Les élections législatives appellent au débat, à la dispute, autrefois art noble, aux joutes verbales afin d'exposer et de confronter les points de vue. Pourtant le déficit de débat est réel. Les candidats, nombreux, doivent d'abord se faire connaître tout simplement, pour autant qu'on leur donne la parole. Sinon ils sont réduits à financer leurs affiches qui requièrent un budget moyen de 6 000 euros. Or beaucoup sont fauchés. Le débat entre candidats a bon dos. C'est souvent chacun dans son couloir. Comme dans notre société : le chacun pour soi, pour sa gueule, l'emporte. Et puis beaucoup de candidats ont la trouille de la confrontation ...