RECHERCHE


 

Quel est le devenir de ce passé ?
Simplement un devoir de mémoire en ayant à l’esprit la phrase qui veille comme une sentinelle immobile et silencieuse, chargée de larmes et de drames, à l’entrée d’Oradour sur Glane : «Pardonner peut-être, oublier, jamais».